Arrivée de Kyouki

Les grandes portes du pensionnat s'ouvrirent en pleine journée. Ne croyez pas qu'"en pleine journée" signifie "beau temps" et "soleil". La pluie s'était invitée dans la ville sans avoir rendu son carton d'invitation ( j'aime les personnifications débiles ). Mais parlons de la raison de l'ouverture de la porte ( je suis trop inspirée ce soir ). Deux policiers maintenaient fermement une jeune fille blonde qui n'avait aucunement l'air agressif et qui ne se débattait pas. Elle ne marchait même pas. Elle laissait pathétiquement traîner ses jambes à terre qui avaient finies par être écorchées et pleines de sang. Mais cela n'affectait pas Kyouki. Oui, Kyouki. C'était son nom, à cette jeune fille perdue mais qui ne le savait pas.

Miyuri débarqua en trombe dans le hall tirant un sac noir à roulette derrière elle. Essouflée elle repris son souffle avant de marmonner des injures contre le mauvais temps. Son premier jour a l'école avait été catastrophique. Non seulement elle avait manqué de rater le bus mais en plus elle avait faillit s'étaler devant le bus en sortant car il y avait une minable petite pierre qui trainait au sol LA ou elle avait poser son pied. Elle souleva la tete pour voir deux tetes incrédule des policiers qui s'étaient retourné après son arrivée quelque peu bruyante... Elle se leva droite comme un piquet. Elle portait sur elle toujours sa jupe volante et des chausettes lignées de couleurs vives qui lui arrivait jusqu'au genoux, seulement la jupe n'était plus volante mais lui collait aux jambes et les chaussettes n'étaient plus de couleurs aussi vive mais pleine de boue, ainsi que ses bottines. Ses cheveux châtains clairs dégoulinaient sur ses épaules et sa veste de pluie qu'elle avait sortie en rapidité dans le bus en voyant le "beau temps", lui collait au corps. Elle fixa la fille dont les jambes étaient ensanglantées puis se retint de vaciller. Elle venait de débarquer au pensionnat et tombe sur une fille dont les jambes étaient rouges ( elle aime exagérer T_T xD).

- Je... euh... Je... Que s'est-il passé?

Après avoir lâché son sac noir a roulette sur le coté elle restait pétrifié sur place en attente d'un réponse tentant de pas regarder le sang...

Une jeune fille arriva soudainement dans le hall d'entrée du pensionnat. Elle avait une bonne tête, de longs cheveux châtains, le tout trempé jusqu'au os. Mais ce n'était rien comparé à l'état de Kyouki. Celle-ci avait les cheveux plaqués sur le visage, les vêtements poisseux de boue et déchirés. Le nœud qu'elle avait noué dans sa chevelure s'écrasa paresseusement sur le sol en marbre dans un bruit mou. Ses chaussures étaient trempées et ses genoux écorchés, saignant comme de la viande rouge chez le boucher. Kyouki regardait la jeune fille, ne laissant paraitre aucun signe de douleur ou de mécontentement. Des gouttes perlaient au bout de ses cheveux, de son nez et de son menton. Au bout de quelques instants, un policier finit par prononcer:

- On vous amène cette jeune fille. Ca fait un moment qu'elle traîne dans les rues. dit-il de sa voix grave.

- Allez, te traîne pas comme ça, toi! dit l'autre policier à Kyouki.

Le policier releva Kyouki. Celle-ci ne tint pas deux secondes debout et dut s'appuyer au coin d'un mur pour ne pas vaciller et s'étaler par terre.

- On compte sur vous pour l'amener voir le directeur, ou à sa chambre, je sais pas. dit le premier policier à Miyuri.

