[ Terminé ] // Torture... T_T (PV: Shirooo x) )

Miyuri se tenait devant les grilles du zoo. Les larmes aux yeux le regard sombre elle les écoutaient se plaindre, se lamenter, désespérés... Enfermé... A jamais. Elle comprenait que c'était un plaisir d'aller au zoo... Quand elle était petite elle y allait souvent.. elle aimait voir la variations des animaux le changement, le nouveau, un monde différent de celui qu'elle vivait chaque jour... Un lion, félin féroce... Miyuri a toujours aimé les animaux... Elle ne les comprenait juste pas... Au début. Puis un jour elle prit conscience de son don et alla au zoo avec une amie... Elle avait eu l'impression que les enfers lui submergeaient la tête. Elle n'en pouvait plus, elle les entendait, ils désespéraient devant tout ces gens qui les observaient, ils voulaient courir librement... Les nouveaux nés ne connaissaient pas la liberté... Elle aurait voulu leurs ouvrir tous la porte... Libre... Elle ne pouvait malheureusement rien pour eux. Trop faible... Elle les écoutait... Elle ne pouvait cependant pas supporter ce malheur. Elle s'était alors enfuie, incapable de pouvoir supporter leur malheur... C'est alors qu'après longue réflexions, elle se dit qu'il était plus difficile pour eux de se faire oublier que d'avoir au près d'eux quelqu'un pour les écouter... Et les comprendre... Elle essaiera de faire quelque chose, peu mais c'est déjà ca... Elle leva un regard inquiet empli de larmes vers le zoo et essuya les petites gouttelettes qui perlaient le long de sa joue se disant qu'il ne fallait pas dramatiser... Puis alors qu'elle s'apprêtait à avancer vers la maison du démon elle hésita encore un instant. Fixant la grille du zoo quelques instants... Le regard perdu...

(Désolé c'était peu T_T)

Cela faisait bien un mois environ que Shiro était au Pensionnat. Il n’avait pas fait énormément de rencontres, mais cela lui suffisait amplement. Il n’avait pas forcement besoin d’être entouré par beaucoup de personnes. Il avait besoin de ses instants de solitude. N’empêche qu’aujourd’hui, il ne voulait pas être seul. C’était bizarre. Il n’avait pas souvent ce sentiment de vouloir être entouré, car il détestait les foules. Pourtant, son corps lui disait de se bouger pour se rendre dans un endroit peuplé de gens. Il réfléchit un instant, puis se leva du banc où il était assis pour laisser ses pas le guider à l’endroit où il se rendrait. A vrai dire, il n’avait aucune idée d’où il irait, mais cela n’était pas grave du tout. Il fallait qu’il soit entouré.

Quelques minutes plus tard, il se trouva en ville et se dit que c’était un endroit bien approprié pour avoir des personnes autour de lui. Mais ses pieds et ses jambes n’étaient pas d’accord avec lui, car ils continuaient à marcher comme si cette destination n’était pas la bonne. Shiro se demanda bien où il irait, ne pouvait contrôler son corps, bien que généralement, cela était facile. Il ne pensait pas, il avait la tête vide, c’est peut-être pour ceci que ses pieds avancèrent seuls. Il n’en était pas conscient. Quel était cet état de transe bizarre ? Bon, peu importe. Cela ne le dérangeait pas, cela lui arrivait de temps à autres, lorsqu’il n’avait rien à faire.

Il s’étonna lorsque ses pas s’arrêtèrent. Il regarda où il se trouvait et vit un grand panneau marqué « Zoo ». Ce n’était tout de même pas ici qu’il allait aller, hein ? Et pourtant… Son corps le fit entrer dans le parc des animaux, par son plus grand malheur. A l'entrée, il avait vu une fille qui regardait fixement la grille du zoo, mais il n'y fit pas grande attention. Il entra. C’est alors qu’il se demanda ce qu’il foutait ici. Il était déjà assez tard dans l’après-midi, le soleil commençait peu à peu à se coucher et il entrait dans ce zoo… Il n’aimait pas particulièrement cela, il n’aimait pas ce genre d’animaux sauvages. Et puis, il y avait trop de foule encore pour une heure tardive. Lui qui en avait besoin, il le regrettait maintenant. Il n’avait en fait pas du tout envie d’être entouré, c’était juste l’ennui qui lui avait imposé cette pensée qui n’était pas la sienne. Berk. Maintenant, il se trouvait entre beaucoup trop de gens et des animaux.

Cependant, il continua à marcher dans le zoo. Maintenant qu’il y était, il n’allait pas partir. C’était lui qui guidait ces pas, cette fois, ils n’avaient pas leur mot à dire. Il était très conscient d’où il était, bien qu’il ne savait pas où il allait se diriger. Il y avait beaucoup d’insignes montrant les chemins et les animaux qui s’y trouvaient, mais il n’avait envie d’aller nulle part

Plusieurs heures s’étaient écoulées et la nuit était maintenant de la partie. Il n’avait pas l’heure, ne savait pas s’il devait rentrer maintenant ou pas. Le zoo allait certainement fermer, si cela n’était pas déjà fait. C’était bien mieux d’être seul ici. Les animaux n’étaient plus à l’extérieur. Tant mieux. Il soupira de soulagement. Plus personne n’était ici, tout était éteint. Seule la lune de ses rayons éclairait le sol. Il avança, doucement, observant le paysage du ciel qui s’offrait à lui. Soudain, il voulut rentrer. Il prit alors la direction de la sortie qui était en fait l'entrée du zoo et il alla à pas vifs. C'est là qu'il vit la même jeune fille qu'il avait aperçue en entrant dans le zoo, quelques heures auparavent. Il s'avança vers elle. Que faisait-elle ici? Ce n'était pas vraiment une heure pour aller au zoo... Surtout que maintenant, il était fermé... Peut-être s'était-elle perdue?

Miyuri n'avait pas sentit le soleil qui se cachait dans son dos plus les pensées l'envahissaient... Elle regarda l'entrée du Zoo... Pourquoi était-elle si sensible? Elle repensa à touts ces êtres humains coincés dans leurs pauvretés... Et elle, elle s'apitoyait sur le sorts d'animaux qui étaient tout de même nourris et on s'occupaient d'eux. Mais, étaient-ils seulement compris? Elle se rappela de sa mère un vague souvenir lointain. Les traits du visage de sa mère était beaucoup plus distinct lorsqu'elle jouait au piano, elle avait alors là tous les détails du visage... Mais en dehors... L'image restait comme flou dans sa mémoire... Elle se souvenait juste qu'à chaque fois qu'elle allait au Zoo avec ses amies et qu'elle invitait sa mère pour les accompagner, elle refusait. Au début elle n'y comprenait rien? Puis elle se demandait que peut-être sa mère avait tellement l'habitude des Zoos que le nouveau ne l'impressionnait plus...Puis finalement elle comprit pourquoi.. Elle n'aimait pas le regard de ces animaux... Elle se sentait coupable a chaque fois qu'elle passait à coté d'eux. Miyuri ne pouvait pas exactement expliquer pourquoi elle avait cette impression là de sa mère mais c'est ce que Miyuri ressentait à chaque fois.

Elle commençait à se rappeler qu'elle était toujours devant la grille en train de méditer comme une petite folle en train d'attendre désespérément pour son petit ami qui ne venait point. Ah monde cruel. Elle regarda autour d'elle, la société de consommation, la foule, les gens... Avaient tous disparus et il faisait sombre. Elle frissonna en se rendant compte qu'il faisait froid. Puis elle regarda la grille... Fermée... Elle avait trop médité. Elle soupira déçue et rassurée à la fois. Mais elle avait comme une envie d'entrer par effraction, elle aura l'air moins bête toute seule en parlant aux animaux que entourée... Soudain elle crut entendre une voix qui lui parlait, elle se tourna encore les yeux dans le vague puis elle observa un jeune homme au regard argent qui lui fit penser à ceux du loup... Il était au moins vingt centimètres plus grand qu'elle et ses cheveux pale changeait la vision qu'avait Miyuri d'habitude des gens... Sur une voix un peu étourdie elle répondit:

- Oui...

Puis se ressaisissant elle se rendit compte qu'il n'y avait besoin d'aucune aide elle rougit brusquement et fit des grands signes.

- Non! Non! Je vais parfaitement bien!

Elle s'arrêtât brusquement en remarquant qu'elle dramatisait puis baissa les bras et rigola discrètement d'elle même et de son idiotie... Pour une fois qu'elle trouvait un homme beau [premier compliment de la journée a ne pas prendre a la légère >> mwai j'aime ton perso x) ].Mais sa méfiance extrême envers les erre humains demeurait toujours... Elle regardait ses petites bottes qui lui arrivait au genoux avant de soulever son regard et de s'incliner et d'une petite voix à peine perceptible et sincère:

- Désolé... Je rêvais...

Shiro fut quelque peu étonné de la réaction de la jeune fille qui se tenait derrière la grille. Oui, parce que lui était dans le zoo alors qu’elle se tenait à l’extérieur. Elle répondit d’abord à sa question par un oui, puis elle se réctifia en se désolant, disant qu’en fait, elle n’avait pas besoin d’aide. Pourtant, elle avait le regard un peu perdu et cela ne rassurait pas Shiro. Il ne la connaissait pas, certes, mais elle était là, seule, et à vrai dire, cet endroit de la ville n’était pas bien protégé… Il baissa les yeux pour ensuite les fermer, fit un pas en avant et traversa la grille grâce au pouvoir qu’il avait acquis. Cela surprendrait peut-être la jeune fille, mais elle avait aussi un pouvoir, non ? C’était bien une fille du pensionnat… Ou alors, il serait un peu mal. Mais, bon. Il faisait noir et elle ne pouvait certainement pas distinguer comme il le faut l’image de Shiro, bien que ses yeux étaient argentés et ses cheveux presque blancs, ma fois même naturellement. Il s’avança près d’elle, le regarda neutre.

