Je me sens bien...

Leiko se promenait, touchant du bout des doigts les feuilles et plantes qu'elles rencontraient.
Elle sifflotait.
Elle était seule et se sentait pourtant bien dans cette dense forêt.
Elle se pencha pour ne pas se cogner contre une branche basse.

-Je me promène seule dans cette forêt.
En voyant avec interêt.
Des petits lapins passés.
En courant vers leurs terriers...

Elle se mit à rire... elle rigolait. Elle se sentait en sécurité malgré les bêtes sauvages qui se cachent dans ce bois, défendant jalousement leurs territoires. Pourquoi l'ai craindrait-elle? Elle n'était pas facilement apeurée. Elle recherchait de petits animaux, peut-être accepteraient-ils d'être son compagnon. Mais pour l'heure elle se promenait sans attente. Elle aimait bien la nature. Elle s'amusa à regarder de petits oiseaux multicolores s'envoler au dessus de sa tete.

Oishi sifflotait elle aussi. Elle tendit l'oreille. Oui... quelqu'un aprochait. Lentement.... trèèèèès lentement. Un écureuil passa près d'elle. L'estomac de Oishi poussa un cri terrible.

*Rolahh! Ça t'apprendra à ne pas manger durant des semaines, pauvre idiote!*

se dit-elle. Nahh... il fallait d'abord qu'elle remplisse sa mission. Par la suite, son protecteur lui permetterait de manger. Mais la jeune fille se demandait si elle n'allait pas mourir de faim avant. Ses joues étaient de plus en plus creuses. Et à chaque jour, une côte devenait visible sur son corps. Elle avait si faim. Soudain, une voix, puissante, menaçante, s'éleva dans sa tête.

**Satan: Grrrr... ne pense pas à manger, pauvre incapable! Réussis ta mission et je te permetterai d'avoir de telles pensées....**

Oishi savait qu'il était inutile d'argumenter avec son maître. Elle avala avec difficulté. La dernière fois, ça c'était mal terminé pour elle. Oishi se rendit compte qu'elle tremblait comme une feuille. Vu le peu de vêtements qu'elle portait, ce n'était pas bien surprenant. De plus, comme elle ne mangeait pas, son corps ne pouvait pratiquement pas produire de chaleur. Résultat: Oishi mourrait de faim et de froid. Gé-ni-al!!!

Elle était si absorbée par ses sombres pensées qu'elle en avait oublié la personne qui sifflotait. Elle re-tendit l'oreille. Mais le sifflotement avait cessé laissant place au silence, sombre et dur. Oishi leva la tête, et découvrit la jeune fille devant elle.

Leio s'était avancer lentement en entendant un sifflement, ce sifflement ne ressemblait à rien au sien, il était faible et dénudé de joie. Elle s'arreta et écouta. Elle croisa un écureuil dans une course folle. Elle continua d'avancer fesant craquer quelques branches sous ses pieds. Elle se retrouva alors devant une femme. Elle fesait peur à voir tellement elle était mince et osseusse. Elle en resta surprise et silencieuse. Elle regarda son corps, aucune graisse, rien! A peine de la peau sur les os!

-Je peux t'aider?

Offrit-elle sans la regarder dans les yeux, mais à voir un personnage semblable elle aurait bien aimer croisé son regard pour découvrir la raison de son apparence...

Oishi sourit malgré elle. C'était toujours la même chose. Les gens avaient peur d'elle. Bah! Elle était tellement habituée de toute manière. Disons que son apparence laissait un peu à désirer... Toutes les jeune filles qu'elle avait croisées jusqu'à présent étaient d'une beauté renversante. S'en était presqu'effrayant. Oishi monta une main vers sa bouche et essuya un peu du sang qui était seché sur son visage.

-...

Elle avait ouvert la bouche, comme pour parler. Mais aucun son n'était sortit pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait rien à dire. La dernière fois que Oishi avait tenté de parler avec quelqu'un, ça avait était un fiasco. Bref, elle préfèrait laisser les autres lui poser des questions et répondre avec le moins de mots possibles. Comme si elle avait lu ses pensées, la jeune demoiselle en face d'elle lui posa une question:
Leiko: Je peux t'aider?

-Euuh... j'ai l'air d'avoir besoin d'aide peut-être?

Sa réponse avait été sèche mais pas méchante. Puis, Oishi constata avec un demi-sourire que l'autre en face d'elle évitait ses yeux. La peur? Mmm... non. C'était plus que ça. Oishi sentait que peut importe qui était cette jeune fille, elle mourrait d'envie de percer son regard. Très bien alors. Elle la laisserait l'a regarder. Elle y découvrirait de bien horribles choses.

Son regard était froid dur, profondément noir. Comme un lac en pleine nuit. Comme les pensées des morts. Elle y découvrirait son passé, la façon dont ses parents s'y était prit pour la noyer dans le bain. Elle y découvrirait l'Enfer. Pas une vie malheureuse. Le véritable Enfer... Elle pourrait lire ses secrets. Tout ce qu'elle voulait.

