Je t'attendrais (Pv Vergils)

Elle était assise sur le sable blanc, un peu à l'écart des vagues qu'elle craignait, les yeux fermés, attentive au moindre bruit. Le vent s'engouffrait dans ses cheveux, l'odeur de mer qui régnait était vraiment delicieuse. Dommage qu'elle ai la phobie de l'eau.

Attendant le démon qu'elle avait choisi en temps qu'amour, elle écoutait, attendre le moment où il arriverait.
Et s'il ne venait pas ? S'il avait oublié ? S'il s'était decidé à la laisser tomber ? Satan ne la laisserais pas vivre en paix, Vergils ne la laisserais pas mourir toute seule. Bon résonnement.

Lorsqu'enfin elle entendit le bruit de pas qu'elle attendait, elle n'ouvrit pas les yeux, ne bougea pas, mais un sourire heureux s'afficha sur ses lèvres.

Helena se saisit de la tasse de café et la porta à ses lèvres, bu une longue gorgée et ouvrit enfin les yeux pour les poser sur Vergils.
Le vent soufflait dans sa chevelure noire, qu'il était beau. Les yeux du démon, mais le regard de l'homme. La puissance de son âme, mais la grandeur de son coeur.

-Comment as-tu pu deviner que j'avais l'envie folle de boire une tasse de café ? demanda-t-elle en riant.

Vrai, Helena était accro.
Elle tira de sa poche un paquet de cigarette et s'en alluma une, en espérant qu'il n'allait pas être choqué. Quoi que, un homme qui à ve les flammes de l'enfer ne peut être choqué par la flamme d'une clope.

-Depuis notre si belle rencontre, bel amour, je meurs de solitude et tu me manque de trop !

-Ah non ! fit-elle brusquement.

Elle se leva et se mit à la hauteur de Vergils, passa sa main dans le dos du garçon et prit un air faussement en colère.
-Tu ne crois pas que je vais te laisser partir cette fois ! Je vais passer l'après midi, la soirée, et la nuit avec toi ! Je ne te laisserais pas filer comme la dernière fois. Il n'existe aucune activité capable de détruire l'amour, Vergils. Je t'aime, tu m'aime, on ne peut pas laisser le temps briser cela.

Elle posa son autre main sur l'épaule du jeune homme et l'embrassa passionement. Il était hors de question qu'il lui file entre les doigts. Ses lèvres contre les siennes, brulantes...

*Je t'aime tellement fort...Vergils, seul homme de ma vie*

Helena le regarda longuement. Ainsi, il était si jeune que cela ? Mais c'était vrai, elle devait avoir quelques petites années d'avance. Mais comme il était plus grand qu'elle, cela ne se voyait pas, et il était mature aussi...

-Oui, pour quelqu'un comme toi...mais les autres...enfin, je me contente de ce que la vie me donne, elle à été assez généreuse pour t'amener à moi, je vais surtout pas me plaindre, bon sang !

Elle se refugia dans les bras, mais pas par frayeur, pas non plus parce qu'elle avit épuisé son stock de belles phrase,non, elle avait encore tant de chose à dire...Mais le loup qu'elle était semblait désireux de conserver l'odeur du garçon. Passant sa main dans les cheveux de Vergils, elle ferma les yeux.

Le vent soufflait sur son visage, ils étaient seuls.
-La nuit dernière, quand j'étais loup...tu sais...d'habitude il arrive que des gens meurent par ma faute...mais pas cette nuit je crois. Et quand le loup garou m'a réveillée...la première chose à laquelle j'ai pensé...c'est à toi.

-Ma survie ? Pour quoi faire ? Cela fait des années que chaque nuits de pleines lune je suis possedé par le loup, répondit-elle d'un ton très naturel, physiquement, c'est une transformation douloureuse, c'est vrai, je tente toujours de lutter contre lui ; mais dis toi bien qu'il est le plus fort, c'est LUI le maître.

Elle soupira, quelques images douloureuses resurgie a son esprit,mais la force morale lui interdit d'y repenser.
De toute façon, elle mourrait certainement avec le loup dans le sang, peut-être même à cause de lui...depuis qu'elle se le dit, ça lui pârait desormais presque normal.