Il lui souri. Il savait bien qu’elle n’était pas ici dans son élément, tout du moins quelque chose n’allait pas. L’adolescent avait un don pour savoir qui allait bien et qui allait mal. En cet instant même, si proche du zoo, cette jeune fille n’était pas bien. Qu’est-ce que cela pouvait être ? Très bonne question. Mais il ne voulait pas entrer dans sa vie privée. Ce pourquoi il s’abstenait aussi à lui demander ce qu’elle faisait ici à une heure aussi tardive, et attachée à la grille du zoo depuis si longtemps. Cet après-midi, elle était là… Une question brûla les lèvres de Shiro et il ne put s’empêcher de la lui poser, en espérant que cela ne soit pas trop personnel.

Ce qu’il ne savait pas, c’est que cela était certainement un point sensible pour elle. Elle avait bien des raisons pour ne rester qu’en dehors du zoo, non ? Si. Mais lui ne le savait pas. Il n’avait pas réfléchit assez avant de lui poser la question. Il n’avait même pas réfléchit du tout. C’était une erreur de sa part, car normalement, il se demandait toujours comment les autres allaient réagir, si cela passerait bien et autres avant de parler à l’interlocuteur. Là, il n’y avait pas fait attention. Il remarqua aussi, peu après avoir posé sa question à laquelle la jeune fille n’avait pas encore répondu, qu’elle n’était pas bien vêtue pour cette nuit fraîche et qu’elle commencerait certainement à grelotter. Si cela était le cas, il lui prêterait sa veste, le temps de l’accompagner à l’endroit où elle habitait. Sûrement au pensionnat, d’ailleurs. Dans ce cas, il se demanda quel âge elle pouvait avoir. Mais toutes ces questions, il les poserait peut-être plus tard…

Miyuri baissa les yeux en se demandant si il la prenait pour une idiotes profondément dérangée. Elle le sentait différent des autres, plus mystérieux, plus obscur, quelque chose qui l'attirait mais trop peur que ce soit un tombeur elle restait méfiante, pire qu'un loup a l'affut elle le fixait. Elle fut presque pas étonnée qu'il traversait la grille. Juste un instant se disant que lui il pouvait faire ca et elle communiquer avec les animaux. Juste un simple instant... Jusqu'à ce qu'elle se rende compte que c'était la première fois qu'elle voyait quelqu'un traversé la grille. Elle resta stupéfaite laissant le fantome s'approcher de lui... Elle réfléchit quelques instants pour ne pas paraitre stupide dans son long silence stupéfait. Est-ce qu'il était bien réel? Ou... elle délirait? Ou peut-etre était-ce un mort vivant...? Une personne aussi mytérieuse... Un vampire? Puis soudain elle se ressaisit en se demandant le jour ou elle se rendrait finalement compte qu'elle délirait avec toutes ces questions ...

"Tu n'es pas aller voir le zoo?"

Ces mots résonnèrent en elle. Elle voulait y aller. Son regard heurta de nouveau le sol. Elle frissonna de nouveau. Elle ne portait qu'un petit pull ligné beaucoup trop grand au niveau des bras et une mini jupe volante quadrillée ainsi que ces chaussettes favorites... Quadrillée jusqu'aux genoux. Que faisait-elle là si elle ne voulait pas visiter le Zoo? Quelle question... Elle hésitait...

- Non... J'irais...

Elle ira c'était vague. Sa voix était faible, elle était faible et incapable... Elle leva son regard vers le sien si froid et mystérieux presque attirée. Puis elle sourit gênée...

- Je comptais y aller quand il y aurait moins de monde...

Elle sourit quelques instants avant de laisser retomber ses bras découragée... Puis elle le regarda d'un air soupçonneux:

- Dit... Tu es bien vivant?

Elle posait la question car elle venait de se rappeler qu'il avait traversé la grille d'une manière ou d'une autre... Presque fantomatique et mystérieusement. Mais si il était humain? Ce ne serait pas la première fois qu'elle confondrait un humain avec quelque chose d'inexistant... Allien... elle en riait intérieurement. Ses grands yeux bruns éclairés par la lune fixait ceux argenté représentant déjà la lune elle même... Elle se rendit compte de la stupidité de sa réaction et rougit légèrement...

- C'est parce que ... Tu... euh... Toi... Traversait la grille et tu es si ... Euh...

Mystérieux, beau, élégant, effrayant... Tâtonnant chaque adjectif potable elle cherchait mentalement un adjectif qualifiable et exact... Elle chercha quelques instant regardant à coté n'osant plus regarder dans les yeux de celui-ci puis elle détourna le regard vers le grand homme et dit d'une petite voix à peine perceptible:

- Unique?

Il y avait des moments, ou Miyuri aurait espéré... Pouvoir disparaitre... Elle n'aurait pas pu expliquer pourquoi... Mais elle était certaine que son interlocuteur lui aurait compris pourquoi...

[ J'ai dit que j'aimais le style du perso =P Pour le perso Haha on va voir xD , quoique j'aime les gens mystérieux *_* *sort*
Bon au prochain post je ferais preuve de moins de stupidité promis x) ]

Elle répondit, après quelques hésitations pourtant. Elle ira ? Lorsqu’il y aurait moins de monde ? Elle attendait donc d’entrer par infraction ? Non… Cela devait être autre chose. Mais elle n’avait pas forcement l’air de vouloir aborder le sujet si facilement. Peut-être que quelque chose lui tenait à cœur ou l’empêchait d’aller au zoo. Il en saurait peut-être plus… Mais ce n’est pas ce qui comptait pour l’instant. Il se tut, on voyait que cette jeune femme avait été quelque peu perturbée à cause de son geste, celui d’avoir traversé la grille sans problème. Ce pourquoi elle lui demanda s’il était bien vivant. Il ne pu s’empêcher de laisser un léger rire dominer le silence qui régnait après sa question. Puis, elle ajouta, apparemment gênée, qu’elle l’avait vu traversé et qu’il était unique. Après quelques bafouillements qui le fit sourire. Cela devenait assez rare, de voir une jeune fille gênée par ce qu’elle disait à Shiro. Cela faisait longtemps la dernière fois… Il se laissa s’emporter un peu dans ses pensées mais se rappela qu’il lui devait une réponse. Il soutint alors son regard, bien que celui de la fille fût baissé sur le sol.

Il ajouta ceci avec un sourire mystérieux. Encore. Tout en lui incarnait le mystère. Peut-être qu’elle était effrayée, ce pourquoi elle baissait la tête lorsqu’elle lui avait parlé ? Il espérait que non. Il ne voulait surtout pas lui faire peur. Puis lui parvint à ses yeux le léger frisson qu’elle du supporter. La fraîcheur de la nuit, sans aucun doute. Il faut dire qu’elle était vêtue d’une mini jupe… Bien qu’elle avait tout de même un gros pull, bien trop grand pour elle d’ailleurs. La veste de Shiro lui tombait jusqu’en bas des genoux environ, elle n’aurait donc aucune peine à emballer la jeune fille presque complètement, non ? Il l’enleva alors, puis la tendit à l’inconnue.

Ce n’était pas une demande, c’était presque une obligation qu’elle mette cette veste sur ses épaules. L’adolescent ne supportait pas de voir des gens pas assez bien habillés à côté de lui, alors qu’il était bien au chaud. Encore moins des filles. C’est pour cela qu’il lui passait sa veste. C’est alors qu’une question lui brûla à nouveau les lèvres. Plusieurs, même. Mais il n’allait pas toutes les poser. Il ne devait savoir qu’une chose, pour l’instant. Ou bien, trouver un endroit. Enfin…

Il regarda aux alentours, mais les rues étaient dépourvues d’un quelconque magasin encore ouvert, ou un simple bar où elle pourrait retrouver une chaleur corporelle normale, ou au moins ne pas glacer sur place. Puis son regard se reporta sur le zoo, où il vu une buvette couverte. C’était peut-être un bon endroit, mais elle n’avait certainement pas envie d’y entrer… Pourquoi ne pas essayer de lui poser la question, après tout ? Que risquait-il, à part passer pour quelqu’un d’attentioné ?

Il la montra du doigt, attendant la réponse de l’inconnue. Il n'avait toujours pas répondu à sa question à propos du pouvoir qu'il avait, mais cela attendra.

Miyuri se tut lorsqu'il rit. Quoique cela ne lui déplaisait pas... elle sourit gênée regardant le sol. Puis souleva de nouveau son regard lorsqu'il sourit et ne put s'empêcher de sourire également les joues légèrement rouge. Elle ne savait expliquer pourquoi il lui donnait un certain stress en elle et pourtant une impression très agréable, son sourire lui avait fait oublié touts les idioties qu'elle avait put dire auparavant. Son sourire était mystérieux presque agréable, Miyuri n'avait jamais pu expliquer pourquoi elle aimait les choses mystérieuses... La musique, le monde de la musique était mystérieux... Pourtant face aux choses inconnues de la vie, aux évènements inexplicable, nostalgiques elle restait calme détendue... Mais là ça devenait un mélange de détente et de stress aggravé mélangée à une sortie incompréhension inexplicable... Elle riait intérieurement d'elle puis il lui passa la veste autour de ses petites épaules fragiles... Elle sentait la chaleur humaine collé a ses vêtement elle fixa l'inconnu avbec ses yeux ronds. Elle voulut dire merci mais rien sortait. Elle se concentra éspérant ne pas dire une bêtise ou bafouiller de nouveau devant le grand homme mystérieux... Dont elle ne connaissait pas son nom...

- M...M... Me... Merci...

Non, non elle n'avait pas froid, plus maintenant. Mais a chaque lettre elle baissa son regard pour terminer au sol. Finalement elle lui sourit gentiment. Fière de ne pas avoir dit de bêtise malgré qu'elle balbutiait maintenant. Elle avait bien plus chaud maintenant. Que dire dans une situation pareil? Une petite fille plantée devant un Zoo en train de le fixer puis débarque un genre mi-fantôme, mi-humain bizarre qui la rendait calme et bizarrement nerveuse a la fois débarque pour lui demander de l'aide et tout ce qu'elle pouvait faire c'est balbutier des imbécilités. Elle soupira certainement pas fière d'elle. Il proposa d'aller a l'intérieure, elle n'était pas contre. Bouche fermée elle mordait presque ses lèvres ayant l'opportunité de l'observer plus distinctement alors qu'il baissait sa garde en regardant autour. C'est vrai qu'il était véritablement beau. A ses yeux elle était presque fascinée... Mais elle tentait de pas montrer sa fascination envers cet inconnu. Croisant les doigts pour ne pas etre tombé dans les caprices de l'adolescence... Ah l'amour! Elle ne confirmerait rien en elle même refusant toutes options. Puis il proposa une buvette. Elle regarda la buvette. Le lieux semblait chaud et agréable... Comparé a l'extérieur... Ou la température chutait de plus en plus vers les températures négatives... Voyant qu'il attendait une réponse elle se raidit directement.