-Regardes-moi... et après, ta vie ne sera plus jamais la même.

Leiko fut surprise de sa réponse mais pas de cette voix sèche et dur.

-Scusez Madame mais votre apparence osseuse me donne effectivement cette impression!

Elle avait parler tout aussi sèchement. Brusqué par ce manque de politesse. Mais ne la regarda pas pour autant. Pourquoi lui obéirait-elle? Elle avait demander de la regarder... savait-elle pour son don? Peu importe, elle n'avait pas préciser où regarder. Elle fixa son corps presque répugnant a voir chaques os. Ainsi, elle savait l'anatomie de quelqu'un mais elle n'avait pas pensée le découvrir ainsi.

-C'est bien ce que je fais... t'aurais pas faim par hasard?

Disa t'elle avec un petit sourire narquois en entendant un grognement de son ventre qui criait qu'on le remplisse. Elle se croyait plus maline qu'elle?! Elle ne connaissait pas Leiko. Mais la jeune fille ne pouvait se permettre de la regarder et de perdre ses moyens. Souvent elle était timide mais elle pouvait aussi avoir un fort caractère. Et là elle était brusquée et irritée.

Ouuuuh! Mais c'est qu'elle pouvait être brusque la demoiselle. Légèrement irritante même. Les gens se fachent pour un rien. Oishi regardait la jeune fille avec mépris. Elle pouvait tout aussi bien faire passer ses pensées dans son regard seul. Et comme elle refusait de la regarder dans les yeux, elle ne serait pas irritée.

-Tu devrais apprendre à faire la différence entre la brusquerie et la défence. C'est assez insultant de se trouver face à quelqu'un et entendre cette personne dire, avant même un simple bonjour: Tu as besoin d'aide? Et en plus, tu ne veux pas me regarder dans les yeux. Ma réaction ne fut plus que normale.

Bon... c'était un mensonge. Elle avait parlé de manière brusque car elle l'est, tout simplement. Et alors, un petit mensonge de rien du tout, ça ne pouvait pas faire de mal. Mais la seconde réplique lui avait fais l'effet d'une gifle. Mais bien sur qu'elle avait faim! Ce n'était plus de la brusquerie, mais bien de la méchanceté, pure et dure. Bref, c'était son territoire.

-Hahaha! Si j'avais faim, ma chère enfant, je n'aurais qu'à tendre la faim vers cet arbre, cueillir un fruit et croquer dedans. De plus, je te rapelles que nous sommes à environ 1 km d'une cafétéria. En d'autres mots, expliques-moi pour qu'elle raison, si j'avais faim, je ne mangerais tout simplement pas?

Oishi reprit un peu son souffle. Elle avait débité sa tirade d'un coup. Mais elle n'avait pas finit...

-Et en passant... Tu me regardes en effet. Mais ne joues pas l'idiote. Tu as compris ce que je voulais dire! Alors quoi? La petite fille à maman à peur?

Oishi restait planté là. Seule sa bouche bougeait. Elle parlait toujours avec ce même ton sec. C'était son ton naturel et elle ne le changerait certainement pas pour une pauvre étudiante qui ne connaissait rien d'elle! Sa voix était assurée. Rien ne laissait voir qu'elle avait menti du début à la fin. Mais c'était clair que quelque chose clochait avec elle... Et ça, il ne fallait pas être un génie pour s'en apercevoir...

*Reaction normal... pas vraiment*

Lors de ses premières phrases, elle avait été surprise et meme un peu honteuse, quelques remords quelle chassa vite en disant:

-Quelqu'un de ''normal'' aurait trouver gentil le fait que quelqu'un s'inquiète pour elle. Ce qui je suis sûr ne dois pas t'arriver souvent!

Elle l'avait dit brusquement. Mais pour la nourriture elle avait vraiment raison. Leiko se demanda dans ce cas pourquoi elle ne mangeait pas. Privation? Peut-être... mais par quelqu'un ou par elle-meme? Elle ne pouvait croire à un régime.

-Alors pourquoi es-ce que j'entends ton estomac gronder et ta mine osseuse?

Lorsqu'elle parla du regard... ses yeux se voilèrent de colère. Elle ne connaissait rien d'elle ni de son don et ca ne l'a concernait en rien. Elle l'insultait carrement en parlant de sa lacheter et de peur.

-Pourquoi aurais-je peur?

Lui demanda t'elle sans détour. Elle avait les sourcils froncés et parlait de manière neutre.

*Qu'es-ce qu'elle a cette fille?! Elle est malade!? C'est quoi son problème de me dévisager et de me prendre de haut? Tiens elle me fait penser à quelqu'un...*

Elle pensait évidemment à Alucard. Mais elle n'allait pas le faire venir pour si peu, pas tout de suite du moins. Elle ne demandait de l'aide qu'en dernier recours. N'aimant pas qu'on la défende à sa place comme une gamine malgré quelques garcons protecteurs à son égard.

