Promenade dans le parc [Private to Méligane]

Méligane trouvait qu'il faisait beau. Trop beau pour rester dans son lit ou enfermé dans le pensionnat. Elle n'avait pas revu la lumière du jour de puis longtemps, et son teint était devenu plus pâle que d'ordinaire. La jeune fille décida donc de vagabonder dehors. Elle arriva au parc par hasard, et s'y promena. Après quelques minutes de marche, elle vit une jeune fille assise sur un banc. Celle-ci tenait un livre.
Méligane s'approcha d'elle et s'assit à ses côtés.

-Bonjour. Il fait vraiment beau aujourd'hui, dit-elle d'une voix douce.

C'était stupide de dire ça, mais Méligane avait vraiment envie de parler avec quelqu'un .

La jeune fille à côté d'elle avait vraiment un prénom très compliqué, mais elle semblait sympatique aux premiers abords.

-Hanna-Emilia, c'est très joli, un peu long, c'est vrai, mais au moins, c'est original, dit-elle en souriant. Moi je m'appelle Méligane.

L'adolescente se perdit dans la contemplation des arbres aux alentours. C'était vraiment beau à voir.

-Au fait, ça fait longtemps que tu es au pensionnat? Je ne t'y ai jamais vu...

Méligane n'avait pas une grande mémoire, mais si elle avait déja croisé Hanna, elle s'en serait souvenue. Cette jeune fille dégageait une espèce d'aura mystérieuse autour d'elle, ce qui n'était pas sans lui déplaire.

[Mon dieu j'ai pas d'inspi' c'est horrible T-T, je fais dans le court, désolé, je suis sure que c'est à cause du poème XD]

La jeune fille avait révélé son identité. Méligane. Je m'agitais sur Hanna, celle-ci me répondit en me tapant, mais elle oublia qu'elle ne pouvait pas encore me toucher. Ce geste donnait l'air à Hanna de chasser les mouches.

-Au fait, ça fait longtemps que tu es au pensionnat? Je ne t'y ai jamais vu...

Hanna répondit par un simple:

- Non, je suis nouvelle.

Hanna était toujours avec son visage neutre, et s'assura une nouvelle fois que sa mèche était en place. A la place de Mélagine, je me poserais des questions. Ou pas.
Hanna se leva et appuya sa cheville pour voir si elle avait mal, pour constater une très faible douleur. Puis elle se rassit. Je m'attendais à ce qu'elle explique à Méligane son action, et pourtant non. Quant à moi, je me demandais quand il y aurait une apparition. On ne les avait pas vus depuis bien longtemps, ceux-là. J'allais faire un petit tour (mais assez près pour les surveiller, les deux jeunes filles).

[Ouais ouais, c'est à cause du poème xDD Moi non plus j'ai pas d'inspi' >.< c'est contagieux TT)

Hanna-Emilia Lockhart a écrit:

A la place de Mélagine, je me poserais des questions. Ou pas.

Je m'appelle pas Mélagine >.<"

Hanna ne semblait pas avoir un tempérament très... bavard. A vrai dire, cela ne dérangeait pas Méligane. Elle semblait calme et posée, tout le contraire d'elle, la schizophrène psychopate. Elle fit quelque chose d'étrange, en fait, Hanna avait un comportement mystérieux. Elle était trop neutre, et avait un drôle de tic: remettre sa mèche en place. Pourtant, Méligane ne se méfiait pas. Après âvoir agiter ses mains d'une étrange façon, Hanna se mit debout. Puis elle se rassit.

-Quelque chose ne vas pas?

[Mon diiieu T-T pendez-moi, j'ai pas d'inspiiiiii >.<"]

-Quelque chose ne va pas?

C'était sûr que Hanna faisait un comportement bizarre, quand on n'était pas au courant. Je revins sur les genoux de la demoiselle que j'accompagne.

-Non, je vérifiais juste que je n'avais plus mal à la cheville.

Hanna chercha un sujet de conversation.

- Et toi? Tu es là depuis combien de temps?

Ce qui m'étonna, c'est le ton neutre et l'improvisation, comme ci elle savait tout ce qu'elle allait dire, comme dans les films. Mais moi je savais qu'elle ne savait pas quoi dire. Et je savais aussi que Hanna se posait beaucoup de questions, dont la plus présente:
*Je me demande ce que les esprits mijotent...*
Et elle pensait comme moi:
*Si ils voulaient faire un apparition, ce serait maintenant.*
Et pourtant, aucune trace à l'horizon.