- Je... Oui... Tu décides... Tu risquerais d'avoir froid sans ta... Veste...

Elle avait la mauvaise habitude de fixer le sol puis au dernier mot le regarder un œil interrogateur. Puis elle sourit de nouveau bêtement. elle s'en voulait de ne pas être une fille simple avec des répliques qui sortent seules et si facilement devant les hommes... Elle était plutôt d'habitude a les agresser... Elle n'avait jamais eut l'habitude de rester gentille... bêtement certainement, mais gentille devant un homme inconnu...

- Ce serait bête que tu tombes malade à cause de moi...

Elle rit légèrement avant de terminer net.

- Allons-y...

Elle se retourna et marcha d'un pas saccadé, puis l'attendit. Mais avant ça il y avait une question urgente, très urgente a poser avant qu'elle termine la soirée toute seule a déprimée de ses remarques idiotes... elle se retourna affrontant de nouveau le regard argenté du nouveau inconnu... Elle ne put s'empêcher de rougir légèrement mais elle était persuadé audible ne s'en rendait pas compte...

- En fait... Comment t'appelles-tu?

Se rendant compte qu'elle lui avait posé la question avant même d'avoir présenté le sien. Elle voulu se rattraper mais mordit de nouveau ses lèvres de peur de dire de nouvelles bêtises...

C’est ce qu’il lui avait répondu lorsqu’elle le remercia pour sa veste. Et alors il lui proposa d’aller dans la buvette à l’intérieur du zoo, ce à quoi elle répondit en hésitant un peu. Il risquerait d’avoir froid, disait-elle. Il souri alors, quelque peu amusé par ce qu’elle disait à chaque fois qu’elle prononçait des phrases. Elle était étrange, elle aussi. Unique également. C’était sympathique, de temps à autres, de croiser quelqu’un dans son genre. Mais, ne nous attardons pas là-dessus. Il voulait une réponse concrète et, quelques secondes après, elle le lui donna. Elle fit même un pas en avant et Shiro la suivit, derrière elle. Se rendait-elle compte que la grille était fermée ? Elle aurait un léger problème si elle se la prenait en plein figure… Elle était à quelques pas de la grille et, pendant qu’elle lui demanda comment il s’appelait, il se positionna entre la grille et l’inconnue.

Il la fixa un instant dans les yeux, puis regarda la grille fermée à clé avec un cadena, qu’il avait pourtant traversée sans aucune difficulté grâce à son pouvoir qui lui permettait de traverser les murs et de se rendre transparent lorsqu’il le souhaitait. Il s’attarda à nouveau sur la jeune fille.

Elle avait peut-être foncé dans l’inconnu en pensant qu’elle pourrait entrer par infraction, mais cela était bien plus simple si Shiro la faisait entrer de lui-même. Il lui fit alors un léger sourire, puis lui prit gentiment le poignet, afin que son pouvoir l’enveloppe également. Là, il traversa la grille suivit de cette inconnue apparemment intriguée par le fait qu’elle pénétrait dans le zoo d’une manière quelque peu bizarre. Une fois de l’autre côté, il la lâcha.

Il avait posé cette question tout en continuant à marcher en direction de la buvette qui se trouvait à une dizaine de mètres de là. Ils y arrivèrent en peu de temps, mais il n’y avait aucune lumière et les boissons étaient certainement enfermées. Enfin, cela n’était pas un problème pour le jeune homme. Il regarda la jeune fille avant d’entrer dans la buvette et allumer la lumière. Une salle de taille moyenne rien que pour eux !

[ Nous avons tous nos moments de faiblesses -_- *sort*
-> Pas grave x) dit rien a voir juste par curiosité parce que c'est dans ta signature... aimerais-tu fascination (=twilight) *_*? ]

Miyuri regardait l'inconnu se placer devant elle, ne comprenant pas trop pourquoi il lui avait barré le chemin un instant puis le regarda dans les yeux... Shiro... Quel beau prénom... Le son de son nom résonnait joliment à ses oreilles sensibles aux mélodies... Un prénom mystérieux et doux à la fois... Léger et simple. Mais trêve de description... Il lui demanda comment elle allait traverser la grille... elle s'était à peine rendue compte qu'il y avait une énorme porte ferrée qu'elle avait pourtant remarquée avant... elle regarda la taille de la grille de sa petite taille... Les portes de l'enfer. Cette pensée lui était venue seule et sans qu'elle puisse l'expliquer. Ses yeux qui regardaient vers le haut cherchaient un moyen de traverser cette hauteur sans paraitre ridicule... Grimper? Non, elle tomberait minablement de l'autre coté... Forcer le cadenas? Avec sa fameuse force extraordinaire pour une puce... Certainement pas... Elle était de plus en plus concentré sur le moyen d'entrer tout en fixant le haut...

- Euh...

Ce fut sa réponse pendant quelques instants... Euh. Ce qui voulait évidemment tout dire : je ne sais pas je cherche... C'est alors qu'elle sentit une prise douce sur sa main et fonça vers la grille pendant un instant elle voulu qu'il la lâche et elle lui jurerait de trouver une autre solution... Qu'elle aurait pas trouver... Ses mots ne sortaient pas juste un petit...

- Tu ne va pas....

Et elle ferma les yeux trop effrayée de se ramasser la barre de métal en pleine figure. Elle s'imaginait pendant quelques instants avec une trace rouge sur le visage... Quand elle se rendit compte qu'elle n'avait toujours pas heurter de barre elle ouvrit un œil, puis l'autre. Elle était de l'autre coté. Il la lâcha et continua d'avancer. Miyuri regarda derrière elle et vit qu'elle était bel et bien de l'autre coté... Elle ne savait pas comment mais elle était de l'autre coté... Shiro était en effet l'unique à l'avoir fait passer de l'autre coté. Voyant qu'il avait pris de l'avance elle accéléra le rythme et manqua de trébucher mais se rattrapa de justesse... Puis droite, elle répondit d'une petite voix:

- Miyuri...

Shiro regarda Miyuri quelques instants. elle prit un certain plaisir a plonger son regard de nouveau dans le sien presque hypnotique puis il entra dans le bar et alluma toutes les lumières... Elle le suivit tout en regardant autour d'elle. Vide... Un pièce de taille moyenne pour eux... Ils étaient seuls. Elle se raidit à cette idée, depuis quand elle se retrouvait dans un endroit seul avec un inconnu qu'elle venait de rencontrer... Puis se rendit compte que depuis qu'elle était au pensionnat... Ça lui était déjà arriver quelque fois. Mais pas de la même manière. Cette fois était... différente. Il y avait quelques chaises éparpillées et le long du mur des long banc entouré de couche épaisses et mou a la vue. Elle s'approcha du banc sans s'asseoir dessus, avant elle se retourna vers Shiro. Hésitante à lui poser des questions son regard dévia brusquement sur une des tables parmi les autres... Puis d'une petite voix elle lui demanda.

- Shi... Shiro...

Quel suspense! Pourquoi était-elle nerveuse... Elle n'en savait rien mais cette foiis-ci si elle rougissait il le remarquerais...

- Que faisais-tu au Zoo à une heure si tardive?

Elle regardait toujours la table mais a fur et a mesure qu'elle citait sa phrase son regard vint se planter dans le sien. C'est vrai que les yeux de Shiro étaient beaucoup plus fins, plus mystérieux que les siens qui n'étaient que deux grandes noisettes... Sous la lumière artificielle ses yeux étaient moins éclatants que sous la lune mais toujours aussi beau... Elle se ressaisit en rajoutant presque en balbutiant...

- C'est... C'est parce que généralement il n'y a personne dans le Zoo dans ces heures ... là... Donc ...

Cherchant d'autres excuses pour se rattraper elle se rendait compte qu'elle s'enfonçait...

- Je me demandais si... Enfin tu...

Puis son regard tomba sur le sol presque abbatu par sa nullité.

- Je n'en ai aucune idée...

La remarque de la jeune femme lui fit sourire. De plus, elle avait rougit, ce qu’il remarqua tout de suite, et cela l’avait touché. Certes, il ne savait pas la raison pour laquelle ses joues s’étaient empourpées, mais c’était mignon. Il faut dire qu’en général, les garçons n’étaient pas insensibles aux filles qui rougissaient. Enfin. Elle lui demanda ce qu’il faisait au zoo à une heure si tardive… Il pouvait lui retourner la question, d’ailleurs ! Elle aussi été restée près de la grille durant plusieurs heures, sans pour autant entrer dans le zoo. Mais, cette fois-ci, il ne voulait pas l’embêter en reportant toujours sa question à la sienne. Il patienta d’abord un instant, puis elle continua à parler comme si elle devait s’excuser de ses paroles, comme si elle cherchait un contexte quelconque pour lui prouver la raison de sa question. Or, il n’y en avait pas forcement besoin. C’était une question comme les autres ! Pourtant, la jeune fille avait l’air de le prendre autrement. Une nouvelle fois, elle baissa la tête vers le sol, comme si elle se sentait bête de poser ce genre de questions.

Il s’était stoppé, mais avait noté mentalement que ce n’était peut-être pas une réponse suffisante. Se balader était bien vague et cela n’expliquait pas la raison pour laquelle il se trouvait ici, revenant vers la grille, jusqu’à qu’il croise cette jeune inconnue près de la grille. D’un coup, il se demanda si elle venait ici souvent, si elle restait éternellement chaque jour devant ces barreaux. Il allait certainement lui poser la question, une fois qu’il aura complètement répondu à la sienne.