S'inquiéter pour les autres? Comme si elle avait le temps de s'inquiéter pour les autres! Elle avait déjà assez de travail comme ça, sans qu'elle doive en plus s'inquiéter de la petite personne de tous et chacun! Elle ne s'occupait même pas d'elle-même bon sang! Les paroles de la jeune fille ne faisait que trahir une profonde ignorance de tout ce qui l'entourait. Elle se contentait de regarder la surface du monde, sans tenter de percer ses secrets.

-Et en quoi avais-je l'air d'avoir besoin d'aide? C'est mon physique? D'accord, je ne suis pas grosse. Mais les filles maigres existent, mon enfant.

Elle n'était pas sur le sol, elle n'agonisait pas, elle ne criait pas ''Au secour''. Elle se tenait bien droite. Oishi commençait à perdre patience. Elle n'avait pas prévu de rencontrer un obstacle sur sa route. Elle ne pouvait pas là tuer. Si la jeune fille mourrait, elle la mangerait. Et son protecteur lui avait interdit de se revigorer avant d'avoir remplit sa mission. Bon, Oishi allait continuer à lui répondre. En espérant qu'elle passe son chemin le plus rapidement possible.

-Non. Ça ne m'arrive pas souvent. Je ne m'inquiète jamais pour personne. De toute manière, mon dernier contact avec un humain sur la Terre remonte à des années de celà alors...

La démone haussa les épaules. Elle commencait à avoir mal au pied à rester debout sans bouger. Elle était immobile car le corps parle beaucoup. Un simple mouvement peut trahir votre état d'esprit à l'Autre. Et Oishi ne voulait surtout pas que quinqu'onque ne s'aperçoive à quel point elle souffrait. Quand la demoiselle lui demanda pourquoi elle aurait peur, Oishi arqua un sourcil.

-Hein? Tu veux que je réponde à une question que tu dois te poser à toi-même. Pourquoi as-tu peur? Je ne verrais aucun autre motif à ton atitude sinon...

Oishi fixa les yeux de la fille en espérant que celle-ci croise son regard. Mais celui de cette dernière restait fixer sur les os de son corps. C'était insultant à la fin!

Son physique... elle même était mince mais au moins elle avait de la chaleur corporelle! Très bien... passons. Son dernier contact remonte à des années? Leiko n'avait pas de mal à la croire. Un être aussi vil, impatient et ne s'interessant meme pas à sa propre santé... Comment pourrait-elle avoir une vie sociable? Impossible et elle le méritait sans aucun doute.

-Mon motif comme tu dis ne te concerne pas!

Elle regardait des oiseaux s'envoler au dessus d'elles apeurés par l'éclats de leurs voix qui n'incitait pas à la sympathie. Leiko n'avait pas peur, elle n'était pas facilement effrayer et cette femme ne fesait pas de geste brusque ni ne semblait vouloir l'attaquer alors... Tout ce qu'elle ressentait c'était de l'indifférence. Peut-être de la pitié pour une femme ne connaissant pas l'amour... a bien y pensé non plu. La jeune fille avait un visage dur qui contrastait avec son air si doux habituelle. Elle decida de mettre fin à une conversation n'allant nul part. Elle sorti son couteau et coupa quelques branches qui était sur son chemin d'un sec mouvement du bras. Et s'enfonca dans la foret sans lui jeter le moindre regard, sans ajouter une parole. Elle ne fuyait pas mais elle avait mieux à faire que de discuter avec une femme qui lui enlevait le moral, de plus Leiko ressentait l'impatience de la femme qui était pressé de continuer son chemin. La jeune fille s'éloigna silencieusement en tendant l'oreille à cette étrange femme osseuse.

Là, Oishi était complètement perdue! La jeune fille frustrée prétendait une chose et une autre 10 secondes après. Mais oishi avait un vilain défault. Il fallait toujours qu'elle fasse remaquer à la personne à quel point il ou elle était à côté de la plaque. Oishi poussa un profond soupir et se déplaça vers la droite, son premier VRAI mouvement depuis le début de cette étrange conversation.

-Hahahaha! Mon motif ne me concerne pas et ne m'intéresse pas non plus! Je te rapelle que c'est toi qui m'a posé la question. Tu m'as demandé pourquoi tu devrais avoir peur... je t'ai répondu. Et tout d'un coup, tu agis comme si je t'avais forcé à parlé de ça. De nous deux, c'est moi la plus polie des deux. Je n'ai fais que répondre à ta question. Toi, depuis le début de l'entretient, tu n'as même pas osé me regarder en pleine face. Tu devrais savoir que c'est très impoli!

Oishi l'avait quitté des yeux. Hum... il y avait de l'orage dans l'air. La jeune démone reporta à nouveau son attention sur la fille mais celle-ci se dirigeait comme une furie vers la forêt en donnant des coups de couteau dans le feuillage. Qu'avait-elle encore dit? Mais bon... elle ne faisait que l'aider dans le fond. Sur ce, Oishi n'ajouta rien. Elle la regarda partir en lui fixant le dos de ses yeux meurtriers. Elle dut se retenir pour l'attaquer par derrière.... Mais Oishi avait plus de classe que ça!