Miyuri cligna des yeux avant de comprendre qu'on laissait la jeune fille toute seule avec elle qui ne savait pas ou se trouvait le directeur ni qui c'était. Elle regarda la fille qui était en aussi bon état qu'elle avant de s'apercevoir qu'elle tenait pas debout. Elle accouru vers la fille et lui pris ar les deux épaules. Le première question qu'elle se posait dans la tete était qu'est-)ce qu'elle allait faire? Si c'était une ancienne qui avait décidé de fuguer? elle n'avait pas la tete d'une fugueuse ni d'un folle. Elle semblait neutre sans montrer signe de douleur ou de tristesse. Limite si le monde n'existait pais. Elle tourna la tete vers les policiers et de son plus grand sourir forcé.

- Bien sure! Merci messieurs de nous l'avoir ramené...

A peine leur avait-elle tourné le dos elle regarda son sac qui était pas loin. Elle regarda la fille dont les cheuveux dégoulinait sur le visage.

- Bouge pas!

Ou est-ce qu'elle pouvait bouger? Surtout dans les deux secondes durant laquelle elle la lacha pris son sac par la poignée, tira le sac a roulette et revint près d'elle. Elle se retourna de nouveau vers les policiers et de nouveau avec ce sourire toujours aussi forcé.

- Au revoir!

Elle se retourna la pris par une épaule et lui murmura:

- Ecoute on s'en va plus loin et tu m'explique tout après!

Elle la pris par une épaule puis lui proposa d'aller au bout du hall en se forcant de la regarder droit dans les yeux pour ne pas voir la vue du sang qui teintaient ses jambes e rouges bordeaux, une couleur dont elle n'était pas particulièrement fan...Elle lanca un dernier sourire aux policiers qui commençaient a sortir après lui avoir lancer un bref au revoir et tenait la jeune fille par une épaule en passant son bras dans son dos.

Kyouki vit la jeune fille se précipiter vers elle pour la soutenir. Elle ne comprenait pas bien pourquoi elle faisait ça. Kyouki ne s'était même pas rendue compte qu'elle était mouillée, blessée et sale. Elle ne se rendait compte de rien. Elle ne savait pas où elle se trouvait, pourquoi les policiers l'avaient amenés ici et ni qui était cette jeune fille. Elle ne se rendait pas compte qu'elle l'aidait, elle ne se rendait compte de rien. Et cela lui était égal. La neutralité avant tout. Les policiers, eux, s'en allaient. Ils avaient fait leur travail et la tare, la fille qui trainait constamment dans les rues ... ça faisait tache, n'est-ce pas? Voir une clocharde de 17 ans dans les rues d'une "si belle" ville. Ils étaient satisfaits. Plus personne ne la verrait.
Kyouki, quant à elle, se laissait porter par la jeune fille. Elle sentait des picotements dans ses jambes mais ne s'en inquiétait pas. Pourquoi, d'ailleurs? Ca ne servait à rien.

Miyuri s'arreta quelque metre plus loin en venerant les gens du pensionnat d'avoir mit un banc. elle posa sn sac puis aida La jeune fille a s'asseoir. Elle jetta un coup d'oeil au loin... Pas de policiers en vue. Elle soupira de soulagement en ne voyant personne... Enfin libéré des policiers. Elle tourna son regard vers la jeune fille et puis vers ses jambes retenant une grimace. Puis d'un sourire gené et a la fois inconfortable face au sang qui coulait:

- Enchanté je suis Miyuri Ariyoshi... Hum... Ca va tu n'as pas trop mal?

Vu la neutralité du visage et du regard on aurait dit une alien qui débarquait sur terre et qui ne savait toujours pas avoir contact avec un humain. Et puis si elle était ici elle devait surement etre comme elle : anormale et pas humaine. Peut-etre était-elle une alien? Elle rit intérieurement de ses stupidités qu'elle pouvait imaginer de temps a autres... Quelle idiote. Le visage de la fille semblait tellement neutre qu'elle se demandait si elle était consciente ou en état de somnambulisme. Elle s'approcha du visage de la fille et cligna des yeux.