Ce n’était pas vraiment la même raison qui l’avait entraîné ici, mais bon. Il ne mentait pas, dans un sens. Au départ, il voulait être entouré, mais cela s’est avéré être quelque chose de bien plus désagréable qu’il ne l’imaginait en venant ici. Cette foule le bousculant, le regardant de travers, ces enfants le montrant du doigt, ces pré-adolescents se chuchotant des choses à son passage. Il supportait toute sorte de moquerie, mais à une certaine dose. Il se demanda d’ailleurs pourquoi il n’avait pas encore quitter le zoo à ce moment là. Il attendait d’être seul, sûrement. Mais une fois qu’il l’était, il voulait partir. Jusqu’à qu’il voie Miyuri… Là, il avait de nouveau changé ses plans pour se retrouver à la buvette avec elle. Mais tout cela, elle n’était pas obligée de le savoir.

Après tout, cela était bien plus choquant de voir une jeune fille seule à l’entrée du zoo qu’un adolescent capable de se défendre livré à sa solitude en regardant la lune qui brillait ce soir là, non ?= Pour lui, dans tout les cas, cela l’était. Mais il faut avouer qu’il était assez bizarre. Il l’a toujours été. Depuis sa plus tendre enfance. Seulement, on le prenait pour un roi. Il avait tout ce qu’il voulait, quand il le voulait. Un gamin n’aurait pas pu demander mieux. Aujourd’hui, c’était différent. Il avait grandit, était devenu mature. Ce n’était plus le même petit bambin à son papa. Il soupira et chassa ces idées de la tête, s’asseyant à côté de Miyuri sur le banc qu’elle avait choisi. Puis il fixa le bar. Elle avait peut-être envie d’une boisson chaude… Certes, l’intérieur de cette buvette était plus agréable que la chaleur de l’extérieur, mais cela n’était toujours pas le grand idéal.

[ Yes >< *a lu les 3 livres d'une traite et attend impatiemment de pouvoir lire le 4 eme pendant les vacances ainsi que la sortie du film* Mwahaha j'adore ><*

Miyuri se sentait mal en elle meme. Se demandant ce qui lui arrivait. Elle n'avait jamais été douée avec les garçons. si doué pour elle était de rester là à regarder l'homme en souriant tout en mettant en évidence les cotés positifs de ses aspects... Ses qualités... Miyuri était plutôt dans le sens inverse, mettant d'abord en évidence ses défauts... Puis les qualités apparaissaient peut-être... Elle se souvenait encore des rencontres avec des garçons de primaires qui lui avouaient son amour et elle s'enfuyait comme inquiète et non-confiante ... Elle avait pitié d'eux certes... Mais elle ne le montrait pas. Elle n'en avait pas envie. elle préférait les choses comme ca. Elle avait évolué depuis et répondait avec plus de politesse et élégance face aux minces propositions qui lui venaient. Elle n'avait jamais véritablement trouver une personne qui lui plaisait particulièrement... Peut-être une qui ne comptait pas réellement elle était jeune... Elle n'était pas spécialement envieuse qu'on la remarque, elle voulait juste qu'on l'apprécie pour son talent, pour ce qu'elle était... C'était difficile... Elle était trop peu sure d'elle. Elle concevait un monde ou elle s'était enfermé dedans encore sous la protection de ses parents morts... Mais petit à petit elle se rendait compte des réalités... Elle ne pouvait plus vivre dans le passé... Elle ne pouvait plus que jouer...

Il se baladait... rien de plus logique, excuse souvent utilisée pour des situations pareilles, cherchant le calme et la tranquillité il préférait être seul... Miyuri le comprenait... Elle commençait à avoir l'habitude de croiser son regard sans rougir brusquement. Elle le confondait a la beauté de la lune et aux mystères des étoiles, sombre et unique... Elles avaient toutes une histoire... Ces étoiles...Sombre... Divaguant elle se rendit compte qu'il lui posait une question. Que faisait-elle là?...

- Tu t'es déjà demander pourquoi on enfermait des animaux pour la nouveauté, la vision, la réalité en face... Et si finalement ses animaux n'étaient pas mieux libres...

Son regard se faisait peu à peu sombre ne quittant pas le sien, on pouvait percevoir une larme de désespoir dans ses yeux bruns... Elle pouvait entendre leur envie de liberté de la buvette... Elle était juste à coté... Puis voyant que tout ce qu'elle disait n'avait pas de sens elle regardait le bar d'un oeil mal à l'aise. L'espace d'un instant elle était certaine qu'il comprendrait... Mais il ne pouvait pas comprendre. Les hommes ne pouvaient pas comprendre. Parce qu'il ne savaient pas communiquer avec ces animaux et voir leur peines... Certains avait une perception d'autres sombraient dans le vague de la vie. La vie... Ha! Quelle grand mot philosophique... Miyuri s'en posait déjà pleins de questions sur la sienne... Elle sourit, un sourire désolé... Peu vrai... Forcé et pourtant facile a la vue de ses yeux argentés...

- C'était la seule pensée qui me préoccupait...

Puis elle voulu récupérer. En disant que c'était peut-etre stupide... Mais ca ne l'était pas... elle ne comprenait tout simplement pas. La société avait besoin de toucher le nouveau du regard en vrai... Une expression peu française... Mais qui voulait tout dire... Voir en vrai signifiait plus que voir dans un livre... Pour eux, pas pour elle, elle aimait lire des livres ou les lions, les girafes regardaient la savane a leur pieds.... Libre et rois....

Elle éternua un petit "atchoum" aigu puis elle renifla soulevant son regard vers le sien... Puis sourit de nouveau bêtement...

- Désolée...

Il lui demanda à boire, elle n'avait pas soif... Juste envie de le connaitre... Refusant toujours cette idée qu'elle serait tombée sous le charme d'un bel inconnu elle restait toujours aussi têtue...

- Non merci... J'ai pas réellement soif... Juste... Froid.

Se rendant compte qu'elle portait toujours sa veste elle rougit de plus belle et tenta de se ratrapper...

- Mais ta veste me réchauffe parfaitement! J'ai presque plus.... Atchii...

Elle renifla de nouveau se maudissant d'avoir rester dehors sans bouger....

- ... Snif.... Froid...

Meuteuse...

Il avait lâché cela d’une traite. Elle pensait peut-être qu’il ne pourrait pas comprendre du tout ce qu’elle ressentait, mais une part de ce qu’elle disait était faux. Qui, après tout, même animal, voudrait être enfermé dans une cage pour le bonheur de ceux qui viennent les observer ? Personne, semblerait-il. Shiro le savait bien. Cependant, il était sûr qu’il n’éprouvait pas ce qu’éprouvait Miyuri. Par ses paroles, il en avait déduit qu’elle avait un pouvoir quelconque en relation avec les animaux. Quoi ? Il ne le savait pas, mais cela la touchait énormément qu’ils soient en cage… Ce qu’il comprit à moitié. Du coin de l’œil, il vit une larme au bord des yeux de la jeune fille, ce qui ne le laissa pas indifférent. Il sortit un mouchoir de sa poche de pantalon et lui essuya les gouttes de sel qui s’apprêtaient à tomber.

Il lui fit un sourire rassurant, ou du moins il essaya. Ce n’était pas tellement son point fort, de réconforter les gens. Mais au moins, il essayait. Qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Il fallait donc mettre les chances de son côté.

Puis, le suivant de la conversation le fit sourire sincèrement. La jeune fille avait froid, mais elle se débrouillait pour prouver le contraire… Seulement, ses éternuements dans ce lieu où ils étaient seuls n’étaient pas discrets. Sans dire un mot, il se dirigea vers le bar, prenant du lait dans un frigo fermé à l’aide de son pouvoir. Il prit également une tasse, du chocolat en poudre et fit chauffer le lait dans ce qui ressemblait à un micro-onde. Il laissa un instant, puis le retira et versa le chocolat qu’il brassa à l’aide d’une cuillère prise dans un tiroir également fermé à clé. Il revint avec, s’asseyant aux côtés de la jeune fille, puis il lui tendit la tasse.

Il attendit qu’elle boive sa première gorgée afin de lui sourire. C’était bien. Cela allait un peu la réchauffer. Shiro pariait qu’elle avait les mains glacées. Les nuits d’automne comme celle-ci n’était pas agréable pour la température du corps humain… Et encore moins pour une fille ! Pauvre d’elles, avec leur changement de degrés on ne sait quand… Bref. Il la regarda cependant d’un air inquiet. Allait-elle rentrer seule, une fois qu’elle en aura marre d’être ici avec lui ? Elle n’aurait donc pas la veste et ses efforts pour se tenir au chaud seraient vins… Shiro réfléchit un court instant et déduit qu’il était préférable de la raccompagner lorsqu’elle voudra rentrer.

Il ne voulait pas non plus la forcer à rentrer avec lui… Surtout que, la plupart du temps, les filles avaient peur de Shiro, enfin… Peur dans le sens de se retrouver seule avec lui. Elles le prenaient souvent pour un pervers, alors qu’il n’était pas ainsi. Enfin. Depuis le temps qu’il ne s’était pas rendu seul quelque part avec une fille. Peut-être que les modes avaient changées et que les filles adoraient les pervers… Il secoua sa tête pour vider ces pensées bizarres. Qu’est-ce qu’il allait s’imaginer ? Ce n’est pas comme s’il avait loupé un siècle sur terre !

Il ne comprenait pas... Elle en riait intérieurement, ca ne l'avait pas étonnée, elle en était certaine qu'il ne comprendrait pas... Les fausses gouttes qui commencèrent a perler le long de sa joue furent vite retirée par Shiro. Un certain plaisir lui parcouru le corps au toucher mais elle ne fit pas attention. " Ne pleures pas". Mais elle ne voulait pas pleurer... Elle n'avait aucune raison de pleurer...

Puis il alla lui préparer une tasse chaude de Cacao. Elle le regardait agir... Ne sachant que dire. elle avait pourtant des tas de questions qui lui trottinaient dans la tète... Elle sourit en regardant le sol puis qu'un d'un regard détendu elle le regardait agir. Elle se sentit souvent inutile. A cette idée son sourire disparu en une fraction seconde: elle servait à rien. Elle lui avait emprunté sa veste et il lui préparait a boire... Et elle? Elle restait là et le regardait agir... Oops... Que faire elle regarda autour d'elle... Tout était fermé... Pas moyen de sortir quelque chose... Son regard s'éblouit lorsque son regard croisa dans un coin... Un piano. Un petit certes.... Mais il était là... Ses yeux s'illuminèrent. " Je ne sais pas si tu aimes le chocolat...". Elle se retourna vers Shiro qui lui offrait une tasse chaude. Elle la prit dans ses deux petites mains et vu qu'il l'observait avec insistance, elle but quelques gorgées ce qui le fit sourire. Elle le regarda avec un certain calme et un réconfort... Et de sa petite voix...