[Oups! Désolée! C'est à force de te taquiner avec Mélagine >_<'
Bon et puis toujours pas d'inspiration, et ce soir je risque pas d'en avoir]

Hanna semblait préoccupée par quelque chose.
Elle lui posa une question: Et toi? Tu es là depuis combien de temps?
Méligane, perdue dans ses pensée, mis du temps à assimiler la question. Elle regarda Hanna d'une façon étrange, comme si un enfant avait dit une chose trop subtile pour son âge.

-Moi? Je suis arrivée il y a six mois. Le problème, c'est que je ne sais toujours pas me repérer dans le pensionnat. Mis à part le hall et ce parc, je ne connais aucun lieux par coeur. Du coup, je sors ce vieux plan que je me suis fabriqué, répondit-elle.

Pour accompagner ses paroles, Méligane sortit de son petit sac une petite carte jaunie et déchirée. Elle l'ouvrit un instant, puis la referma. C'était un reflexe. Le vent avait soufflé dans son dos, et cela l'avait fait frissonner. Elle ranga sa carte, puis regarda droit devant elle. La toile d'une araignée avait été sacagée par le vent, et sa tisseuse essayait tant bien que mal de reconstituer son piège.
Elle ferma à demi les yeux, dans une sorte de transe. Il fesait bon.
Hanna ne parlait pas, Méligane non plus. Ce silence n'était pourtant pas gênant. Plutôt tranquilisant. Elle n'essayat pas de briser le silence. Mais elle criat lorsque l'araignée tomba sur son épaule.

-Désolée, ça m'a surpris, s'excusa elle.

[Je sais pas quoi diiiiiire T-T]

Méligane avait révélé qu'elle était là depuis six mois. Et elle avait aussi révélé qu'elle ne connaissait pas très bien le pensionnat.
*Je me sens moins seule...*
Méligane sortit une carte avec une araignée que le vent dérangea. Suite à ce "grand" coup de vent faisant légèrement onduler sa mèche, Hanna la remit en place.
Cette pauvre araignée luttait pour reconstituer son domicile.
Il y eût un long moment de silence reposant, tant pour Hanna que pour la jeune fille à côté d'elle. Hanna se perdit dans le vague et dans ses pensées.
Je vis l'araignée se poser sur Méligane avec une grâce totalement arachnéenne. Hanna tourna son regard vers Méligane quand celle-ci hurla à mort quand la demoiselle araignée se posa sur cette humaine.
-Désolée, ça m'a surpris.
Maintenant que Hanna était partie dans les pensées, elle semblait être somnambule. Je jeta un coup d'œil aux alentours, pas d'esprits visibles. Une crise ?!
- Hanna? As-tu mal à la gorge ?!
Hanna secoua la tête, et évidemment, remit sa mèche en place. Dans notre code, cela signifie "non". Elle articula alors un:
- Ce n'est rien... à l'intention de Méligane.

-Ha, murmura Méligane.

Hanna ne semblait vraiment pas vouloir communiquer. Ou bien alors, quelque chose l'en empêchait. Si c'était le cas, Méligane aurait bien aimer savoir QUOI. La jeune fille s'était en effet endormie, ou plutôt, elle semblait perdue dans ses pensées, plongée dans une mer profonde que personne ne peut atteindre.
Méligane s'imagina aller récupérer Hanna sur une vieille barque, dans une mer houleuse et brumeuse. Evidemment, cela se termina tragiquement. Méligane se vit tomber de sa barque, puis se noyer, sous le regard impertubable de Hanna, qui continuait de se taire. A la fin, elle articula un petit "Adieu, ravie de t'avoir connue" tandis que Méligane sombrait dans las abîmes.
Cette pensée la fit rire. Souvent, lorsqu'elle faisait des bouts de rêves comme ça, elle riait. Ce n'était pas du tout un rire nerveux, elle aimait franchement ça. Cependant, au plus profond de son âme, Méligane sentait que Hanna lui cachait quelque chose, une chose aussi dangereuse pour Hanna comme pour elle. Ou bien était-ce simplement que Hanna ne lui inspirait pas confiance, et qu'il ne fallait peut-être pas essayer de la sortir du problème dont elle était victime. Car la seule chose dont Méligane était sûre, c'est que Hanna avait un problème.
Devenue mélancolique, Méligane chercha quelque chose dans sa poche. Lorsqu'elle trouva ce qu'elle voulait, c'est à dire une fine aiguille argentée, elle se la planta dans le majeur. Une petite goutte de sang perla de la blessure, qu'elle lécha lentement. Elle recommença l'opération plusieurs fois, puis se coupa la main.
Lorsqu'elle en eût marre, Méligane secoua légerment Hanna et dit d'un ton calme mais glacial:
-Dis, t'es sûre que tu vas bien?
Car elle commençait à en avoir marre du silence de sa camarade (?).
Et cela signifiait qu'elle allait bientôt changer, irrémédiablement, avec une impuissance agaçante, vers son autre côté.
Vers "l'autre", comme elle aimait si bien l'appeller.
Elle attendit la réaction de Hanna, qui, elle l'espérait, allait enfin briser l'état de somnolance psychosomatique de la jeune fille.