- Dit tu n'est pas somnambule?

Soudain se rendant compte qu'elle passait pour une folle. elle recula puis rigola stupidement.

- Euh mais non mais c'est parce que tu sembles... Euh... Indifférente a ta blessure...

Elle n'osait même plus fixer ses jambes par contre ne se genait pas pour regarder ses pieds en soupirant de sa stupidité profonde...

Kyouki se retrouva soudainement sur un banc. Ca, elle l'avait remarqué. Kyouki se mit à caresser le bois brun, ça paraissait bon. Kyouki essaya d'arracher un bout de planche mais n'y arriva pas. Tant pis. Elle mangerait plus tard. La jeune fille regarda ensuite Miyuri. Elle semblait parler, ses lèvres bougeaient. Kyouki, elle, ne percevait que quelques mots. Le reste, c'était un méli-mélo qui s'embrouillait et s'entremêlait dans sa tête, ne trouvant pas le chemin du cerveau. Tout ce qu'elle avait compris était "Ariyoshi", "dit" et "blessure". Pourquoi parlait-elle de blessure? Et Ariyoshi? C'était quoi? Dit? Elle voulait qu'elle parle? Kyouki se mit à pousser de petits grognements pour manifester quelque chose, pour essayer de lui expliquer que parler, ça n'existe pas chez elle.

Après avoir marcher toute l'après-midi le long d'un petit chemin avec sa valise sur le dos, Kokusho était enfin arrivé en vue du pensionnat lorsque qu'il s'était mis à pleuvoir. Fatigué de sa "promenade" Kokusho avait espéré arrivé avant le mauvais temps...Perdu! Dans un soupir résigné il se dit:

*bah tiens, le contraire m'aurait étonné...*

C'est donc d'un pas un peu moins léger qu'il s'était remis en route... Son seul plaisir avait été de voir une fille aux allures de gourde se planter lamentablement dans une flaque de boue en sortant d'un bus. Allez savoir pourquoi, le malheur des autres lui remontait toujours le moral. Suivant silencieusement la maladroite, il se dirigea vers le bâtiment qui semblait être l'endroit de sa destination. Une fois sur place il fut surpris de voir la fille se diriger vers une pauvre chose qui s'avèra être une gamine.

*

mais où est-ce que je suis tombé?*

Profitant du fait que les deux autres conversaient ensemble, il posa sa valise de l'autre côté du hall et attendit la suite.

Remarquant le regard de la fille semblait exprimer que ce que Miyuri disait était incompréhensible pour elle, elle revint sur sa thèse d'extraterrestre débarqué sur terre. De plus la fille semblait s'exprimer par des petits grognements à peine perceptible, inhabituel et quelque peu effrayant... Elle se mit alors a faire de grands geste. Tout d'abord elle se montra du doigt. Elle eut le presentiment pendant un instant de passer pour une idiote. Ce qui était tout a fait normal, pour une jeune fille pour un extraterrestre, mais sachant qu'elle se trouvait dans un pensionnat anormal, composé d'aucun humain construit biologiquement normalement... elle pourrait utiliser ca comme argument favorable. Elle se montra du doigt puis articulant convenablement, presque en exagérant elle dit :

- Moi, Mi-yu-ri...

Elle sourit avant de baisser montrer sa jambe ensanglantée.

- Tu as mal? Bobo? Aye?

Cherchant pour un autre synonyme son regard tomba sur une personne qui attendait de l'autre coté du hall. Sa première réaction fut un sursaut, ses yeux s'écarquillèrent puis elle pointa le jeune homme du doigt.

- Ah! Vous! Vous savez ou je pourrais toruver une infirmerie?!

Elle se rendit alors compte qu'elle s'adressa à un parfait inconnu qui l'avait observée parler stupidement a la pauvre fille qui avait les jambes ensanglantée.. Elle tenta alors de rattraper le coup, coute pour coute elle devait essayer...