- Me... Merci...

Elle but encore quelques gorgées jusqu'à ce qu'il prononce le mot " rentrer". RENTRER? MAINTENANT? Miyuri manquât de s'étrangler en buvant sa tasse. Elle leva son nez de la tasse le regardant avec un oeil coupable. Elle posa la tasse vide sur la table et d'une voix assurée presque menaçante.

- Je refuse catégoriquement...

Puis comprenant qu'il risquait de confondre le fait qu'elle refusait elle fit des grands signes de la main mais sa voix perdit de la confiance et tout fut confus....

- Non! Je veux dire... Euh... Je veux bien retourner avec toi ca me ferait très plaisir même...

Elle regardait ses mains qui se serraient de plus en plus fort, au point de s'enfoncer ses ongles inexistant dans sa petite main. Puis elle le regarda rouge...

- Pas que je sois amoureuse de toi bien sure!

Elle restait blême sur cette dernière confusion puis regarda le sol en soupirant. Elle se sentait mentir... Mais au fond d'elle, elle avait l'impression qu'il était mieux d'accepter cette décisions... elle s'enfonçait....

- Je voudrais te remercier pour ce que tu as fait pour moi ce soir....

Son regard se déposait sur le sol. Cette phrase fut citée sur un ton plus confiant et sincère. Elle leva un regard timide. Il était différent. Elle s'attendait à ce qu'il refuse de la conduire finalement... D'une voix incertaine elle demanda dans un sourire forcé après toutes ses bêtises...

- Aimes-tu la musique... Mais différente de la modernité... Plus calme...?

Elle le regardait... Espérant qu'il ne fuit pas...

Shiro fut d'abord étonné lorsqu'elle refusa qu'il l'accompagne, mais il comprit la raison de sa désaprouvation. C'était normal, après tout. Qui aurait accepté de se promener en sa présence? Mais il fut encore plus surpris lorsqu'elle précisa qu'elle ne refusa pas pour le fait que cela soit lui qui l'accompagne... Il ne comprenait pas très bien tout ses mots, mais ce n'était pas bien grave. Ils décideraient plus tard de la rentrée de Miyuri. Ils avaient encore le temps, non?

Elle le remercia également pour ce qu'il avait fait pour elle ce soir... De quoi parlait-elle? De la veste et du chocolat chaud? Voyons... Tout cela n'était rien du tout. Mais il approuva avec un hochement de tête et un sourire. Mieux valait accepté que l'on nous remercie plutôt que de contre-dire et finir en bataille. Et puis, cela lui faisait tout de même plaisir, de se faire remercier ainsi, bien que cela n'en valait pas la peine. C'était la moindre des choses, lorsqu'on voyait une jeune fille dans cet état, ayant froid... Et puis, elle n'allait pas très bien, à cause de ces animaux enfermés... Il fallait la comprendre, bien que cela était peut-être difficile.

Il n'ajouta rien d'autre jusqu'à ce qu'elle prenne la parole pour lui demander s'il aimait la musique. Cette question était vraiment bien placée dans la conversation? Il eut un petit sourire. Elle avait certainement toutes ses raisons de le lui demander. D'un coup d'oeil, il regarda la pièce. Un piano? Elle devait certainement l'avoir vu... Elle était donc pianiste? Voilà qu'ils avaient un point commun. Shiro aimait beaucoup le piano aussi, bien qu'il avait arrêté d'en faire à l'âge de ses seize ans.

Il aimait beaucoup de musiques, mais si cela était vraiment au piano qu'elle allait jouer, il préférait les sons doux. Le piano était fait pour cela, d'après lui... Pour jouer des mélodies entrainantes, mystérieuses et calmes... Il s'impatienta de voir son talent de pianiste.

[Maaaaaah ch'est pas grave nous avons tous nos moments de faiblesses xD Mwahahahaha t'as intérêt a te rattraper >< *se ramasse la pantoufle rose xD* Je rigolais T_T je te pardonne x)]

Miyuri vit Shiro lever un regard vers le piano. Elle comprit qu'il savait qu'elle jouait de du piano... Sinon elle n'aurais pas poser la question... Quoiqu'elle aurait pu lui offrir tout bêtement un CD... Mais bon apparemment il avait juste... Elle sourit quand il lui répondit aimait surtout les musiques calmes... Elle réfléchissait a un morceau qu'elle pourrait jouer de beau, calme et peut-être un peu plus récent et tomba sur la mélodie de Titanic... Elle se tourna vers le piano. Enleva délicatement la veste et la déposa sur une chaise. Et comme attirée par le piano elle s'avança d'un pas lent vers le piano; comme si elle venait de découvrir un trésor, une beauté unique. Elle sourit calmement, elle avait un sourire sincère, unique, différent comme si on venait de lui offrir un cadeau qui l'avait rendue émue... Mais elle avait changé de comportement... Elle semblait beaucoup plus sure d'elle. Elle enleva le couvercle qui recouvrait les touches. Elle le souleva puis prit une chaise derrière elle. Elle s'assit toujours aussi silencieuse puis déposa les doigts sur les touches, elle se tourna vers Shiro et d'un sourire détendu elle lui dit:

- J'espère qu'elle te plaira...

Elle lui sourit toujours aussi attirée par ses yeux iniques au monde et si pale. Puis regarda les touches. Elle ferma les yeux. Posa ses doigts et les fit glisser jusqu'à leur place respective... Elle prit une inspiration puis commencèrent les premières notes. Les yeux toujours fermés. Elle connaissait le morceau par coeur [HS Tiens pour écouter xP : https://www.youtube.com/watch?v=E8nXoGmqwWU&feature=related ] . Ses doigts jouaient sans soucis. Un certaine liberté s'empara d'elle. Libre, le seul mot qui lui parcourut l'esprit pendant un instant. Elle pouvait maintenant distinguer le visage de sa mère dans sa mémoire. Elle était jolie avec ses yeux bruns et son sourire d'ange jouant sur la scène emportée par sa musique. Miyuri se sentit profondément seule avec la musique. Comme si la pièce fut vidée noire. Elle jouait les yeux fermés. Mais les expressions du visage variaient la tristesse profonde, une certaine envie de pleurer l'envahit. Elle ne savait plus si elle pleurait pourtant elle avait l'impression qu'on lui glissait un doigt le long de la joue, elle voulut que ce soit Shiro juste un moment puis cette idée disparut. Elle savait qu'elle avait des larmes. Pourquoi pleurer pour un morceau de piano... Elle savait que c'était absurde, elle comprenait... Mais elle, elle savait pourquoi . Des souvenirs éparses de ses parents lui revinrent a l'esprit. Comme si la musique lui apparut comme une histoire...
-Miyuri!
- Ouiiiii!
- Papa noel est passéé!!!
Miyuri descendit a une vitesse inconcevable les esclaiers. Elle venait à peine d'avoir 7 ans durant l'année et elle courait de toutes ses petites jambes à travers le salon... Un magnifique piano. Son premier piano. Miyuri sursauta de joie et rigolait puis se jeta dans les bras de ses parents... Son premier piano...
Elle se souvint également du moments ou elle tappait ses premières notes sur le piano tout en citant les notes avec sa mère, elle jouait frère jacques...
- Do! rè mi do do rè mi do mi fa sol mi fa sol sol la sol fa mi do sol la sol fa mi dooo dooo sool dooo!
-Tu fais des progrès a ce que je vois...
La voix de sa grand mère tremblait toujours mais était toujours aussi chaleureuse...
Puis elle se souvint également lorsqu'elle rentra de l'école et sa grand mère pleurait sur la table de salon...
- Mami Mami!
La police était là aussi...
- Nous sommes désolés mademoiselle...
Ses parents morts dans un accident... Elle ne pouvait pas les croire... Elle reculait tout en ne cessant pas de prononcer " Non, voous mentez, Non..." Elle pleurait de toutes ses larmes enfermée dans sa chambre avec son piano. Elle pleurait sur son piano. Elle avait joué tout les morceaux les plus déprimants qui lui passaient par la tete... Les plus tristes... Elle s'était enfermée dans sa chambre. N'allant plus à l'école... Ses amis l'avaient appelé lui envoyait des SMS lui souhaitaient de tenir le coup, que ca passerait... C'était passer dans le journal ils étaient tous au courant... Miyuri aurait voulu les voir passer la porte en la serrant fort dans ses bras mais ils ne venaient plus... Ils ne viendraient plus... Leur enterrement était aussi sombre que ses musiques...

Les dernières faisaient leurs apparition et Miyuri rouvrit les yeux pleine de gouttelettes... Elle sourit puis termina la dernière note d'un doigt léger... Et sourit puis sécha les larmes puis ne tournant pas le regard elle regarda le piano...

Shiro fut de suite émerveillé lorsque Miyuri commença à jouer My Heart Will Go On au piano. Titanic, pour faire court... Elle le jouait si bien. Elle avait certainement un don pour le piano, car on pouvait avoir l'impression qu'elle était née avec. On pouvait également voir qu'elle y tenait, que cela avait une place dans son coeur. Cela faisait plaisir au jeune homme qui l'écoutait attentivement, sans dire un mot.

A la fin de la chanson, il fut très ému. Sans en pleurer, car il n'était pas du genre, mais très ému quand même. Miyuri ne relevait pas la tête, ce pourquoi Shiro commençait un peu à s'inquiêter. Il se leva et marcha vers elle, s'accroupit pour que son visage soit un peu plus bas du sien, elle étant encore assise sur le petit tabouret. Il ne put s'empêcher de regarder ses yeux et de remarquer qu'une larme perlait sur sa joue. C'était la soirée! Cela lui faisait de la peine. Etait-ce la chanson, ou elle pleurait pour un souvenir qu'elle avait eu par le passé et qui lui avait encore marqué jusqu'à aujourd'hui? La question le tourmenta, mais il ne la posait pas cependant. C'était indiscret et il ne voulait pas que cela la blesse encore plus. D'un geste doux, il passa son doigt sur la joue de Miyuri pour lui enlever la petite goutte de sel qui y tombait, puis lui souri.