Elle ne savait pas ce qui l'avait poussé à agir. Surment son éternelle tête dure. Elle ne pouvait laissé une conversation inachevée. Finalement, alors que la demoiselle était pratiquement hors de sa vue, oishi murmura:

-Tu auras eu peur jusqu'au bout...

Leiko s'arreta net. Elle resta immobile, elle avait le gout d'y faire gouter son pouvoir mais elle ne devait pas agir sur le coup de la colère, spontanément. Leiko est trop impulsive. Elle se forca à prendre une grande respiration et tourna les talons. Retournant face à elle. Même pas assez de courage qu'elle avait chuchoté ces paroles sur la peur.

-La peur est une faiblesse. Mais moi qui croyait que j'étais un obstacle à votre route et que vous aviez hate de continuer votre chemin... votre patron ne doit pas être content...

Leiko ne l'avait dit que par pur hasard. Elle ignorait si elle travaillait pour quelqu'un mais quelqu'un qui se prive ainsi de manger... doit avoir peur que quelqu'un sévisse. Elle lui avait parler avec un petit ton moqueur mais méchant. Elle resta immobile en face d'elle, la main sur une hanche attendant une réaction, voir si elle avait taper juste. Elle regarda son corps pour essayer de déchiffrer un language corporelle. Voir si elle allait frémir ou pas.

La colère s'empara soudainement de Oishi. Elle bouillait. Son... Patron? Comment cette fille sortie de nulle part osait-elle parler de son maître ainsi? Et d'où sortait-elle cette idée de patron? Elle savait lire dans les esprits? Mais même là, Oishi n'avait pas eu une seule pensée pour son maître. Aucune pensée du tout en fait. Alors ça ne pouvait pas être ça. Elle l'avait... deviné? Encore là, c'était peu probable. D'accord, elle faisait peur à voir. Mais elle n'avait pas une affiche dans le dos: JE SUIS L'ESCLAVE DE SATAN! Encore sans bouger, les yeux vides, elle répondit, peut-être un peu plus brusquement:

-Tu prétends que tu es partie pour me rendre service? C'est la meilleure, ça!

Oishi avait un mauvais pressentiment. Elle sentait que tout celà se terminerait mal. Peut-petre devrait-elle passer son chemin mais elle n'y arrivait pas. Elle ne pouvait pas être la faible qui s'en allait. Ce n'était pas elle ça. Soudainement, la voix s'éleva dans sa tête, puissante, menaçante...

**Satan: Tue-là...**

Son corps se couvrit instantanément de frissons. Son protecteur lui donnait la possibilité de tuer cet être immonde? Et en plus, elle pourrait manger! Mais de nouveau, la voix résonna dans son esprit:

**Satan: Tue-là, mais ne la mange pas!**

Oishi sentit son ''bonheur'' s'effondrer d'un coup. Tuer sans manger, c'était impossible pour elle. Surtout quand elle n'avait pas mangé depuis 2 mois. Pour une des premières fois de sa vie, la démone contesta la décision de son maître.

*Non! Si elle meure, je la mange. Sinon, elle reste en vie! Je ne suis pas ici pour tuer un tas de gens sans raison! Quand je tue, je mange!*

**Satan: Je t'interdis de me répondre! Je vais mettre ta faute sur la faim! Mais pour te punir, elle restera en vie.**

Grrrrr... Oishi avait évidemment espéré que son maître lui donne la permission de manger. Bon... elle n'était pas plus avancée. En plus, la dernière chose qu'elle c'était mise sous la dent était infecte. Bref, en voyant de la chair fraîche droit devant elle, Oishi avait encore plus faim. Pourquoi ne l'avait-elle pas laissé partir? Elle venait de se compliquer drôlement la vie!

-Mon... patron? C'est ce que tu as dis? Mais qu'est-ce que tu es en train d'inventer? De plus, ça ne m'empêcherais pas de manger. Tu vois quelqu'un d'autre ici? Non! Alors, je pourrais manger sans même qu'il ne me voit! Tu trouves que j'ai l'air du genre de personne à obéir aux ordres qu'on me donne?

Sa dernière phrase la fit sourire. Après tout, elle obéissait parfaitement. Mais sa personnalité laissait croire le contraire. Oishi tenta de nouveau de croiser le regard de celle en face d'elle. Mais cette dernière refusait de la regarder. Pourquoi?

Le silence.
Quelle horrible chose! Celà agressait Oishi horriblement. De plus, elle ne savait jamais comment interpréter cette réaction humaine. Était-ce une approbation à ses réponses ou simplement de l'exaspération? Elle ne pouvait dire...
Mais ce qui énervait Oishi encore plus que ce silence troublant et lourd, c'était le refut de la fille de la regarder dans les yeux. Ça, elle ne le prenait pas. Oishi réfléchit. Il devait bien y avoir une raison à ce stupide refut.