- Cette jeune fille,... Euh... S'est blessée et... Euh... Ne semble pas pouvoir parler...

Elle montrait alors la jeune fille du doigt puis rit bêtement. elle était dans une situation très délicate et sentait que son portait avait déjà été fixé avant même qu'elle ait pu voir l'ombre de sa chambre... Son rire nerveux s'arrêta puis elle regarda la jeune fille qui semblait toujours aussi perdue...

Cela faisait déjà quelques minutes que Kokusho observait l'espèce d'énergumène qui tentait veinement de se faire comprendre de la gamine aux jambes ensanglantées. Celle-ci finit par l'appercevoir et s'adressa à lui d'une voie hésitante:

- Ah! Vous! Vous savez ou je pourrais toruver une infirmerie?!

*Mais bien sûr...* se dit-il. "Je viens juste d'arriver, je me pose en touriste et déjà on commençait à me demander tout un tas de choses. Enfin, restons courtois, ça ne fera pas de mal...*

-Non, désolé mais je viens d'arriver et je ne connais pas encore les lieux...Toutefois, je peux vous aider si vous voulez...

Kyouki ne remarquait pas encore la présence du jeune homme. La jeune fille qui était à côté d'elle essayait sûrement de se présenter, vu les gestes qu'elle faisait. C'était donc ça. Dans le tas de mots qu'elle prononçait, Kyouki ne comprit pas grand chose. Selon elle, cette jeune fille s'était nommée ... Yu ... Bobo? Ce mot fit sourire Kyouki, ce nom était plutôt amusant. Mais sa concentration fut vite interrompue dès qu'elle vit le nœud qu'elle avait auparavant dans les cheveux, par terre devant la porte d'entrée. Kyouki étendit son bras vers l'accessoire, mais se rendit compte bien vite qu'il était à plusieurs mètres du banc. La jeune fille sortit du banc et se retrouva accroupie au sol. Et c'est en faisant glisser ses jambes par terre qu'elle sentit une vive douleur devenant vite insupportable. Il lui fallait tout ce temps pour comprendre qu'elle avait été blessée.

C'est pas vrai! Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à débarquer sans prévenir... Finalement elle poussa un long soupir de découragement. Elle releva la tete en direction du type et l'examina minutieusement d'un œil suspect avec ces deux grands yeux noisettes.

- Hummm... Un homme comme vous pourrais la porter jusqu'à un endroit ou on pourrait la soigner.

Elle regarda ses petite jambes et le sol avant de se tourner vers le type. Et remarqua que la différence de taille était la... Elle ne devait pas être provocante... Au risque de se retrouver elle même dans le même état que la jeune fille. Elle lui faisait pas confiance, comme chaque garçon qu'elle rencontrait pour la première fois.

- A moins que vous ne désirez pas vous salir...

[HS: mouwahahaha xD désolé c'était plus fort que moi T_T']
Oups... C'était plus fort qu'elle. Méfiante comme elle était parfois elle aimait provoquer pour créer une réaction chez les gens. Si ils réagissaient très mal: c'était mauvais, si ils réagissaient en rigolant : c'était assez bon. Elle sourit innocente en guise d'excuse, certaine qu'il allait arriver dessus en l'envoyant par la fenêtre la plus proche puis rit discrètement.C'est alors qu'elle vit la jeune fille regarder au sol puis elle tendit son bras vers un ruban qui se trouvait au sol. C'est alors qu'elle remarque qu'elle se mit a genoux et c'est alors qu'elle vit les traces de sang a fure et a mesure qu'elle avancait se dessiner sur le sol. Miyuri se jetta sur le ruban et lui donna avant de vaciller et de s'appuyer contre le mur... La vue du sang lui était un peu désagréable surtout quand on voyait les traces bien nette sur le sol. elle tendit de son bras tremblant vers la fille le ruban..

-Ti... Tiens...