Il lui souri une nouvelle fois, plus l'aida à se lever du piano. Ils se dirigèrent vers le banc où ils étaient assis avant et, voyant qu'elle n'allait toujours pas au mieux de sa forme, il lui remit la veste qu'il lui avait prêtée en lui frottant légèrement l'épaule.

Il faut dire qu'il s'inquiêtait. Voilà deux fois en une soirée qu'il voyait Miyuri pleurer et cela ne le rassurait pas du tout. Elle souffrait. Et de plusieurs choses, en plus. Shiro n'aimait pas cela du tout. Il ne se connaissait pas, certes. Ils n'étaient même pas amis, ils ne savaient rien l'un de l'autre. Et pourtant, cela ne lui faisait pas du tout plaisir, un pincement au coeur de savoir qu'elle n'avait pas eu que de bons souvenirs. A croire que le pensionnat l'avait rendu bizarre, pas comme avant. Commençait-il à s'en faire un peu plus pour les gens qui l'entouraient? Etait-ce une mauvaise chose, au fond? Mais il était gentil... Alors qu'avant, il était indifférent des autres. Il n'aurait pas forcement aidé une jeune fille comme elle, même s'il en ressentait peut-être le besoin. A croire que c'était bien, ce changement...

Miyuri sentit le doigt léger de Shiro lui passer sur la joue. Elle était encore ailleurs. Comme emportée par la mélodie il fallait le temps qu'elle retourne sur terre. Pourquoi elle avait pleurer? Le monde des souvenirs lui était lointain. Elle ne se rappelait plus du visage de sa mère. Juste une tache floue sur une scène à peine visible, oui une tache floue. Oubliée. Elle se sentait revenir sur le chemin de la terre. Elle avait eu trop d'émotion. Elle n'avait dit mot. S'était levée. Regardé le beau visage d'une neutralité impressionnante. Elle était à peine ressortie de ses souvenirs. Elle savait qu'elle ne devait pas retourner dans le passé. Et pourtant elle ne voulait plus pleurer. Après la mort de ses parents. Elle s'était dite que pleurer était quelque chose qu'elle ne ferait plus. Elle ne méritait pas de pleurer. Et pourtant là elle ressemblait plus à une pleurnicheuse qu'autre choses. Elle se critiquait un bon moments, s'injuriant le temps que ces moments passent. Mais maintenant elle était plus calme. Elle s'était retrouvée sur un banc avec une veste sur le dos regardant Shiro presque somnambule.
*Ca va aller?*
Mais de quoi est-ce qu'il parlait? Miyuri eut comme un choque chronologique. Elle venait de l'antiquité et se retrouvait face à un humain moderne. Ses yeux s'ouvrirent comme si elle venait de voir un extraterrestre.

- Je ... Pardon! Je ne voulais pas pleurer... Je vais parfaitement bien! Je suis juste bouleversée mentalement... Enfin tu t'es surement rendue compte...

Elle fit un sourire vers le bas en se disant que ca ne servirait à rien. Elle le regarda dans les yeux puis sourit avec tout le plaisir qu'elle pouvait lui offrir...

- Merci.

Elle regarda le sol se rendant compte que la beauté de son visage ne disparaitrais pas en un morceau et eut un soupire intérieure profond. Puis elle leva son regard vers le sien si argenté et sourit de nouveau mais cette fois-ci elle fut plus discrète...

- Dit Shiro... Est-ce que... Tu... Euh... Je voudrais savoir qu'est-ce qui t'as amené au pensionnat...

Elle avait de nouveau descendu son regard. Ses yeux faisaient effet balle de ping-pong en descendant en fin de phrase puis remontaient incertain vers les siens. Elle le fixait dans ses yeux presque engloutie par la beauté de l'océan argenté... Elle se rendit compte de l'indiscrétion de sa question puis ouvrit sa bouche légèrement tentant de se rattraper... Mais pour dire quoi? Tu n'es pas obligé de répondre? Pourtant elle voulait une réponse... Des mots sortirent naturellement de ses lèvres...

- Je voudrais mieux te connaitre.

Ses yeux fixaient toujours l'infini océan presque trop attirée pour s'en détacher. Elle était calme et semblait plus sérieuse...

[Désolé de la petitetée xD de se post... T_T je préfère attendre que ton perso réagisse x) mais désolé T_T]

Elle était dans un autre monde. Laissée dans ses souvenirs. Il lui laissa un instant, puis elle lui demanda ce qui l'avait emené au pensionnat. Il écarquilla légèrement les yeux, puis se rattrapa. Il prit deux minutes à réfléchir, durant lesquelles elle lui avait dit qu'elle voulait mieux le connaître. Il soupira. Devait-il vraiment lui raconter cette histoire? Elle risquait peut-être d'être touchée elle aussi, en sachant des informations trop personnelles sur la société secrète... Il la regarda sérieusement.

Voyant la curiosité dans ses yeux, il se dit qu'elle s'en fichait peut-être. Elle avait envie de savoir, cela se voyait. Il soupira une nouvelle fois puis réfléchit encore. Son père avait été tué parce qu'il savait trop d'informations. Si Miyuri en savait aussi, cela était possible qu'elle se fasse tuer à son tour... Mais encore fallait-il qu'ils trouvent le pensionnat. Avec les pouvoirs que tout le monde avait, la société secrète ne pourrait pas faire le poids. Il n'empêche que si elle sortait du pensionnat, elle pourrait être repérée... Cela l'inquiêtait. Mais elle avait l'air sûre d'elle, prête à entendre l'histoire. Et Shiro était assez en confiance, étonnement. C'était bien l'une des premières et en fait certainement le dernière fois qu'il racontait sa vie.

Il retira son t-shirt de sorte à être torse nu, on pouvait alors voir une espèce d'étoile bizarre gravée au fer rouge vers sa clavicule. Mais, étant donné qu'il avait démissionné, elle était recouverte d'une croix qui voulait dire qu'il ne faisait plus partie de la société. C'était un rituel. Tous les membres avaient ce tatouage. Cela avait été une épreuve difficile à passer. Et c'était la première fois qu'il en parlait. Il sentit un soulagement à l'intérieur de lui, un poids qu'il avait enlevé. Mais il avait peur pour Miyuri, maintenant. La société serait certainement au courant qu'elle savait déjà trop d'informations.

Il s'évada dans ses pensées un instant, ne remettant toujours pas son t-shirt. Il n'avait pas froid. Il laissa donc son torse pâle à découvert. Cela ne le gênait pas. Il avait la flemme de le remettre et puis, comme ceci, elle pourrait regarder le tatouage autant qu'elle le voudrait. Puis, impoli, il lui posa la même question, après avoir ajouté quelques petites paroles.

Il fixa avec intention son regard brun noisette, ces grands yeux innoncents. Qu'allait-elle lui raconter?

[*poupée* T_T xD C'est pas grave de tout de façon je comptais te forcer à raconter cette histoire =P =P ]

Sa première réaction fut un soupire. Miyuri sentit con coeur se serrer. elle voulait absolument savoir. Elle mordit sa lèvre inférieure et le regarda avec un regard plus insistant...
*Tu risquerais d'être toi aussi poursuite...*
Son visage était pale. Cette phrase était d'un choque... Mais son regard se fit plus insistant... Elle était sure qu'il craquerait. Elle n'avait pas peur. Pour lui elle avait une envie profonde de tout savoir. Elle était prête a tout. Pourquoi un sentiment si profond et si dure... Elle serait ses mains contre sa poitrine et le regardait toujours aussi profondément...

Finalement il craqua. Il raconta son histoire... Une histoire bizarre... Il était donc un surdoué. Fils d'une famille riche. Plus son histoire avançait plus Miyuri semblait être pris dans l'histoire. Donc lui aussi il avait un père décédé. Il ne parla pas de sa mère... Miyuri elle ses deux parents étaient mort... La société tuaient des gens. Miyuri finit par ressentir les sentiments qu'éprouvait Shiro. Une horreur. Une cruauté. Finalement elle comprit, pourquoi il était si sombre si mystérieux. Un déclic. Il n'avait jamais eut une vie facile. Surdoué a l'école et à ses 16 ans il fut directement envoyé pour travailler. Il a peine pu profiter de la vie. Il devait surement beaucoup travailler à l'école pour avoir ses beau points...Il n'a peut-être jamais connu le laisser-aller. Ce qu'éprouvais Miyuri face à un piano. Il enleva son t-shirt laissant paraitre une sorte d'étoile rouge par les réaction du corps... Miyuri du se retenir pour ne pas s'évanouir. Il laissa son t-shirt sur le coté laissant son torse pale a l'air. Elle eut soudain comme une envie de toucher, juste de toucher, ou de se coller contre elle se retint toujours en le fixant dans les yeux. Son regard était sombre. La mort lui était donc indifférente maintenant... Miyuri paraissait beaucoup plus calme et intéressée... Il avait mis sa vie en péril en lui racontant l'histoire... Mais que dire... Elle ne s'en inquiétait pas. Elle avait sentit un certain soulagement venant de lui. Il avait surement laisser un poids s'évader. Elle, elle se sentait plus spéciale à ses yeux. Comme si chaque étape pour se rapprocher de lui était très importante...

- Tu n'as jamais pensé à détruire cette société?

Sa voix était incertaine mais elle pensait que c'était facile. Mais çà ne l'était pas. Mais il y avait des possibilités. Une société contre le monde...

- Je te remercie de t'être confié à moi... Ça me fait réellement plaisir. Et peu importe si ma vie n'es plus sure maintenant...

Elle le regardait dans les yeux un certain calme et sérénité lui avait rempli le coeur. Comme si elle pouvait dorénavant lui parler... Se rapprocher encore...

C'était à son tour. elle eut un petit sourire inquiet. Elle savait que ça arriverait...

- J'ai honte de le dire. Mais j'ai surement eut une vie plus facile que la tienne... Je suis fille de parents musiciens... Ma mère était professeur de piano la plus douée... A mes yeux elle jouait tellement parfaitement que j'ai toujours essayé de rattraper cette perfection... Mais elle est trop difficile à atteindre... Mon père lui était un violoniste mais il finit par être directeur de l'académie ou ma mère enseignai... J'ai eu une enfance facile. Dans la musique dans les plaisirs et dans la joie. Jusqu'au jour ou j'ai retrouvé ma grand mère affalée sur la table du salon avec la police à ses cotés...

