Risako Suzuki arrive... [Terminé - Suite dans une chambre]

6 h 00

Risako dormait encore quand tout à coup son réveil sonna. Oubliant qu'elle devait aller au pensionnat, elle l'arrêta et se rendormit. Sa mère vînt la voir et le lui rappela, tout gentiment, en lui faisant un petit câlin. En colère d'avoir oublié une chose pareil, Riri' sauta de son lit, ouvrit tel un éclair son armoire et prit une robe, au hasard, d'un coup violent. Sa mère, sous le choc, quitta la chambre et laissa sa fille en paix. Cette dernière avait prit en réalité, sans le vouloir, sa robe préférée. Elle était violette, ornée de fleurs roses. La demoiselle l'enfila et descendit rapidement les escaliers vers la salle de bain. Arrivée dans la pièce, elle prit sa brosse à cheveux et se brossa. Le temps ne fut pas longs comme il n'y avait aucuns noeuds. Ensuite, la fillette courut dans la cuisine, prit son bol, son couvert et ses céréales. Elle versa les céréales dans le bol et mangea tel une fusée en plein décollage. Risako eut à peine le temps de dire au revoir à ses parents, un petit bisou sur les deux joues et voilà. Elle n'oublia pas d'emporter son cahier d'écrivaine à la main, bien entendu. La porte de la maison s'ouvrit, laissant partir la jeune fille.

7 h 00

Mlle Suzuki descendit du taxi qu'elle avait emprunté vers chez elle. Elle se trouvait désormais devant la grande porte de Pensionnat Magique. Le sourire aux lèvres, elle paya le chauffeur, lui fit un signe de la main et poussa la porte en laissant s'échapper de sa bouche un petit cri aigu. Ca y est, Risako était bel et bien dans son nouvel environnement. Elle voyait des floppées d'élèves entrer et sortir, sans compter ceux qui jouaient dans la petite cour. La jeune demoiselle prit un euro, se dirigea vers le distributeur de boisson, posa quelques minutes par terre son cahier et prit une bouteille d'eau minérale. Elle reprit son cahier aussitôt et bu une gorgée d'eau. Puis, ne savant plus où aller, Risako se dirigea vers un banc et en attendant que quelqu'un la repère, écrivit un poème sur son entrée au Pensionnat.

Akemi s'était levée de bon matin ce jour-là, éclairée par un rayon de soleil la première chose qu'elle vt fut la photo qui ornait sa table de nuit Elle avait profité de sa première nuit en tant que pensionnaire, et était fière d'elle. Aucune catastrophe en vue.
Elle descendait les marches du hall, tout juste coiffée, habilée et propre - elle avait même déjà mangé !!

*Hum.. Je me suis peut-être levée un peu trop tôt par rapport à d'habitude.*

Elle se frottait les yeux tout en descendant quand une couleur mi chaude mi froide (euhh... le violet ?) attira son attention.
Une jolie etite jeune fille, assise sur un banc, écrivait.
Nouvelle à en juger par les bagages.
Akemi sourit, elle venait elle aussi tout juste d'arriver, ce serait l'occasion de faire des connaissances.
Elle approcha donc d'un pas assuré vers la jeune demoiselle. Mais quelque chose retint son pied. Elle hésita.. Ces horribles images recommencèrent à la hanter. Elle secoua la tête.

*Non, tu es là pour ça !! Fonce !!*

Remise de ses propres pensées, elle s'avnça guillerette, et s'assit à côté de la jeune fille.
- Salut !!, fit-elle avec un sourire, adressant un signe de la main. Tu viens d'arriver non ?

La question classique, il faut dire que c'était la meilleure technique d'apporche quand on voulait faire connaissance.
Elle ouvrit alors des yeux ronds en remarquant ce que la jeune fille faisait. Elle écrivait... à une vitesse folle. Elle ne dit rien et attendit sa réponse.

Risako était plongée dans ses écrits et ne regardait personne quand tout à coup, une jeune fille, bien belle, arriva vers elle et lui demanda si elle était nouvelle. Riri' se leva, s'inclina devant la demoiselle pour la saluer et répondit à sa question :

« C'est exact. Je suis nouvelle dans le pensionnat qui d'ailleurs m'a l'air particulièrement bien. Mieux que chez moi en tout cas. Tu sais, ma maison était toute petite, à peine la place d'être quatre. Parfois je me demandais si je pouvais respirer, comme si il y avait une foule autour de moi. Maintenant que je suis dans un grand espace, je vais pouvoir m'amuser encore et encore plus qu'avant, jusqu'à en être épuisée. C'est ce que tu fais toi, non ? Sinon tu m'as trouvé sur un banc parce que j'étais perdue alors du coup, je me suis mise à écrire un poème sur le pensionnat. Après je te le lirai si tu veux. Au fait, je suis Risako Suzuki, grande japonaise et je suis enchantée de te connaître. Comment t'appelle-tu ? Et quel âge as-tu surtout ? »

Risako avait fait un discours pour répondre, il n'y a aucuns doutes. Avant de lire à la demoiselle son poème, elle le relut, tout en écoutant au cas où elle aurait les réponses à ces questions, une dernière fois. Puis, n'entendant toujours pas la jeune fille parler, Riri' se remit sur le banc et fit la lecture de son poème, magnifique, nous devons l'avouer.