[Désolé pour le BIG retard =o]

Hanna était assise à côté de Méligane et ne savait pas trop quoi dire. Du plus loin que je me rappelle, Hanna n'a jamais été très communicative. Elle parlait bien, certes, et une fois lancée sur un sujet entretenait une conversation convenable. Elle était tout sauf vulgaire ou méprisante (elle a des principes!). Je me demande l'image qu'elle donne. Sans doute passait-elle pour méprisante, au final. Mais en ce moment, je la savais soucieuse. Elle s'inquiétait de ses crises et de ses apparitions et n'espérait qu'une chose: les oublier. Mais voilà, certains signes ne trompent pas! Je vus plusieurs traces d'aura malfaisantes et entendait des ricanements parfois que Hanna n'entendait pas. Mon état était alors très effrayé et, malgré moi, le cachais-je très mal. Je suppose que mon sommeil à un œil léger et inhabituel ainsi que d'autres habitudes alertaient Hanna. Il y a des jours où je regrette qu'elle ne soit pas cruche... Bref. Hanna sortit de ses pensées par la question de Méligane:
-Dis, t'es sûre que tu vas bien?

Hanna remit sa mèche et soupira. Elle n'était pas du genre à étaler sa vie et ne voulant pas mentir en disant qu'elle allât bien à l'autre jeune fille, elle n'allait pas lui sortir "Je vais très mal, je vis dans la crainte à cause d'esprits qui me pourchassent en voulant ma vie ou de crises sanglantes et douloureuses qui veulent ma vie aussi! Mais à part ça tout va pour le mieux!!" d'un ton guilleret comme si de rien était. Elle se contenta d'un:
- J'ai connu des jours meilleurs, je suis vraiment si inquiétante que ça? sorti sur un ton plus agréable que celui de Méligane, froid.
Hanna regarda Méligane et lui demanda:
- Mais et toi, tu vas bien? Tu n'as pas de soucis trop importants? peut-être pour passer polie, peut-être parce qu'elle s'intéressait vraiment à l'état de l'autre jeune fille. Personnellement, je ne pus savoir, car bien que je connaisse Hanna depuis bien longtemps, je suis peut-être le meilleur mais pas un maître dans le déchiffrage de ses sentiments et émotions.

[C'est pas grave tu m'as fait un post plus long que d'habituuude c'est biiien xD]

-Ha mais moi je vais très bien

Le fait que Hanna réponde détendit Méligane. En fait, elle se surpris à apprécier sa voix.
La paume de sa main était couverte de sang, Méligane ne s'en rendait compte que maintenant. Elle n'avait pas vu son émoglobine (j'aime pas me répéter 8D) couler dans sa main.
Celle-ci était donc devenue poisseuse et s'était teintée d'une drôle de couleur, entre le rouge et le marron.
Quelque chose la tracassait.
Elle préféra répondre à cette question: J'ai connu des jours meilleurs, je suis vraiment si inquiétante que ça?

-Eh bien... tu n'est pas inquiétante, c'est juste que tu ne parle pas beaucoup, et tu sembles te soucier de quelque chose...

Changeant brusquement d'attitude, Méligane donna une petite tape dans le dos de Hanna et la regarda tendrement:

- Allez, raconte moi ce qui ne va pas, je ne vais pas te manger...