-Grrrr...

Oups. Elle venait de ''parler'' tout haut. Bah! Ce n'était pas bien grave. Soudainement, un déclic se fit dans la tête de Oishi. Un pouvoir? Peut-être cette jeune demoiselle avait elle un pouvoir en lien ave les yeux? Bon... QUEL pouvoir, elle l'ignorait. Mais c'était déjà un début! Oishi ne voulait pas aller dans cette voie si ce n'était pas vrai. Elle devrait donc essayer de tirer les vers du nez à cette idiote! Mais comment?

Elle remarqua que la fille avait ressortit son couteau. Protection? Surment. Oishi avait un plan. Mais allait-il fonctionner...

-Alors comme ça, tu peux faire quelque chose de particulier avec tes yeux? Je n'avais pas pensé que ton refut de me regarder pouvait avoir un lien avec ton pouvoir, mais là, ça dépasse la simple peur du regard de l'autre...

-Pense ce que tu veux ma vieille, je ne te regarderais pas plus.

Leiko arrivait à se controler. Elle n'allait pas la regarder sur le coup de la colère. Elle ne ressentait absolument rien. Elle se doutait bien que cette phrase avait du enrager cette dame. Et alors? Elle en avait rien à faire. Qu'elle pense ce qu'elle veut... ca ne la dérangeait pas. La jeune fille se mit à jouer avec son couteau, le lancant et le rattrapant par le manche. Regardant l'éclat de la lame que le soleil fesait paraitre à chaques tournoyement. Mais son regard était sur le couteau, seulement lorsqu'elle ne la regardait pas, sa méfiance était dédoublé donc elle regardait le reflet de cette femme sur sa lame. Elle remarqua Arciel, son petit oiseau multicolore sur une branche près d'elle. Puis Écueil, son petit écureuil sur la même branche, ils la regardaient avec curiosité et la femme avec méfiance. Les animaux ressentent des choses...

Patience, elle la regarderait bien un jour. Oishi avait toute la vie devant elle. Le soleil commençait à décliner. Bientôt, il ferait nuit. On verrait bien comment la demoiselle comptait si prendre, une fois la nuit venue! Pour sa part, Oishi était aussi bien dans un élément que dans l'autre. Alors pour elle, se n'était pas un problème. Elle vint à se demander pourquoi elle tenait tant que ça à ce que son regard croise enfin celui de l'inconnue. Elle ne trouva pas de réponse précise. Elle le voulait, c'était tout.

Un vent frais parcouru la forêt. Les deux jeunes femmes restaient toutes les deux immobiles. Mais pourquoi, dans le fond? Elles étaient toutes les deux répugnée par l'autre. Alors pourquoi ne passaient-elles pas simplement leur chemin? Tout celà était bien étrange. Oishi garda son regard fixé sur les yeux de la jeune fille, mais ceux-ci restaient fixés sur le couteau.

Un couteau? Un couteau donc un reflet. Elle la regardait grâce au couteau, Oishi en était certaine. Comme un miroir. Dès que tu vois quelqu'un à l'aide d'un miroir ou toutes chose qui réflète, l'autre te voit aussi. En d'autres mots, si elle regardait à son tour la lame, elle pourrait croiser les yeux de la jeune fille.

Oishi sentait le regard des animaux sur elle. Il est grand le lien d'un animal avec son maître. Ou son animal à elle avait-il bien pu passer? Bof... elle le chercherait plus tard. Elle baissa soudainement son regard et fixa la lame du couteau. PAF!

-Coucou, murmura-t-elle...

-Ca ne marche pas ainsi... je ne vois pas ceux d'un animal, ni de quelqu'un n'ayant pas d'âme... vous etes les deux. Mais plus sérieusement le reflet ne marche pas.

Elle devait avoir un lien direct mais pas question de le lui dire, chaque chose qu'elle saurait lui serait un atout. Elle reprit le couteau par la lame et baissa son bras, ayant le bras fatigué et parce que son don fonctionnait à moitié. Pas question d'être faible en se moment. Ce fut comme les lunettes de soleil de Nariamo, cela ne marche qu'a moitier. Le soleil se couchait lentement, au moins ainsi elle aurait plus de mal à croiser son regard dans le noir, mais elle ne doutait pas qu'un être comme elle puisse se débrouiller dans la noirceur. Avec tout ses arbres... par contre...

-Alors comptes-tu m'attaquer un jour vilaine sorcière?

Elle la provoquait, ce n'étais surement pas une bonne idée mais elle était lassée de rester immobile ainsi.

-Animal: Nom masculin. Être vivant, doté d'une certaine possibilité de mouvements et ne disposant pas du langage. Ne vas-tu pas à lécole pour apprendre ce genre de choses?

Elle se tut un instant.