Elle racontait son histoire sereine. Au début elle souriait en racontant son histoire. Comme si quelques souvenirs heureux lui réapparaissaient dans sa mémoire... Puis la fin son regard fixait le sol plus loin sombre et vide...

- Mes parents sont tout les deux morts dans un accident de voiture... Ils étaient censés retourner à la maison... Un camion avec un chauffeur qui avait trop bu leur a foncé dedans. Ils étaient en bord de falaise. Le camion leur avait bloqué le chemin... Ils volèrent jusqu'à la mort... Le camionneur est toujours vivant...

Son regard était emplit d'une haine qui se développait légèrement mais retenue par la présence de Shiro... Elle ne lui avait jamais pardonné d'avoir bu... Puis elle se détendit et le regarda plus sincèrement dans les yeux...

- Ma grand mère me pris sous sa responsabilité... Mais j'ai du arrêter l'académie... Puis... Ma grand mère est partie en maison pour personnes âgées... Et j'ai été envoyée en pensionnat...

Elle souriait. Un sourire si triste et si décevant. Elle voulu prendre Shiro contre elle puis oublier ce qu'elle venait de dire. son sourire s'effaça peu à peu puis elle regarda Shiro...

- Je suis soulagée que je peut te connaitre un peu plus...

Elle lui sourit.

Détruire la société. Si seulement cela était possible. Il fallait réunir beaucoup de monde du pensionnat avec tous leurs pouvoirs s'il voulait pouvoir avoir une chance de la détruire. C'était tellement une grande entreprise. Un truc à en perdre la tête. Il ne préféra pas commenter cette phrase. Elle se rendait sûrement compte que cela était impossible.

Il écouta attentivement son histoire. Cela l'émouvait de savoir que ses parents étaient morts ainsi, mais cependant, il garda un regard neutre. Il n'aimait pas exposer ses sentiments et ses émotions aux autres. Encore moins à quelqu'un à qui il avait raconté son histoire.

Elle voulait rattraper sa mère dans la parfection de son don au piano? Pour lui, elle avait atteind ce stade depuis bien longtemps. Mais cela voudrait dire que sa mère jouait encore mieux qu'elle. Cela le laissa sans voix. Encore mieux que ce que venait de faire Miyuri? Il pensait que c'était impossible. Il ne le commenta pas cependant. En fait, il ne dit rien le long où elle racontait son histoire, son passé. Peut-être était-ce mieux ainsi. Cependant, elle lui dit qu'elle était contente de l'avoir connu un peu plus de lui. D'avoir appris à le connaître. Il lui souri.

D'un geste doux, il la prit dans ses bras, enlaçant d'une main sa taille et de l'autre ses épaules, appuyant sa tête contre la sienne. Avait-elle besoin de réconfort? Oui, certainement. Ce n'était pas dans ses habitudes de prendre quelqu'un dans ses bras, mais il y avait parfois des besoins urgents à exaucés. Cette fille était étrange. Elle avait réussit à ce que Shiro lui raconte son passé et la prenne dans ses bras. Elle avait peut-être un don pour attirer les gens ainsi. Il souri.

Qui dis... Peut-être n'avait-elle pas envie qu'il la prenne ainsi. Elle n'avait pas l'air contre, mais on ne sait jamais. Il ne voyait pas son visage, étant donné qu'elle était plus basse que lui. Shiro faisait environ une tête de plus qu'elle. Elle avait donc son visage proche de son torse nu. Appuyée dessus, en fait. Il espérait que le tatouage, ou plutôt la cicatrice ne la choque pas trop...

Shiro semblait si... Neutre. Froid. Miyurui savait, elle comprenait. Il n'allait pas montrer ses émotions, c'était logique. Quelqu'un d'aussi mystérieux, avec un passé si froid ne montrera jamais ses sentiments. Il était beaucoup plus fort qu'elle psychologiquement. Beaucoup plus beau physiquement. Elle avait toujours quelque chose enfouit en elle qu'elle ne voulait pas libérer. Refusant ce quelque chose... Une partie d'elle savait ce que c'était, l'autre la refusait, elle ne voulait pas souffrir plus. Elle connaissait les conséquences si ce quelque chose se déployait et que Shiro naturellement pouvait l'écraser juste d'une plume... Car ce quelque chose est toujours fragile. Elle regarda Shiro sourire également. Puis comme si elle était aimantée il la prit contre elle. Sa main recouvrant ses petites épaules et l'autre lui recouvrant le dos. Finalement elle eut un contact avec ses cheveux. Même si c'était cheveux contre cheveux. Elle imaginait les cheveux de Shiro doux au toucher. Elle sentit comme une tempête s'emparer d'elle u plus profond de son organe vital : le cœur.
Au début elle serrait les poings presque nerveuse puis quelques secondes s'écoulèrent et ses mains se détendirent.

- Non... C'est ... Parfait...

Soudain elle se demandait pourquoi elle ne voulait pas essayer de laisser ce quelque chose juste s'ouvrir un peu, en profiter, juste un peu. Elle voulait juste un moment d'égoïsme. Un tout petit, meme si elle souffrirait après, elle avait déjà subit pire, elle avait le droit d'essayer... Non? Ses mains tout doucement se déposèrent dans le dos nu de Shiro. D'abord avec hésitation puis elle les déposa légèrement contre son dos. Elle sourit rassurée mais hésitante...

- J'espère que ça ne te gène non plus....

Elle voulut juste que ce moment dure plus longtemps dans le silence qu'elle en profite... Juste profiter mais elle s'était jurer de ne pas faire durer cette envie égoïste... D'une voix calme elle murmura... Même si il n'y avait personne. A ce moment elle avait l'impression que parler a haute voix c'était comme réveiller le monde qui dormais... Elle aimait chuchoter. Juste pour avoir l'impression que c'était un silence...

- Dit Shiro... Je peux te poser des questions... Pour te connaitre plus... J'ai envie de te connaitre plus...

Elle n'avait pas lever le regard. la cicatrice l'effrayait à peine. Elle sentait le torse nu de Shiro contre sa tête. Un moment de plaisir ... Elle voulait que ça ne s'arrête pas. Que ça continue. elle espérait qu'il ne reculerait pas, qu'il ne la rejetterais pas. Elle voulait le connaitre plus. Elle voulait être son esclave, sa proie... Elle s'en voulait de ses pensées qui la torturait petit à petit. Elle ne savait pas ce qu'il pensait. Peut-etre était-ce juste par pitié? Elle priait au plus profond d'elle meme que ce ne soit pas le cas... Elle ne voulait pas que ce soit par obligation...

- Après je répondrais aux tiennes.... Si tu en as...

Elle avait fermé les yeux. Juste en attendant sa réponse. Un moment de silence intense. Elle sentit son coeur battre assez fort. Elle priait qu'il ne ressente pas la pulsation de Miyuri contre lui. Sinon... Elle pourrait fuir, courir, juste disparaitre...
Elle ne comprenait toujours pas comment un homme, une personne qu'elle n'avait jamais rencontré l'avait amené dans sa taverne les yeux bandés, elle fonçait vers lui, lui courrait toujours après... Elle voulait s'arrêter de peur que ca finisse mal mais ses jambes courrait et son visage... S'illuminait plus elle avançait... Mais dans le sens inverse... elle en connaissait les conséquences...

Répondit-il à Miyuri lorsqu'elle passa ses mains sur son dos. Il l'avait prise dans ses bras, après tout, non? Elle n'avait donc aucun soucis à se faire de le prendre également avec ses petites mains. Elle enchaîna en lui demandant si elle pouvait lui poser des questions. Décidement, les filles voulaient vraiment toujours poser des questions aux garçons! Il souri, pas méchament, bien entendu. Cela ne le gênait pas, qu'on lui pose quelques questions de temps en temps. De toute manière, il pourrait y répondre ou pas. Tout dépend de la discrétion ou l'indiscrétion de la question... Mais il avait déjà dévoilé son passé à Miyuri, il ne pensa donc pas que c'était deux ou trois questions qui allaient le traumatiser. Il imagina pouvoir y répondre à toutes. Du moins, c'est ce qu'il se disait. Il faudra voir quel genre d'interrogations trottaient dans la tête de la jeune fille.

Il lui souri. C'est vrai qu'au fait, maintenant n'était plus indifférent, bien qu'il ne l'eut jamais été, de Miyuri, il souhaitait lui aussi la connaître un peu plus qu'il ne l'avait déjà. Certes, elle lui avait aussi raconté son passé, mais seulement son enfance. Son enfance triste. Elle n'avait pas mentionné les détails de l'adolescence, ses études et ce genre de choses. Ce n'était peut-être rien, mais après tout, c'était de cette manière qu'on faisait connaissance. Shiro en était persuadé, même si ce n'était pas le meilleur en matière des rencontres. Il n'a jamais vraiment vécu autre part que dans sa grande maison de riche, alors c'était difficile de se faire des amis... Surtout qu'il ne le souhaitait pas forcement non plus. Il aimait la solitude. Et puis, il avait un professeur privé. Comme ceci, il était la plupart du temps seul à s'ennuyer chez lui. Il avait pris l'habitude de cette solitude éternelle et n'était pas contre. Il n'avait pas besoin de quelqu'un d'autre pour pouvoir vivre comme il l'entendait. Il était très dépendant. Il n'empêche qu'il avait apprécié rencontrer Miyuri, ainsi que les autres. A croire que cette solitude froide se noyait dans la vague d'amitié qui était soudainement venue l'embobiner. C'était une solution, effectivement. Il en existait certainement d'autres.

Il la fixa longuement après cette phrase. C'est vrai, elle savait son histoire. Il n'avait pas hésité longtemps pour la lui dévoiler. Une grande première, d'ailleurs. Lui qui n'osait à peine se confier à des personnes qu'il connaissait depuis toujours. Bizarre. Enfin. Il préféra tout de même l'avertir, pour ne pas qu'elle soit déçue s'il préfère écarter certaines de ses interogations.