Elle se retenait de tomber par terre, inconsciente et se contentait du mur tout en souriant à la fille...

Kyouki était à terre et avait mal. Affreusement mal. Les yeux écarquillés, elle n'avait pas vu que des larmes roulaient sur ses joues blanches comme le lait. Elle regardait ses jambes meurtries, ensanglantées, boueuses et percées de cailloux. La jeune fille commençait à paniquer. Elle faillit commencer à hurler quand "Yu Bobo" lui tendit son nœud. Kyouki le prit furtivement et le contempla. Il était trop sale et trop mouillée pour qu'elle se le remette dans les cheveux. Mais elle savait ce qu'elle allait en faire. Kyouki essaya de le déchirer à l'aide de ses longs doigts fins mais n'y arriva pas. Tant pis. Elle déchira le nœud avec ses dents et commença à le manger. Il fallait qu'elle mange quelque chose, c'était vital.

En fixant le petit fille alien elle se rendit compte que des larmes lui coulaient le long de la joue. Son regard se détendit et elle comprit que la fille avait mal. Mais son regard doux et reposé ne demeura pas longtemps quand elle vit la fille manger son ruban.

- Noon! Mange pas ca! Ca pas miam miam!

Elle voulu lui arracher des mains quand elle se rendit compte qu'elle l'avait avalé. Elle resta pétrifié sur place avant de se rendre compte de la situation. Et si elle s'étranglait elle s'accroupit et regarda la jeune fille en face. Son regard était inquiet et étonné.

- Qu... Qu...

Que faire? Elle resta quelque moments la, verifiant si il n'y avait pas de réaction tel que des toussotements, mais rien se produisit. ellle regarda étonnée puis soupira de soulagement.

- Tu n'as pas finit de m'étonner.

Voyant qu'elle avait apparemment faim. Elle se jeta sur son sac et ouvrit une pochette sur le coté, puis sortit une tablette de chocolat, laissant le papier sur le banc, et le lui donna tout en souriant.

- Tiens ... Ca miam miam!

Elle lui tendit le bout de chocolat en se forçant de ne pas penser au sang qui était sur le sol sous son nez.

Cela allait un peu mieux à présent. Kyouki avait toujours mal, mais cela la préoccupait moins. "Yu Bobo" lui tendit une sorte d'objet bizarre, un peu froid. Ca sentait bon. Kyouki croqua dedans et l'avala. Cela calait assez vite, apparemment. La jeune fille se leva avec difficulté et posa l'objet sur le rebord du banc. Elle en avait assez de rester ici. Elle voulait voir un autre endroit, elle s'ennuyait. Kyouki se déplaça donc avec le plus grand mal, glissant sur son propre sang et trébuchant à la moindre occasion. Elle essayait de s'appuyer tant bien que mal à des parois de mur ou toute sorte d'objet quand elle avait la chance d'en rencontrer.

Kokusho avait assisté à toute la scène. Alors qu'il pensait aider la petite, l'autre idiote c'était foutu de lui!

*non mais je rêve là? Je propose mon aide et je me fait traiter comme un fainéant! Mais elle se rpend pour qui au juste?*

ce tournant vers Miyuri, il lui fit son plus beau sourir et lui dit:

-T'as raison, j'ai peur de me salir. Maintenant, comme tu es maline au point de te moquer de ceux qui te rpopose leur aide, tu sera aussi maline pour trainer ton sac de sang jusqu'à l'infirmerie toute seule...

ça promettait: quelques minutes dans un hall et déjà les moqueries...