-Tu n'as pas besoin d'un dessin pour comprendre qu'il m'est impossible d'appartenir à cette catégorie! Et je te signale que tu m'as traitée d'animal pour m'insulter... tu en a deux juste à côté de toi. Pas très flatteur pour eux...

Oishi avait pondu sa réplique en 2 secondes. Pour elle, ça avait semblé si évident! Le soleil déclinait. Pourtant, Oishi trouvait celà bien plus long que d'habitude. Comme si le soleil savait qu'elle attendait la pénombre et qu'il avait décidé de prendre tout son temps juste pour l'énerver! Oishi ressentait pratiquement de la pitié pour celle en face d'elle. Après tout, ne venait-elle pas de lui rendre un immense service? Elle n'avait peut-être pas croisé son regard... Cependant, elle venait de lui confirmer son pouvoir. Elle sourit jusqu'aux oreilles. Malgré tout, Oishi se sentait faiblir. Bouger lui faisait oublier sa faim et pour le moment, elle ne bougeait pas.

L'insulte de la jeune fille ne réussit pas à l'atteindre. Vilaine sorcière? Tiens, on ne l'avait jamais traité de ce nom. Mais depuis toujours, elle était passée par tous les surnoms imaginables. Elle n'avait pourtant pas l'impression de mériter un tel sort. Elle n'était pas méchante. Si elle voulait l'être, elle pouvait. Mais pour le moment, elle ne faisait que répondre. Bon, parfois, il vaut mieux se taire. Mais elle n'en était pas capable. Elle soupira. C'était surment de sa faute, encore une fois. Elle fut surprise d'entendre la jeune femme lui demander quand elle l'attaquerait.

-Tu veux que je t'attaque? Je n'en avais pas l'intention. Pourquoi aurais-je envie de t'attaquer. Je suis curieuse. Je veux que tu regardes dans mes yeux. J'en ai besoin! Et toi, tu as besoin que je ne me fâche pas.

Elle réfléchit.

-Oh! Pendant que j'y suis. Qu'est-ce qui te fait croire que je n'ai pas d'âme?

C'était à moitié vrai. Elle n'avait plus son coeur ni son âme. Mais son maître lui en avait ''prêté'' une. Juste pour son séjour sur Terre. Pour lui, c'était mieux ainsi. Pourquoi, elle n'en savait rien. C'était juste comme ça!

-Cela dépends... c'est tu ce qu'est une âme au moins?

Cette femme l'agacait vraiment. Elle avait hate qu'elle en finisse au plus vite, pourquoi continuait-elle? Comme répondant à un ordre silencieux, les animaux se jetèrent sur cette femme, la mordant e le picorant... la griffant. Pourtant Leiko n'avait pas fait un signe ni dit une parole, aucun son n'était sorti de sa bouche. Son regard regardait le vide tout simplement. Lasser, elle prit son couteau fermement et se lacera le bras, aucune plainte ne sortit. Une goutte de sang tomba sur le sol. Elle recita ce chant:

-« Ho toi être damné, toi qui viens de cette lointaine contrée. Par mon sang je t’ordonne de répondre à ma demande. Apparait devant moi et porte à mon ennemi le coup mortel, envois le dans les ténèbres les plus cruels et offre moi la victoire. Je t’appel Alucard »

Elle l'avait dit d'une voix claire et ferme en articulant chaque mot.

Avec un demi-sourire, Oishi récita:

-Âme: Nom féminin. Partie immatérielle de la nature humaine, intellect. Ou sinon... Principe immortel de l'humain par opposition au corps. Assez clair pour toi?

Elle n'arrivait pas à le croire. Elle était dans la forêt, elle mourrait de faim et elle était en train de réciter des définitions à une fille inculte... Soudainement, les deux animaux de la jeune filles se lancèrent sur elle et commencèrent à l'attaquer.

*Euuuh...?*

Oishi fut réellement surprise. Les deux bestioles commencèrent à entailler sa chair, l'un à l'aide de son bec et l'autre de ses dents. Oishi donna un violent coup de pied sur l'écureuil et l'envoya valser plus loin, inconscient. L'oiseau était plus énervant. Finalement, fatiguée d'essayer d'éviter les coup de bec, elle avança son visage à toute vitesse, bouche ouverte, vers sa proie. Elle claqua des dents à moins d'un centimètre du volatille. Zut! Elle qui n'avait pas l'habitude de manquer ses coups. Elle continua à fendre l'air de ses mains et réussit finalement à assomer l'oiseau, qui dégringola à ses pieds. Oishi le prit dans ses mains et le lança vers la jeune demoiselle. Pendant ce temps, Oishi avait écouté l'étrange poème de la fille.

*[...]à mon ennemi le coup mortel, envois-le dans les ténèbres les plus cruelles et offres-moi la victoire. Je t’appelle Alucard.*

Oishi n'avait pas entendu le début. Étrange, tout de même. pourquoi réciter un poème si soudainement.

-Un poème?

Non... c'était bien trop bizarre pour être un poème. Bien trop sortit de nulle part. Oishi n'était pas très rassurée. De plus, l'odeur du sang était parvenue jusqu'à ses narines. La jeune fille s'était coupé. Pourquoi?

