Ce matin là Rodolphe c'était levé de bonne heure, non qu'il en eut été obligé, il ne devait pas prendre la route vers le pensionnat avant la fin de la journée, mais une sorte d'impatience mélé à une certaine aprehension l'avait reveillé. Ce soir il partirait vers le pensionnat. Que sa soeur aurait été fier de lui !
La journée fut longue, Rodolphe faisait les cents pas, verifiant milles fois ces valises, errant dans la maison sans trop savoir ce qu'il cherchait ou ce qu'il voulait faire et enfin le soir tomba et le temps du depart sonna. Monsieur Lardus était au volant de sa belle voiture, une de ses belles antiquité dont on ne se lasse jamais d'admirer la beauté et la ligne. Il furent vite aux portes de la pension. Leurs adieux furent bref, il avait été conclu d'un accord tacite qu'on ne s'etendrait pas et bientot le bruit du moteur s'evanouissait.
Rodi entra donc. Il était vetu d'un jean et d'une chemise blanche, ses cheveux était bien peigné et il portait sous son bras pour tout bagages qu'une belle boîte en bois, de la taille d'une boite à chaussure.
Dans le halle quelques personnes passaient, la journée se finissait et ils se retrouvaient entre eux, retournaient dans leur chambres ou allaient vaquer à des occupations dont Rodi n'avait aucune idée. beaucoup d'entre eux était plus grand que lui mais il en remarqua aussi certain qui semblait très jeune. Des petit genie de la magie pensa t'il. Rodi regardait autour de lui avec un air perdu, il se demandait ou il devait aller maintenant.