Miyuri regardait souriant a la fille alien puis se tourna vers le type qui semblait très énervé... Ca ne l'étonnait pas. Son sale caractère l'avait bien chercher. Elle regarda alors le sang par terre et devint pale. Elle savait par elle meme qu'elle ne pourrait pas aider fille allien à l'amener jusqu'au bout du couloir pour chercher après des élèves pour trouver une infirmerie... Sans s'évanouir. Surtout que fille allien ne tenait plus en place et semblait avoir envie de bouger. Ce comportement lui rappelait celui des animaux... Si elle avait été un animal elle aurait eu beaucoup plus facile de communiquer avec... elle n'avait jamais essayé avec des extraterrestres... Elle se tourna de nouveau vers le jeune homme qui semblait vexé, serra les poings et ravala son caractère, son regard se fit serieu et sombre. Ses cheuveux cachaient ses yeux...

- Non ... Attend...

Elle leva un regard vers lui désolé tentant d'y mettre du sien, meme si c'était pas un comportement qu'elle adoptait avec les inconnus...

- Je suis désolé... Je suis un sale caractère... Je m'en excuse... Je ne pourrais pas me débrouiller seule...

Elle joint ses mains puis se courba devant lui.

- Aide-moi s'il te plait.

Elle ferma les yeux quelques instant caché pas ses cheveux , on ne voyait pas son visage. Elle pinçait ses levres a l'aide de ses dents en espérant que c'était une bonne ame qui aurait pitié d'elle.

Kokusho se dit qu'il n'aurait peut-être pas dûe réagir aussi vivement envers cette fille qui, au bout du compte, ne voulait sans doute que plaisanter. Avec un soupir résigné, il prit l'enfant aux genoux en sang dans ses bras.

-Moi c'est Kokusho. Tu passe devant et tu t'assure que je ne me plante pas dans les tapis du hall.

Kyouki glissait, désemparée. Elle voulait atteindre le passage au fond de la pièce. Mais cela lui semblait impossible. On ne voulait pas qu'elle aille là bas. Le sol, ses chaussures glissantes l'empêchaient d'avancer. Elle avait l'impression qu'elle n'y arriverais jamais. Soudain, elle se sentit tout légère. Comme si elle était en train de voler. Mais Kyouki n'osait plus bouger. Allez savoir pourquoi. Plusieurs minutes plus tard, elle comprit qu'on était en train de la porter. Mais elle ne chercha pas qui ou quoi, ni comment on avait réussi à la surélever. Kyouki restait là, le menton appuyé sur l'épaule d'un jeune homme sans s'en rendre vraiment compte, le regard dans le vague.

Elle souleva son regard et vit que le garçon prit la jeune fille allien et commenca a marcher. Elle s'en voulu de son sale caractère précédent tout d'un coup... Elle sourit, un véritable cette fois-ci. Puis s'empara de son sac a roulette et fonça devant. Avant elle se retourna vers Kokusho et d'un sourire plus amicale.

- Miyuri Ariyoshi, enchanté... Merci...

Elle tirait son sac qui glissait sur le sol en faisant du bruit. Un bruit qui faisait un tel écho dans le couloir qui semblait d'autant plus vide que son estomac qui commencait a gargouiller. Elle frappa dans son ventre et continua de marcher comme si de rien n'était mais son ventre gémit de nouveau. Elle poussa la paume de sa main contre son estomac creux et le suppliant psychologiquement d'arrêter de gargouiller pendant quelques instants. Puis regarda autour d'elle...

- Rien ni personne... Meme pas une mouche!

Soudain ils arrivèrent a un croisement ou se trouvait finalement des pancartes. Il y avait : Restaurants, parcs, classes, chambres du coté gauche et droit infirmerie, directeur,... elle ne lisait pas infirmerie.

- Il faut tourner a droite...D'après la signalisation... Ca devrait pas etre trop loin...

Sur ces mots, elle était peu sure. Car c'était, de l'extérieure un grand établissement...Elle regarda a droite inquiete en voyant le long couloir qui se prolongeait...

- Ou non...

Cela faisait déjà un moment qu'il portait la fillette (qui ne semblait toujours pas décidée à dire quoi que ce soit). Miyuri avait accepté de lui ouvrir le chemin (alors qu'il se serait attendu) à une réplique comme:
"non mais c'est bout, je vais me débrouiller!"