Méligane pris sa tête entre ses mains, oubliant un léger détail...
L'adolescente sentit quelque chose de désagréable sur sa joue. Elle retira donc vivement ses mains, et s'apperçu qu'une marque de sang venait d'apparaitre sur sa figure. Elle grimaça et chercha un mouchoir dans son sac. Lorsqu'elle le trouva, elle se frotta la joue contre le morceau de tissu, hélas, cela ne semblait pas vouloir partir. Elle leva les yeux aux ciels.

*Pffff j'ai toujours le chic pour me mettre dans des situations ridicules. Ha ça tu l'as dit ! Ta geule* pensa t-elle

Elle était partie pour monologuer encore un bon quart d'heure lorsqu'elle s'apperçut que Hanna ne lui avait toujours pas répondue.

Hanna avait entendu Méligane dire qu'elle allait très bien. Tant mieux. Pour une fois qu'on ne tombait pas sur un cas social... Oui parce qu'en général ce sont des cas sociaux genre suicidaires qui accostent Hanna.

-Eh bien... tu n'es pas inquiétante, c'est juste que tu ne parle pas beaucoup, et tu sembles te soucier de quelque chose...

Ne parle pas beaucoup? Hanna, touchée sur le vif, ouvre un regard étonné. Une fraction de seconde. Je ne suis pas sûr que la demoiselle à côté l'ait remarqué. Hanna n'eut même pas le temps de répliquer que Méligane lui donna une tape dans le dos et la regarda.

- Allez, raconte moi ce qui ne va pas, je ne vais pas te manger...

Je ne sais pas si on a déjà vu un chat rire, mais moi, en tout cas, je mourus de rire à ma façon. Hanna avait les yeux perdus dans le vague...
*Toi, peut-être, mais les esprits seront bien moins indulgents. Et puis, est-ce que je peux te dire que j'ai un pouvoir?
- Hanna, nous sommes dans un pensionnat pour les élèves ayant des pouvoirs...
Hanna soupira et dit:

- Je... Je suis poursuivie par des... Gens qui peuvent me faire du mal. Mais ça, je serais la seule à le voir.

Pendant que Hanna parlait, Méligane s'était prit la tête entre les mains et laissa une trace rougeâtre qui ne partit pas avec le mouchoir. Je l'aurais bien aidé si j'aurais pu. Hanna regarda l'adolescente et sa trace de sang.

- Qu'est-ce que c'est que ça? demanda Hanna en désignant la trace sanglante. Elle baissa les yeux sur la main de Méligane, Qu...Qu'est-ce que tu t'es fais?

[Désolée de pas t'avoir répondu hier, Klaus ne m'a pas laissé l'électricité!]

[Moi je ne peux te répondre que les vendredis alors :s]

Pour la première fois depuis le début de leur "conversation", Hanna avait laché une information importante sur son secret, son pouvoir, sa personalité. Méligane en était ravie. Cependant, le sang qu'elle avait perdue semblait plus préoccuper Hanna que son propre cas.
Qu'est-ce que c'est que ça? Qu...Qu'est-ce que tu t'es fais?

-Ce que c'est? Hum... je dirais... un peu de sang... et puis ce que je me suis fait... ba... je me suis, par le plus grand des hasards, coupée.

Méligane n'aimait pas trop expliquer ses actes sanglants. Et puis, que pouvait-elle répondre? "J'ai fait ça parce que tu était trop ennuyeuse " ? Certes, c'était la vérité (bien que Hanna est éveillée la curiosité de Méligane), mais elle ne pouvait et ne devait en aucun le lui dire. Cela aurait peut-être déclenché un sentiment de culpabilité ou de colère chez son interlocutrice. Ou alors elle serai restée de marbre. Hélas, la réaction des personnes différait en fonction de leur caractère et elle ne connaissait pas vraiment celui de Hanna.
Plutôt que de continuer sur un sujet qui la gênait, l'adolescente préfra discuter sur les "Gens" dont parlait Hanna.

-Tu dis que tu es poursuivi par des gens, mais sais-tu qui ils sont? Ce qu'ils sont? Et puis tu sais, tu n'es peut-être pas la seule à les voirs...