-C'est qui Alucard? Ton petit-frère? Tu l'apelles ici pour qu'il me frappe pour avoir oser commettre je ne sais quel crime envers sa soeur? Essais donc de me nommer mon méfait.

Mais Oishi avait l'impression que ce Alucard était plus qu'un simple petit-frère... qu'il était puissant. Et si il venait ici, elle devrait se battre. Ce dont elle n'avait pas envie du tout. Les animaux avait laissés de nombreux trous dans son corps. Dont un plus profond sur sa joue, causé par l'oiseau. Pourtant, aucun sang n'en sortait...

Leiko avait assister à cette scène c'était la première fois qu'elle l'appelait dont elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, mais elle se doutait bien que ce serait impressionnant. Effectivement. Elle cacha sa surprise de tous ces effets mais elle n'avait pas peur. Pourquoi l'aurait-elle, c'est elle qui vient de l'invoqué. Un sourire sadique comme elle n'en avait jamais eu apparu sur son visage d'albâtre lorsqu'il lui posa la question. Ses yeux étincelaient de méchanceté et de plaisir... ca oui elle s'amusait.

-C'est evident non? Tue-la! Fais-là retourné en enfer. Utilise toute ta force et tous tes pouvoirs si necessaire. Aucune pitié, fais la souffrir.

Elle regardait fixement cette étrange femme... elle ne devait pas sans douter. Ne te fie jamais à tes yeux car souvent ils sont trompeurs!

-Ce n'est pas mon petit frère... et tu le découvriras bien assez tot... Je ne peux croire que tu n'as jamais entendu parler de lui.

Lui disa-t'elle.

*Je vais bien m'amuser...*

[Ok! Salut Alucard ^^! Tu attaques mais c'est moi qui contrôle mon perso. En d'autres mots, on dit pas ce qui arrive à l'autre. D'acc?]

La scène se déroulant devant ses yeux n'avait rien d'habituel. Disons que Oishi ne s'attendait pas à ça. Un homme, ou un monstre venait d'apparaître devant elle. Des cercles Sataniques? Tiens, elle n'était pas la seule à aimer son Maître par ici. Elle fixa de nouveau son regard sur la jeune femme. Ses yeux... ils avaient changés. Son regard était maintenant empreint de méchanceté et de cruauté. Oishi ne pouvait s'empêcher de ce demander quel crime elle avat pu comettre. Elle ne voulait pas se battre. Elle était fatiguée, affamée. Pourquoi avait-elle toujours le don de se mettre dans la merde?

-Ah... C'est Alucard j'imagine? Bonjour!

fit-elle avec un léger sourire. Il l'avait regardé. Comme s'il l'a voyait déjà morte. Mais la mort n'était pas un soucit pour Oishi. Elle était déjà morte auparavant. Et même si elle mourrait de nouveau, son Protecteur l'a reprendrait encore sous son aile. Du moins, elle l'espérait. Elle reporta son attention sur les cercles sataniques des gants d'Alucard. Elle retourna légèrement son bras gauche. Sur celui-ci, on pouvait désormais distinguer le Pentacle inversé, gravé dans sa chair. Il brulait, comme s'il n'en finnissait pas de transpercé son bras. Elle se mordilla la lèvre.

-Ouais... j'ai un PATRON, comme tu dis. Et disons qu'il n'est pas super content de...

Elle ne put finir sa phrase. La terre s'était mise à trembler dangereusement. Un grand rire se fit entendre et une forme à moitié translucide apparut près de Oishi. Satan releva la tête et commença à parler.

-Satan: Tiens, esclave. Tu as de la compagnie. Je t'ai donné une minuscule mission et toi, tu perds ton temps avec des gens qui ne peuvent pas t'aider. Qu'est-ce que tu espérais? Avoir des... amis? Personne ne t'aime Oishi. Personne n'a besoin de toi. D'accord?

-Maître... je.... je ne l'ai même pas insultée et...

-Satan: Je t'ai déjà dis de ne PAS me répondre!

-Oui... en effet. Mais... Je ne veux pas me battre. Je ne suis pas ici pour ça.

-Satan: Tu n'as pas le choix.

Le maître des ténèbres recula un peu. Dans l'ombre, il regardait le combat. Oishi poussa un soupir. Deux esclaves. Deux esclaves se battant pour un autre. Deux personnes, le destin lié à celui de leurs maîtres. Deux esclaves. Deux âmes détruites. Oishi l'avait comprit. Et ça L'écoeurait! Elle déposa sa main sur sa poitrine. Pas de coeur, pas d'âme. Juste une poche vide. Elle se défendrait. Pourtant, elle trouvait que deux personnes contre une, c'était bien lâche! Son maître à elle n'interviendrait jamais. Il la laisserait creuver. Il s'en fichait. Elle était son joujou, son esclave. Pourquoi prendre soin d'elle?