« Voici mon poème, dont je te parlais tout à l'heure :
Oh beau pensionnat,
Tu viens de m'ouvrir tes bras,
Pour que j'entame ma nouvelle vie,
Dans un bon abris,
Et surtout pour que je rencontre des amis,
Qui m'aimeront pour la vie.
Tu le trouve comment ? Jolie, n'est-ce pas ? Moi je le trouve somptueux, sans me vanter. »

En réalité, Riri' se ventait bel et bien. Ah cette petite cachotière. On devrait l'enfermer, non c'était une plaisanterie, certes de mauvais goût mais bon. Donc, revenons à nos moutons. Risako attendait impatiemment la réponse de la demoiselle et espérait que ces dernières soient positives car elle ne tarderait pas à s'énerver. Déjà qu'elle était nouvelle mais si on la critiquait, ça allait chauffer pour le coupable. Qu'elle tienne sa langue méchante la demoiselle, hein ?! Riri' en eu assez d'attendre et au moment où elle ouvrit sa bouche, la jeune fille répondit. C'était temps...

Akemi regarda la jeune fille, qui n'avait pas l'air de s'être renduecompte qu'elle était là, écrire, lorsque celle-ci lui jeta un coup d'oeil, se leva telle une petite puce, s'inclina et commença à débiter un vrai discours sur sa vie !!
Akemi regarda la jeune fille finir, puis se rasseoir et lui débiter son poème. Elle était tellement surprise de la réactivité de la jeune demoiselle qu'elle en demeura abasourdie pendant un instant. Mais elle reprit constence et entreprit de lui répondre. Oh, bien sûr, elle ne parlerai pas de sa vie d'avant, certes sa famille lui manquait, mais son passé évoquait trop de souvenirs douloureux en elle.

- Enchantée Risako... Je m'appelle Akemi. Akemi Suzumiya. J'ai 16 ans et toi ?... Et pour répondre à ta question, je ne sais pas si on peut s'éclater convenablement ici, peut-être avec des connaissances, parce que je suis nouvelle moi aussi. Je suis arrivée hier. Mais bon, j'ai bien l'intention de profiter du tems que j'aie !!

Elle sourit à Risako.

- Joli ton poème, en effet... Tu écris viite dis donc !!

Akemi plia et replia ses jambes dans l'autre sens, pour être installée plus confortablement, attedant la réponse de Risako.

Risako demeurait encore plus souriante que jamais. Jamais de sa vie de si jolies paroles lui a remonté autant le moral. Elle qui pensait que tout ce qu'elle faisait plaisait qu'à elle et bien, elle avait tort. Quand Akemi dit son âge, Risako eut une tête bizarre, comme si elle se repprochait quelque chose. Elle s'est repprochée de ne pas avoir dit son âge tout à l'heure, sûrement. Enfin, sans plus attendre, la demoiselle entama un autre discours tout en se tournant les pouces :

« Pardon, tout à l'heure j'ai oublié mon âge dans mon discours. J'ai treize ans, je suis jeune n'est-ce pas ? Nous avons trois ans de différence, ce qui n'est pas beaucoup mais quand même. Comme ça, toi aussi tu es nouvelle... Moi qui te prenait pour une ancienne du pensionnat. Si non Akemi me fait penser à la beauté de la nuit. C'est un magnifique prénom. Tu sais, comme on se connaît maintenant, on va pouvoir s'éclater ensemble, non ? Si non, merci pour mon poème, je me suis beaucoup appliquée. Et oui, j'écris vite, c'est cool je trouve. »

A la fin de son discours, Risako se leva du banc, prit la main d'Akemi et l'emmena dans la petite cour juste en face du banc. Là, elle monta dans un arbre et fit signe à Akemi de faire de même. Risako commençait à être de plus en plus à l'aise dans son nouvel environnement. Elle jouait avec les branches et les feuilles. Comme Ake' n'était pas encore en haut, Riri' lui lançait des feuilles sur le visage pour s'amuser, bien sûr, ce devait être d'une douceur absolue. Elle ne voulait pas faire mal en faisant ça et sélectionnait les feuilles les plus douces.

« Allez grimpe ! Tu n'as pas peur quand même ? C'est tout facile de monter ! Viens, viens, on fera les folles comme ça. Je profite de ma jeunesse autant que je le peux et toi, tu vas faire de même pendant que je serai ici. »

En attendant que sa nouvelle amie monte, Risako découvrit une pomme dans l'arbre et commença à la croquer quand elle en découvrit une autre. C'est à ce moment-là que Riri' se rendit compte qu'elle n'était pas que dans un arbre, mais dans un pommier. Wahou, ça l'impressionnait. Akemi n'était toujours pas en haut mais allait pas tarder vu sa réaction.