*bah, elle n'a pas si mauvais fond finalement...*

alors qu'ils arrivaient à une intersection, Miyuri désigna le couloir de gauche. Alors qu'à son tour il s'engageait dans le couloir, il vis une pancarte qui indiquait clairement l'infirmerie comme étant...à l'opposé.

* bon...je lui dis ou pas?*

Alors qu'il restait là à s'interroger, Miyuri ne sembla pas remarquer son arrêt.

-heuuuuuuu, Miyuri? La pancarte à l'air d'être d'humeur à te contredire...Va savoir pourquoi, je serais bien tenter de la croire...

Miyuri se retourna suite a la remarque de Kokusho et puis le regarda bizarrement... Puis se retourna vers la pancarte qui indiquait l'infirmerie a droite...

- Ah! Ca a changé de place! C'est endroit est hanté!

Tout les arguments étaient possible pour pouvoir ne pas se faire passer pour une idiote de première classe face a sa stupidité... Elle se retourna vers lui puis regarda le sol d'un air maussade et gênée.

- Désolé je me suis trompé...

Puis elle souleva son regard vers lui, cette fois-ci sure d'elle...

- Mais je suis sure qu'il était marqué à gauche!

Sa voix était toujours un peu enfantine mais très féminine...Miyuri se rendit compte qu'il allait finir pour la prendre pour une demeurée qui voyait les choses a l'envers. son ventre gargouilla de nouveau. Elle se rendit compte alors que le restaurant et l'infirmerie était dans la même direction...
C'est alors que d'un air très motivé elle se retourna vers Kokusho:

- Allons à droite alors!

Elle lui sourit alors très gentiment...

Kyouki regardait le "paysage" défiler sous ses yeux. Elle allait à l'envers, c'était assez marrant. La jeune fille avait l'air d'une poupée grandeur nature ... une poupée un peu cassée et sale, comme si on l'avait balancée d'une fenêtre après une crise de colère. Mais son teint de porcelaine et son immobilité jouaient bien le rôle. Au bout d'un certain temps, le paysage s'arrêta. Elle aussi, d'ailleurs. Kyouki se retourna pour essayer de comprendre pourquoi tout s'était stoppé et commença à gigoter pour se retourner complètement.

Kokusho commençait à en avoir assez de trinballer cette espèce de "chose" muette. Où pouvait bien être cette fichue infirmerie? Comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'elle commençait à s'agiter...

-mmmmmmmmmmh...Elle a pas fini de gigoter celle-là? Vous semblez vous connaitre. Soeurs? Cousines? Si tu la connais, tu pourrais lui dire de ce calmer? Je te garentis que si elle continue, elle continuera à pieds!

Ayant dit ce qu'il avait à dire, il s'engagea d'un pas décidé dans le couloir de droite.

Miyuri regarda fille allien. Puis elle vit qu'elle, comme disait Kokusho, gesticulait dans toute les directions, puis elle jeta un regard vers la fille allien.

- Je la connais que depuis aujourd'hui... Et il semblerait qu'elle soit... Pas de la meme espèce que nous... Elle parle pas et communique bizarrement...

Elle regarda avec suspicion la fille puis lui fit des grands gestes à nouveaux. Elle fit non du doigt puis mit les deux mains en avant.

- Non. Stop bouger!

Elle se retourna soudain vers Kokusho et sourit bêtement un instant en se rendant compte qu'elle se faisait passer pour une idiote en communiquant comme cela avec une pauvre fille blessée.

- Elle comprend mieux comme ca...

Elle rigola discrètement gênée et vit demi-tour et avança d'un pas saccadé.

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» Une soirée de solitude [ Kyouki Soyokaze ]
» Chambre 19: Kokusho Niyamishi, Kyouki Soyokaze