Siel Haydn

Nom: Haydn
Prénom: Siel
Age: 17 ans
Sexe: Masculin
Orientation sexuelle: Bisexuel.

Caractère:

Mais où va le monde si celui-ci n’est même plus capable de tenir enfermer tous ces fous qui courent un peu partout dans la nature, expérimentant tout et n’importe quoi en espérant vaguement que ça marchera, tuant si besoin est ?
Non, je vous rassure tout de suite, Siel n’est pas de ces savants qui créent ce qu’ils appelleront bien vite une ‘erreur de la nature’ en rigolant machiavéliquement. Il ne s’amuse pas à tirer un levier pour déverser de l’électricité sur la tête d’un cobaye, coupant l’alimentation de toutes les villes aux alentours.
Pourtant… Il a cette graine de folie qu’ils possèdent tous à des proportions plus ou moins grandes. Il a cette aura malveillante et cette envie de découvrir sans cesse de nouvelles choses telle une soif à jamais insatisfaite. Et tout cela se manifeste par certains aspects… Plutôt surprenants. Chez lui, la proportion de folie est assez élevée.

Gamin… Âge mental ? 7 ans maximum. Une véritable pile sur pattes qui ne cesse de bouger dans tous les sens contrairement à ce que son physique peut laisser penser. Il n’est ni froid, ni solitaire (du moins, le laisse-t-il croire). La compagnie des autres est une chose qu’il affectionne par-dessus tout. Se savoir aimé… Sans aimer les autres. Là est toute la différence et c’est à ce moment que l’illusion tombe, montrant qu’il a trompé bien des personnes avec son sourire enfantin.
Siel n’aime personne. Tous l’énervent prodigieusement et il lui faut déployer des trésors d’imagination pour cacher ses sourires narquois et la lueur haineuse qui brille de temps en temps dans ses deux prunelles habituellement chaudes et chaleureuses. Pourquoi aimer ces crétins finis qui lui lancent de temps à autre des sourires mielleux pour ensuite lui cracher dessus par derrière ? Tous ne sont que des hypocrites et Siel ne fera pas exception à la règle. Souriant, généreux, gentil, tout le monde se heurte à l’illusion qu’il maintient avec application, ne laissant personne entrevoir ne serait-ce qu’une miette de sa véritable personnalité.
Personne ? Si… Il y a bien quelqu’un… Quelqu’un qui n’a pas vraiment eu de chance de tomber sur une personne telle que Siel et qui sera obligée de le supporter pendant encore très longtemps. Son cobaye. Ou du moins, celui qu’il s’attribue, lui donnant dès lors le rôle de jouet. Cet objet sur lequel il essaye tout et n’importe quoi jour après jour. Après tout… C’est son cobaye, non ? Il peut bien en fait ce qu’il veut.

Cette chose a décidément la poisse car, sous le masque bienveillant, se cache un être pourvu d’un caractère aux contours flous.
Froid, il n’accorde que très peu d’importance à cette personne qui deviendra dès lors son souffre-douleur (ou du le laisse-t-il croire… Il est du genre à changer rapidement). Une expérience… Ratée ou pas ? Il s’interroge encore sur la question et ne compte pas plancher pendant des années pour savoir s’il doit se débarrasser rapidement de son cobaye ou le laisser profiter de lui encore un peu. Il peut en faire ce qu’il veut et cette créature est, dans son esprit, d’un rang inférieur à celui d’un esclave.

Vaniteux, autoritaire et sarcastique, il déteste qu’on le contredise. Lui tenir tête est une chose que seuls les fous oseraient faire. S’il pardonne une ou deux fois cet affront fait à sa personne, il ne se retiendra pas pour la fois qui suivra.
Il est intelligent, pour ne pas utiliser le terme qui le qualifie de surdoué, et possède une imagination sans faille, inventant encore et encore… Mais pas forcément pour le bien des autres.

Les apparences sont souvent trompeuses.

