C’était avec une excitation mal retenue et un impatience grandissante que Mitsuki tourna la poignée de porte de sa nouvelle chambre. Cette dernière venant tout juste de lui être attribué, elle n’avait eu que cesse de la découvrir depuis ce matin. Mais bon, voilà que ses obligations d’étudiante l’y en avait empêché, obligation dont elle se serait bien passé! Une journée des plus ennuyeuses, avec des professeurs jouant à « Monsieur-je-sais-tout » qui tentait du mieux qu’il pouvait de bourrer le crane de leurs étudiants avec des futilités. Fardeau de la société. Tout cela dans l’espoir que les jeunes avaleraient la moitié de ce qui avait été dit lors de leurs cours. Gros maximum.
Ils étaient encore courageux d’espérer quoi que ce sois de leur part. Les jeunes, affalé sur le bureau, fixait comme une bande de zombie endormi l’horloge. Seul objet qui ornait ces immenses mûrs de bêton qui formait la salle de classe.. De quoi devenir claustrophobe! Par chance, aujourd’hui elle avait pu se consoler toute la journée en se remémorant l’idée de sa nouvelle chambre qui l’attendait au soir et voilà que le moment était enfin venu! Fébrile, elle s’arrêta un instant devant la porte 19 et tourna ensuite lentement la poignée de la porte en question.
Devrais-je réexpliquer l’ambiance de cette pièce? Un plafond, blanc. Des murs, blanc, Des lits ou trainait des couvertures, blanches. La seule teinte de couleur qui illuminait la pièce était les rideaux d’un bleu monotone. Mitsuki resta sans voie. C’était donc à cela que ressemblait une chambre de pensionnaire? Une chambre d’hôpital oui! Quoi qu’il en aurait peut être besoin à la fin de leur séjour dans cette école.
La jeune fille déçue n’avait pas eu le temps de s’apercevoir qu’elle n’était pas seule dans la pièce. Elle eu un moment de sursaut en apercevant la jeune fille assise sur le lit. La première chose qui la marqua cher cette dernière était ses yeux d’un rouge profond. À première vue elle semblait bien sympathique, seule consolation dans se décore macabre. Fidèle a elle-même, elle ne tarda pas a lui adresser la parole.
« Salut! Je crois que vous êtes ma nouvelles colocataire de chambre, n’est ce pas? » Lui dit-elle de son doux sourire. « Mon nom est Mitsuki, mais mes amis m’appelle Tsuki! Ravie de faire ta connaissance. »