[ Pas gravvvee t'auras l'honneur de rallonger tes post après les questions niark niark =P ]

Miyuri sourit légèrement. Soulagée que ça ne lui dérangeait pas, ses mains se détendirent peu à peu au contact de sa peau. Elle sentit son cœur se soulager. Elle pouvait avancer peu à peu dans sa démarche. Curieuse elle s'avançait dans la taverne mais préventive. Elle avait bien deviné qu'il ne répondrait pas à toutes ses questions. Il était difficile de tout dévoiler alors qu'il venait de la rencontrer. Elle réfléchit a la première question qu'elle allait lui poser. En réalité elle devait choisir, ça allait des plus banales au plus indiscrètes, plus compliquées... Elle voulait pourtant tout connaitre de lui même si elle devait attendre, elle le ferait... Elle le voulait au plus profond d'elle même... Comme une envie incontrôlable, différente, juste là mais indéfinissable.
Elle inspira puis d'une voix toujours aussi basse et douce...

- Quelle a été ton mode de vie avant ton arrivée au pensionnat?

C'était une question importante. Mais comme cela elle savait qu'elle allait connaitre un peu plus sur son passé....

- Avant tes seize ans...

Elle voulait être sure qu'il comprenne. Comment vivait-il? Avait-il des amies? Avait-il été amoureux?... Cette idée leva légèrement le cœur de Miyuri se collant toujours a lui. Mais se forçant à se détendre de nouveaux... Pourquoi voulait-elle en savoir autant... Elle ne savait pas, juste une nécessité... Elle l'imaginait mignon plus jeune. avec des yeux plus ronds, pourtant caché derrière un regard sévère étudiant ses pages tout les jours poussé par ses parents, voulant atteindre la perfection... Etre comme son père riche... Avoir lui aussi une grande maison plus tard vivre dans les mêmes conditions, ne pas changer, vivre dans le luxe. Il fut engagé dans une société a l'age 16 il espérait une vie future dans le luxe et il se voyait s'en rapprocher de plus en plus... Pourtant ce ne fut pas comme il 'avait souhaité... La vie de luxe, de l'économie est plus compliquée... Était-il déçu? Voulait-il retourner dans le luxe... Peut-être la mort lui avait changé sa vision de voir. Elle avait besoin de connaitre son passé pour pouvoir mieux le connaitre dans le présent, même si les gens changent, Miyuri était persuadée que les personnes changeaient à cause de leur passé... Rien ne venait du néant. Le néant est le vide, et le vide inexistant... Impossible. Miyuri avait changé après l'épisode suivant la mort de ses parents, passant de la dépression à la joie de vivre malgré qu'il y avait toujours en elle un manque irrésolu, un manque profond, pleine de tristesse... Un manque inexplicable. C'était peut-être l'affection... C'est vrai que durant sa dépression elle avait été froide avec ses amies qui ne se comportèrent plus de la même manière après... Mais que dire elle était comme cela. Pourtant là, elle ne voulait plus changer de peur de ne plus se retrouver. Elle avait déjà eu assez dure après la mort de ses parents... Mais une certaine partie d'elle même était prête a changer... Juste un peu... Elle se mordit la lèvre inférieure en ayant ses pensées... Elle voulait tout essayer pour que Shiro l'apprécie un peu plus.
Elle finit par se l'avouer , même si ce fut dure... Elle appréciait un peu trop Shiro... Elle n'osait pas utiliser le mot amoureuse, même dans ses pensées... Un mort trop douloureux... Mais pourtant qui pouvait également apporter la joie immense....

[Ps: à partir de demain je répondrais une fois / jour aux topics ai droit a une demi-heur d'internet par jour T_T => Période d'examens T______T]

Son mode de vie avant d’arriver au pensionnat. C’était une question plutôt gentille, à laquelle il répondrait, étant donné qu’il avait même déjà parlé de la société secrète. Il y avait donc peu de choses, si on veut, que Miyuri ne savait pas sur lui. Disons qu’elle était consciente de l’essentiel. Et qu’il l’avait mise en danger. Ce à quoi Shiro n’était vraiment pas rassuré. A cause de simples paroles qui se transmettront on ne sait par quel moyen à la Société, le jeune homme l’avait mise en danger. Il le regretta. Mais il ne pouvait pas effacer ses paroles et faire comme si elle n’avait jamais rien su. Bien que c’est cela qu’il voulu du plus profond de son être. Il hésita un instant, cherchant d’abord par quoi commencer pour répondre à sa question. Raconter sa vie ? Ce qu’il faisait, ses occupations ? Comment il vivait ? Il organisa tout ceci dans sa tête, puis débuta à parler.

Il s’arrêta un instant, l’air pensif, puis secoua la tête. Cette fille avait avoué s’être bien amusée avec lui, mais il préféra éviter les détails à Miyuri et passer directement à autre chose. Ses aventures avec les filles ne devaient certainement pas l’intéresser.

Il émit un petit rire avant de reprendre son sérieux. Après cette histoire venait la Société Secrète dans laquelle il s’était inscrit. Il se racla la gorge et commença à parler plus lentement, plus doucement.

Il soupira. Un gros soupir. Cela faisait… Longtemps ? Non, ce n’était pas le bon mot. Il n’avait jamais raconté sa vie de A à Z à quelqu’un. Longtemps ne serait pas approprié. Il commença à sourire, puis son regard serein se posa sur celui de Miyuri, bien qu’elle fût dans ses bras. Il lui avait remonté la tête juste le temps de pouvoir la regarder dans les yeux.

Il lui déposa un léger baiser sur la joue avant de lui sourire à nouveau. C’était vraiment un soulagement, un poids en moins, de vider tout ce qu’on a sur le cœur. Shiro n’avait jamais découvert ceci. Il en était fier, maintenant. Mais ce n’était pas pour autant qu’il allait le dévoiler à tout le monde. Miyuri serait certainement la seule et unique à savoir tout cela.

[Ch'est pas grave =D Moi aussi suis un peu absente T_T examens -___________- *censé être devant ses feuilles à longueur de journée T_T* uhuhu T_T M'enfin je te déteste pas encore xP =P je rigolllee x) je t'aime bien quand meeme =D]

Elle écoutait attentivement son histoire presque trop attentive chaque mot lui berçait ses oreilles, comme si s mais elle restait muette, son histoire l'intéressait plus. Il a donc vécu dans la bourgeoisie... Miyuri se demandait si la notion de bourgeoisie était la même que la sienne, limousine, grande maison, servantes, cuisinier, repas qui déborde de la table, comme dans les quelques peu de films que Miyuri avait vu de temps en temps. Elle voulu lui poser la question mais elle retira vite cette idée de sa tête, elle était trop curieuse. Elle écouta la suite toujours sa tête appuyée contre son torse, pas du tout forcée elle appréciait ce contact. Il parla alors d'une petite amie. Un vent glacé lui parcouru le corps, presque glacé sur place sa respiration s'était bloquée lorsqu'elle avait appris qu'il était sortit avec par pitié... Elle tentait de se détendre mais l'idée en tête qu'il puisse faire la même chose avec elle l'horrifiait. Elle ne voulait pas qu'on aie pitié d'elle dans ses occasions là, surtout que c'était la première, elle préférait souffrir seule et sombrer... Elle dramatisait. Finalement elle se détendit se rendant compte qu'elle n'avait rien avoué du tout et qu'il n'aurait pas pitié d'elle... du moins elle espérait.
Il n'avait donc également jamais été amoureux... C'était la même chose pour Miyuri, malgré toute les demandes... Elle ne savait pas aimer, à part son piano, et la aujourd'hui pour la première fois elle avait ressentit de la légèreté en elle, un certain plaisir pourtant à risque qu'elle n'osait pas libérer... Mais elle le comprenait un peu. Finalement il avait été plus gentil avec celle qui lui avait demandé qu'elle avec ceux qui lui avait demandé: elle les avait tous refusé en les fuyant puis après quand ils abandonnèrent elle retourna près d'eux toujours aussi souriante comme si rien ne s'était passé. C'était peut-être une vengeance finalement, elle comprenait tout ceux qu'elle avait refusé. Elle allait peut-être subir le même sort. Ses mains dans le dos se refermèrent et elle colla sa tête un peu plus à son torse.
Elle eut également un petit rire discret lorsqu'il précisa qu'il n'était pas gay. Au moins elle avait déjà une certitude. La suite... Oui beaucoup moins paisible que la première partie. Elle sourit rassurée qu'il n'avait pas refuser de répondre. Elle sourit d'autant plus quand il lui avoua qu'elle était la première à qui il racontait son histoire. Elle voulu rester contre lui beaucoup plus longtemps...

- Je t'en prie... Ça me fait plaisir... De t'écouter...

Elle avait parler d'une voix douce et murmurante tout en fermant les yeux et souriante... Soudain il lui leva le visage et se planta dans le sien, toujours aussi irrésistible. Elle ne savait que faire, presque pétrifiée par son regard. Il approcha sa tête près de la sienne. Miyuri avait sa respiration coupée, puis il déposa un léger baiser sur sa joue. Son cœur palpitait mais elle se forçait de se calmer et ferma les yeux, juste pour savourer, juste un peu... Elle se jura de ne jamais oublier tant qu'elle ne voulait pas oublier... Trop heureuse pour pouvoir l'expliquer. Elle rougit un peu. Avant de balbutier légèrement.

- Je... Je...

Puis elle se détendit en se disant que si elle continuait à être aussi idiote il allait finir par tout deviner...

- Oui... Encore quelques unes...

Elle sourit. Elle en avait en réalité une infinité qui lui occupait la tête mais elle savait que la nuit ne lui laisserait pas le temps... Il devait certainement être minuit a l'heure qu'il était. La ville devait ronronner sous les bruits des discothèques encore ouverte...

- Tu as donc été enfant unique... ?

Il n'avait pas parler d'un frère ni d'une sœur. Elle voulait savoir. Elle se disait que peut-être il n'en avait pas parler car c'était un sujet délicat elle eut un regard inquiet, maudissant sa question. Mais elle devait savoir... Elle voulut poser une autre question pour se rattraper, mais elle n'arrivait pas à prononcer les mots,, son regard croisa le sien. Presque irrésistible les mots sortirent seul de la bouche...

- J...J... Juste pour confirmer...

Elle avait une petite voix, a peine audible...

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