Enlacée par Vergils, Helena passa sournoisement sa jambe derrière celle de Vergils, tira et lui fit perdre l'équilibre. Le garçon tomba alors sur le sable, mais comme elle avait pris soin de bien s'accrocher à lui, ils tombèrent à deux, l'un contre l'autre.

-Je t'ai eu...! dit-elle d'un ton goguenard.

Helena perdit son regard par delà l'étendu bleue, l'océan déchainé. Satan, comment avait-ilput être aussi méchant avec elle qui l'aimait comme son âme...avant, avant Vergils.

-C'est un loup garou...c'est moi et c'est quelqu'un d'autre, quelque chose de très vieux, d'extremement ancien, mais d'incroyablement puissant. Il aime, oui, il aime le sang et le carnage. Satan non plus n'aime pas, pas d'amour. Il aime faire souffrir, il aime torturer, il aime les femmes...mais il n'aime pas l'amour.

Les démons n'aiment pas, elle en avait conclus ceci, un jour, lorsque son amant l'avait délaissé parce qu'il était un démon. Et puis ? Helena aussi a tué, mais elle restait une humaine malgré tout.
Et puis, tant pis pour eux...parce qu'Helena, elle, elle aime vraiment d'amour.

Cette réponse fit apparaître un sourire maussade sur les lèvres d'Helena.

-Il ne m'a pas vraiment délaissé...on va dire que c'est unpeu moi qui l'est chassé, mais il voulait que je lui donne mon âme...j'ai repondu que je la lui donnerais lorsque je ne serais plus en âge de regretter ce choix...Vivre ma vie...tssst, lui m'avait proposé de Vivre ma mort.

Curieux. Vergils n'était ni un poète, ni un auteur, ni un philosophe mais il avait un resonnement qui se mêlait à tout cela. Il ne cessait de faire des louanges à Helena, mais savait-il qu'elle n'était certainement pas l'ange qu'il imaginait ?

Tant pis. Tant pis pour lui. Et pour elle...

Helena conclut plus rapidemment,tirant au hasard quelques phrases facultativement de philosophie.

-L'homme à besoin d'avoir l'impression qu'on se souviendra toujours de lui. Et qu'après la vie, il y aura des choses grandiose, il s'invente des craintes et des bénédictions pour le bénéfices de certains autres. Les dieux et les religions sont comme des appuis pour les faible qui ne supportent par leur vie. Pour une fois,je suis d'accord avec lascience, quand on meurt, on meurt.

Helena respecta ce silence, suivant du regard un oiseau aux plumes blanches en songeant que...il aurait fait un repas exellent pour...
Ah non, c'était encore le loup qui s'exitait à la vue du sang. L'oiseau s'était posé surle sable blanc...elle se sentait la soudaine envie de lui sauter dessus et de lui arracher la gorge. Mais elle se contrôla. Cependant sa respiration s'accelera ainsi que les battements de son coeur.

-J'ai...faim pas toi ?

(et voilà,un post encore plus pourri !)

-D-Du...enfin...je...je sais pas...vraiment. T-tu...enfin on...on peut aller manger...au restaurant...n-nan ?

Elle était mal à l'aise, le loup ne se lanifestait pas comme ça d'habitude.
Elle ressentit alors la confiance de Vergils et se sentit apaisée.
Inspirant un grand coup, elle huma l'air marin.
-Un jour,on ira sur la mer et on partira d'ici.

Helena s'accouda à la table et commanda une viande saignante.
Vergils lui faisait souvent des louanges, la disait belle, mais s'il pouvait savoir que cette "beauté" cachait parfois une laideur intérieur immense ?
Un jour il faudra lui dire que l'ange qu'il s'imagine n'existe pas. Un jour.

-On restera ensemble ce soir ? Tu ne vas pas t'échapper commela dernière fois ?

Helena chercha ses mots, hésita, puis déclara finement:
-Avant d'atterir ici, je vivais dans la somptueuse Angleterre...au coeur de Londres...a qu'elle me manque cette ville...pour tout te dire, je partirais bien maintenant mais...je dois attendre que mon frère meurt avant...

Elle l'avait oublié celui-ci. John Carter, frère jumeau atteint d'une maladie progressive et inattendue qui frappera son coeur...on ne sait quand.

-La vie est decidemment trop triste. C'est vrai,je suis l'âme taciturne, et lui est toujours heureux, chantant, poétique...et c'est lui qui va devoir crever !