En disant cela, Méligane faisait réference au reste des pensionnaires, qui avait tous des pouvoirs aussi abracadabrants les uns que les autres. Peut-être y'en avait-il un qui avait hérité du même fardeau que Hanna, qui sais?
Tout en y réflechissant, elle sortit un autre mouchoir, le mouilla en le léchant, puis frotta le sang de sa joue, qui, cette fois-ci, se décolora pui quitta enfin la peau de Méligane.

-En quelque sorte oui.

Méligane avait l'impression que quelque chose c'était en quelque sorte "déclenché" lors de sa dernière phrase. Elle avait ressentie un léger frisson...
De nouveau, la jeune fille se perdit dans ses pensée. Elle essayait de s'imaginer les "gens" d'Hanna. N'ayant jamais vu de fantômes, ou ectoplasme, elle compta sur son imagination pour lui fournir de quoi se representer ces choses.
Elle pensa tout d'abord à un drap blanc avec un boulet. Mais cela faisait trop clasique, alors elle pensa à un foulard orange portant un collier à pics. Elle trouva cela tellement ridicule qu'elle esquissat un sourire. Elle pensa ensuite à une forme humaine ou animale, toute noire, avec des traits effacés. Cela lui plaisait plus, mais cela restait encore trop classique. Allez savoir pourquoi, elle voulait que les gens d'Hanna soit extraordinaire. Elle se rappela alors d'un dicton qui dit que chaque étoile était le souvenir d'une personne défunte. Du coup, Méligane s'imagina des personne normales aux tête très rondes, avec des mains en formes de losanges, sans yeux ni bouche, juste des sourcils épais et brousailleux. Cette vision ne convenait pas du tout à Méligane, ce qui la poussa à demander:

-Dis-moi, à quoi ressemble ces gens?

Parce qu'elle en avait marre de s'imaginer des trucs étranges, elle préféra demander directement à Hanna la forme des "créatures". Même si la curiosité est un vilain défaut (sois-disant), Méligane s'en fichait, des défauts, elle était bourrée, saturée : elle était rancunière, jalouse, perfide, un peu cruelle, un peu stupide, fourbe, violente et brutale, sadique... Mais elle avait de toutes aussi intéréssantes qualités, faut pas croire. Elle joua avec une de ses mèches de cheveux, puis s'arrêta.

[désolée pour le retard, c'était les vacances, donc... =/ ]

C'était terrible. Je croyais (et Hanna sans doute aussi) que le spectre partirait et ne reviendrait pas, que je l'avais impressionné, ou juste effrayé.
Erreur.
Le spectre partit, c'est vrai, mais il revint, accompagné de deux de ces autres boules laiteuses horribles qui ressemblaient à ces bulles dans les lampes à lave. La boule se modelait en fonction du vent, qui creusait et trouait la face fantomatique. Ils ne semblaient pas s'intéresser particulièrement aux gens alentours, non, juste aux jeunes filles (Hanna et Méligane). Méligane les intriguait, sans doute parce qu'elle semblait la première personne "normale" à parler à Hanna. Peut-être pensaient-ils qu'elles deviendraient amies, mais ça, c'était à Hanna de voir, et son regard était neutre. Comme toujours.
Si les spectres auraient pu mourir une seconde fois, ils seraient morts de rire. Pourquoi? Méligane posa une question, comment dire, gênante? Une question à laquelle Hanna devait réfléchir très vite à une réponse correcte et croyable:

"-Dis-moi, à quoi ressemble ces gens?

De toute façon, il n'y avait aucune réponse exacte, les "gens" changeant de forme à leur gré. Actuellement, ils ressemblaient à des formes humanoïdes indistinctes, d'une matière de crème chantilly immatérielle. C'était bizarre... Quand on n'avait pas l'habitude.
L'un des deux s'amusa à provoquer Hanna en reprenant la forme de celui qui lui avait coupé l'abdomen. L'autre se transforma en gueule géante hérissée de crocs et esquissa un geste de morsure. Il ne pouvait rien faire à Méligane, mais ça, il ne le savait pas. Hanna non plus. Faibles niveaux. Hanna ne tressaillit pas. La "bouche" du fantôme bougea et Hanna et moi comprimes "Tu Ne Laisserais Pas Faire Ça" en mimant une scène de repas sanglant.

-Ce... Ce sont des gens comme toi et moi, Méligane, des... Des humains, quoi.

[Désolée du retard >_< J'étais là où je vais déménager et j'pouvais pas me connecter toujours ...]