Je t'attendrais (Pv Vergils)

-Mon frère...je l'ai abandonné aussi, mais différement. Non, c'est pire, je l'ai exploité je crois. Grâce à ces capacités paranormal, je gagnais l'or qui me servait à vivre ! Je me suis servi de lui comme d'un animal et aujourd'hui, je suis enfermé dans ce pensionnat avec lui tout simplement parce que je suis devenu un monstre !

Elle souffla, un gout de mort dans la bouche.

-C'est dégueulasse.

-Satan m'a promis de me liberer quand j'aurais un fils...hors, j'ai toujours cru que je ne pourrais jamais avoir d'enfant, et d'ailleurs, je n'e ai jamais eu. Pour cela, il aurait déjà fallu que j'ai un homme...et toi, tu es jeune, je t'aime, mais tu es jeune. Et moi, je ne veux pas de fils. Ni de fille.

Elle soupira. Chienne de vie qu'était la sienne, pourquoi toujours ?

-Mais ne t'inquiète pas ! Laisses, laisses ! Chaque pleine lune, je m'enchaîne à l'Eglise et comme ça, le loup ne fait de mal à personne ! Oublies cela ! répondit-elle précipitement. Tu ne peux pas te batter contre lui, il est plus fort quen'importe qui, Satan, Alastor, Blezebuth, il y a tant de démon, mais IL est le plus puissant, le maître ! Je t'interdis de le combattre !

" j'ai mal ... mal de me sentir prisonnier ... "

Helena se leva, la place était déserte. Ce n'était plusl'heure de manger, mais eux seuls étaient là, dans ce restaurant. Seuls.
Elle s'agenouilla à côté de lui, prit sa main entre les siennes, caressa longuement la bague.

-Si nous mourrons tout les deux,alors ce sera parfait. Si tu meurs seule, alors je te suivrais. Quoi qu'il arrive,nous mourrons. Un homme ne peux tuer le démon, une femme ne peut faire disparaître le mal. Il faut juste savoir différencier l'ombre et la lumière, parfois si proche, ne jamais tomber dans les pièges qu'il te tendra, attendre. Il partira de lui même. Il y à une chose que nous avons découvert ensemble et que lui ne pourra jamais avoir...

Sans lui dire tout, espérant qu'il est deviner, elle posa sa tête sur les genoux de Vergils sans lâcherla bague.

-Nous sommes mauvais, tout les deux,notre sang est impur, nous sommes différents des autres, des démons. Comme lui, nous ne sommes pas normaux, mais quoi qu'il en soient, il ne peut pas t'empêcher d'être heureux. Peu à peu, lui et toi ne deviendront qu'une seule et même personne, mais moi, je ne partirais jamais. Je t'aime comme je l'aime, je vous aime tout les deux. Le bien et le mal. Qu'y peut-tu ? Rien. Tu deviendra sanguinaire ? Il ne peut pas prendre l'entière possession de toi. Toujours tu restera Vergils, pas Satan.

-Tant que je suis là, il n'a pas à te faire peur. Lucifer veut un fils, qu'il aille chercher ailleurs. Il ne l'aura pas ici parce que j'ai trouvé mieux que lui. Il veut un héritier des Enfers, ça aurait put être n'importe quelle jeune fille, mais en plus, je parle avec les âmes des défunt damnés, peut-être cela lui as-t-il plu. M'enfermer ? Mais comment pourrait-il ? Te tuer ? Mais réalise tu que s'il est en toi c'est qu'il y est enfermé, le prisonnier c'est LUI !!

Helena se leva, se mit derrière lui et passa ses bras autour de son cou en soupirant. Elle ne pourrais pas le convaincre, de toute façon, s'il mourrait, Satan serait là et sans doute la tuerait-il aussi.
Tsst, Roméo et Juliette etaient moins compliqués que ça.

-D'une façon où d'une autre, il aura ce qu'il voudra, laisses tomber. Il aura son fils, avec moi ou avec n'importe quelle jeunefille. Il est partout, tant pis pour nous. Le problême n'est pas là. Le problême c'est toi qui risque de me rendre infiniment malheureuse si tu meurs.

Elle lui embrassalefront.

-Cette nuit, je vais rester avec toi, d'accord ?

-Nuit de pleine lune, douleur canine infâme, nuit de douce lune, douce nuit avec toi, répondit-elle. L'astre ne sera pas plein cette nuit, nous pourrons être ensemble.

Helena sourit, elle était debout derrière lui, les bras autour du cou du garçon, les yeux brillants.

-Après tout...nous sommes fait pour être ensemble,non ? Deux démons...deux maudits...

-Ecoutes moi maintenant ! s'énerva-t-elle, OUI tu es possédé, OUI je suis un monstre assoifé, et alors ? Qui sommes nous ? Vergils et Helena, est-ce que ces deux noms t'inspire la terreur ? Est-ce que nous sommes des fuyards qui tuent sans compter ? Est-ce que tout ce qui se passe autour de nous est de notre faute ? Est-ce que tu es un démon incapable d'aimer ? Est-ce que je t'aime uniquement parce que tu es muni de pouvoirs cruels ? Non !

Elle ne répondit pas, Vergils était un garçon extraordinaire mais qui avait tendance à dramatiser la situation,...ou alors c'est Helena qui ne veut pas voir le mal.
De toute évidence, il avait l'air...préoccupé.

-T'as d'autres problêmes que ce que tu m'as raconté ?

Un avertissement pour les deux !

(euh...c'est quoi l'erreur ? +-+ y a une new rêgle d'écriture ?)

Helena haussa un sourcil et libera son étreinte, l'océan d'abord paisible semblait menacer de s'énerver, le vent taquinant ses vagues, la blanche écume venant lécher les bords de la plage. Le ciel s'assombrissait comme l'esprit de la jeune fille qui, prise d'un tic, passa sa main derrière sa nuque. Vergils ne savait pas mentir, c'était à la fois adorable et déplaisant, et cela n'arrangeait pas sa demoiselle. Bien qu'agacée par ce comportement qui prouvait qu'il n'avait pas entièrement confiance en elle, elle se força à esquisser un sourire peu convaincant, lui prit la main, déposa uin billet en guise de note sur la table et l'entraina vers le sable.
Il était plus jeune qu'elle d'une ou deux années, au premier coup d'oeil...elle ne savait pas son âge véritable. Quinze ? Quatorze ? Plus ? Est-ce que cela pouvait nuire à un simple amour ?

-Si tu ne me raconte pas tout, aide moi AU MOINS à comprendre.

Elle prit la main du damoiseau et son sourire s'effaça.
Un simple amour...et pourquoi pas une amourette ? Une baise de passage ? Non...il était même trop jeune et ne semblait pas le vouloir.

-Dis moi, tu m'écoutes ? Hey !