Risako se tourna les pouces, visiblement génée. 13 ans !! Akemi voyait qu'elle était jeune, mais ce n'était pas ce qui allait l'arrêter pour autant. Elles étaient jeunes toutes les deux et allaient pouvoir profiter de leur jeunesse.
Oui, elle écrivait vite... Akemi se demanda si ce n'était pas là sa particularité. Mais avant qu'elle n'ait pu poser la question, Akemi se retrouva emportée par l'élan de Risa', et cette jeune fille se mit à grimper dans un arre qui se trouvait être un pommier.
Akemi sourit. Ce fut un véritable sourire cette fois, et cela faisait longtemps qu'elle n'en avait pas fait d'aussi beau.
Risa était déjà en haut et l'appelait en lui jetant des feuilles.

- Heyyy !!

En fait elle n'était jamais montée dans un arbre, enfin si juste une fois. Mais bon, là c'était un pommier, donc facile d'accès, et elle ne refusait jamais un défi.
Akemi se lança donc dans la montée, s'accrochant du mieux qu'elle pouvait. Elle sentit tout d'un coup une dose d'énergie en elle.

*Oh, oh... Calme toi !!!*

Et elle ralentit un peu son allure, au plus grand soupir de Risa.
Lorsuq'elle arriva enfin à sa ahuteur, la jeune fille était déjà en train de manger une pomme !

- Dis donc, tu perds pas de emps toi....

Elle s'empara à son tour d'une qui était à sa portée de main et croqua.

- Dis-moi... C'est normal... ou bien tu as un don, d'écrire vite comme ça ?

Risako, encore en train de savourer sa délicieuse pomme, n'avait pas vu monter Akemi mais quand cette dernière l'interpella, la demoiselle lui répondit aussi vite qu'un éclair :

« Oh non, je ne perds jamais de temps, sache-le et retiens-le dans ton cerveau ma belle. Euh... Dois-je vraiment répondre à ta question ? Si je te dis que c'est mon don, tu me dis ton don, donnant-donnant Ake', hé hé. Donc oui, tu as raison, Dieu m'a fait part de ce merveileux don... Et je dois te dire, quand je l'ai su, j'ai été bleuffée par moi-même. C'était un jour merveilleux. Tiens, regarde mon carnet et tout ce que j'ai écrit dedans. Sans ce pouvoir, je n'aurai pas pu écrire tout ça en quelques jours. Je peux devenir une grande écrivaine, comme je le souhaitais petite. »

Risako laissa couler une petite larme sur sa joue mais l'essuya aussitôt de peur que Akemi se moque. Elle n'aimait pas pleurer devant ses amis, encore moins devant des gens qu'elle venait à peine de rencontrer. Ce qu'elle voulait qu'on voit chez elle, c'est son sourire. Là, Riri' eut une terrible envie de raconter sa jeunesse mais se retînt en se disant que ça embêterait sa nouvelle amie, sûrement. Elle se sentait mal d'avoir avouer son don, ça lui rappelait de sacrés moments de famille comme le jour où elle eut son carnet d'écrivain ou encore le concours gagné. Que d'émotions et quand on en parle, elles reviennent, enfin qu'avec des gens sensibles ou un peu du moins. Enfin, ne parlons pas de ça, c'est beaucoup trop ennuyant. Risako prit Akemi par le bras car elle avait terminé sa pomme pour lui montrer un endroit secret de l'arbre. C'était un coin d'eau dans l'arbre, quelque chose de magique. Risa' connaissait ce coin car il est présent dans tous les arbres, dans n'importe quel pays. Alors elle but et fit signe à Ake' de faire pareil...

*Oh... Aurai-je dû réellement lui montrer ? C'est une cachette de famille et si je le disais à mes parents, ils me tueraient, enfin, restons discrets sur ça... C'est le mieux que je puisse faire.*

« Bon écoute Akemi, je n'aurai pas dû te montrer cet endroit mais je n'ai pas pu résister. Je te considère comme mon amie maintenant alors promets-moi de ne montrer cet endroit à personne sans mon autorisation. C'est quelque chose de familial et tu as eu un vrai privilège de la voir cette source... Allons parler ailleurs et je te raconterai toute l'histoire de cette eau dans les moindre détails. »

Risako descendit de l'arbre et appela Akemi. Elle fit signe de lui montrer un endroit calme, pas très peuplée d'élèves.

[Hors RPG : Tu crée le post pour la suite.]

» Kitoku arrive dans sa chambre (PV:Satis)
» Présentation de Risako Suzuki
» L'avatar de Risako Suzuki
» RP dans le parc (mixte) => Arrivé et promenade
» Je retourne dans les chambre de la Villa ?