-T'es pas capable de te défendre toute seule? Je viens de te dire que je ne voulait pas t'attaquer! Je te trouve bien incohérente. Tu prétends que c'est moi la méchante. Mais tu m'as bien plus insulter depuis le début que moi. J'ai réponse à tout. C'est ÇA qui t'as vraiment enragée. Tu me hais pour celà... tu es minable!

Oishi cligne des yeux, et se prépara au combat.

[sa marche Oishi]


Alucard se trouvait à genoux devant son maitre qui lui ordonnait de tuer son adversaire. Cela réjouissait incroyablement le vampire, qui ce dernier explosait de rire, un rire hystérique, presque inhumain. Il se relevait toujours en ricana et répondit sur un ton exister à son maitre.

- Roger !! c’est fantastique, fantastique !! regardez-moi maitre Leiko Chaan !!

Le comte se retournait face à son adversaire, ou plutôt le morceau. Il s’avançait tranquillement, sourire très voyant, même trop présent pour être un bon signe, il marchait vers la démone, qui lui présentait ses salutations. Alucard ne prêtait pas la moindre attention au parole de la jeune fille, ce qu’il voulait c’est s’amusé, se battre, trouver un challenger digne de son nom. Dans le passé il avait fait coulé « un océan de sang » et il l’avait fait que par pur caprice, parce qu’il est était capable, parce que cela lui faisait plaisir. Oui le vampire est un monstre aux yeux du monde et il ne montrerait qu’un monstre au monde. Lui aussi était un cadavre ambulant, lui aussi n’avait n’y de cœur n’y d’âme, on ne pouvait voir en lui qu’une bête assoiffé de sang, mais comparé à la jeune fille esclave de Satan, lui cela faisait prés de 5 siècles qu’il est mort. Il est vrai qu’il à un maitre, qu’il suivait « certains » de ses ordres, mais il n’était pas prisonnier de Leiko, comme Oishi l’était de Satan. Ci son maitre venait à se rétracter pour une quelconque raison, le vampire, lui se s’arrêterait pas, il continuerait même si elle lui ordonne de se stopper. Bientôt un tremblement de terre se fit ressentir et une apparence translucide fit surface. Ce n’était autre que le diable en personne, Dracula le connaissait très bien, car il y à de cela 500 ans, il lui avait vendu son âme et sa vie pour devenir « the King no-life ». Mais il n’avait jamais était une marionnette et traité de la sorte. Après la discutions des deux protagonistes, Alucard frappa dans ses mains.

- Bravo ! Bravo ! magnifique réunion de famille, si je pouvais pleurer je crois que je verserais une larme !

Il reprit sur un ton plus familier.

- Cela faisait longtemps « Lulu » (Lucifer) depuis notre dernière rencontre ! tu t’amuse à créer des chiens maintenant ? Je vois que ton style de transformer les femmes en monstre à l’apparence immonde n’a pas changé !

Le comte ne voyant qu’un chien est son maitre en face de lui, il ne prenait pas Oishi pour son égale, ils avaient peut-être un même destin, mais aucunement le même rang ou la même vision des choses. Il ne voyait sur son passage qu’un vulgaire insecte à écraser, en espérant que celui-ci le divertisse un minimum. Oishi provoquait Leiko, mais ce fut le vampire qui répondit.

- Elle n’a pas besoin de se justifier face à un déchet, et il n’y a aucune raison à donner pour exterminer la vermine.

Sur ses mots Alucard sortit une arme de son manteau rouge des plus impressionnante, Un pistolet magnum casul de couleur métallique dont le poids nette est de 16 kg, il à une longueur de 39 cm, avec une telle arme il pouvait faire des trous de la taille d’un bouler de canon. Malgré sa taille et son poids important cela restait une arme humaine, enfin si les cartouches d’acier de 13 mm n’était pas bénit et ne provenait pas d’une croix venant une église sainte. Un véritable poison pour ton démon ou vampire, même Satan ne pourrait pas y survivre. Il pointait son arme avec facilité vers sa victime et dit d’un air laçé.

- Je vais nettoyer les merdes laissait par ton maitre !

Sans hésitation, il tira sur Oishi, sourire aux lèvres attendant sa réaction.

[ps: est ce que je peux faire parler Satan moi aussi?]

Leiko souriait amplement. C'était parfait, elle n'avait pas l'intention de rétracter Alucard. Elle voulait qu'il aille jusqu'au bout. Il n'aurait pas besoin d'elle pour se battre. Mais elle gardait son couteau en main au cas où la femme deciderait de l'attaqué car Leiko semblait plus faible que le vampire evidemment. La jeune fille jouissait presque de ce spectacle divertissant.

*Plus plaisant que je le croyais de faire souffir...*

Cette propre pensée la surprise. Elle sentait une nouvelle force naitre en elle, une nouvelle méchanceté sans pitié. Elle avait un regard dur et un sourire sadique remplie de plaisir.

*Voyons voir comment réagira la démone... a-t'elle peur?*