Qualités / Défauts :

Il est froid, distant et têtue. Il peut, du jour au lendemain, vous aimer comme vous détester. Très lunatique, son humeur ressemble à l’une de ces girouettes que l’on accroche au sommet des toits et qui passent leur temps à changer de direction lorsque le vent souffle, c’est-à-dire que, suivant le moment, il pourra passer de la colère au calme plat en l’espace de quelques secondes. Dans ces moments-là, il paraît presque devenir fou, ce qui n’est peut-être pas tellement faux.
Il est intelligent il utilisera les mensonges comme bon lui semblera pour vous faire croire tout et n’importe quoi. Il n’hésitera pas une seule seconde à vous embobiner pour parvenir à ses fins. Ne venez pas revendiquer le fait que vous le connaissez, il refusera tout simplement de vous écouter. Avec lui, il faut repartir de zéro à chaque nouvelle rencontre puisqu’il efface de sa mémoire chaque personne qu’il croise. Pourquoi encombrer son esprit de choses futiles ?

Néanmoins, il sait ce qu’est la fidélité, mais ne rêvez pas, parvenir dans les bonnes grâces de Siel est quasi impossible. Il ne tient pas à avoir de relations dépassant une journée. Les relations longues, pouah ! Très peu pour lui !

Aime / N’aime pas :

Complètement fasciné par le mythe d’Icare, c’est de loin son histoire favorite. Il est terrorisé à l’idée de devenir comme cet homme que les eaux ont englouti. Il aime entendre cette histoire et pourrait l’écouter être ressassé pour l’éternité par Ai, si celle-ci était encore en vie.

Il apprécie également la musique, en particulier le piano ou le violon, trimballant ce dernier partout où il va. Il n’est pas rare de le croiser en train de jouer. Il est capable de jouer n’importe où, n’importe quand. Le lieu lui importe peu.

Il n’aime pas qu’on essaye de lui forcer la main. Il a ses propres idées, ses propres convictions et ne tient pas à en changer parce qu’une personne lui fait les yeux doux. S’il aime parler, il n’aime pas approfondir une relation, en essayant de chercher plus loin. Le plus souvent, il n’en a rien à faire qu’une personne soit malheureuse et a horreur de ces personnes qui se lamentent sur leur sort.

Physique:

« Un jeune homme se tenait devant moi. Je ne comprenais pas très bien comment il était apparu, mais l’essentiel, c’était qu’il était là. Je ne le connaissais pas. Ce n’était qu’un être vivant parmi tant d’autres pour moi, mais, à cet instant, c’était lui que je regardais, plus que les autres, c’était lui qui m’attirait.
C’étaient ses deux yeux bleus qui brillaient et que je devinais maintenant une chaleur illusoire, c’était ce doux sourire accroché à ses lèvres rosées qui sonnait tellement faux qu’il me faisait mal, et pourtant, je ne pouvais m’empêchait de me sentir inexplicablement attirée par lui. Peut-être que c’était mon bon cœur qui ressortait. Allons, allons, qu’est-ce que je racontais moi ? Ce n’était pas parce qu’un jeune homme me faisant étrangement penser à un enfant perdu surgissait de nulle part que toutes mes convictions devaient s’envoler.
Et puis… Qui parlait d’un gamin ? Il devait au moins faire un mètre soixante-quinze. Fin, élancé, je pourrais même aller jusqu’à dire qu’il était beau. Ses cheveux d’un noir d’encre dansaient autour de son visage, lui donnant un air mystérieux. Tout en lui respirait la bonne humeur et la joie. Je secouais la tête. Je ne devais pas me laisser avoir par cette personne.
Je devinais que derrière ce lac abyssal qui coulait dans ses yeux, de la glace m’attendait, prête à me transpercer de milliers de petits trous à la moindre occasion. Ce visage si attrayant n’était qu’un piège qui se refermait sur moi avec douceur.

Il s’approcha de moi. Ses mouvements étaient fluides et gracieux. Il avait vu que je l’observais, pour lui, sûrement, le jeu commençait. Ses lèvres s’entrouvrirent pour laisser filer dans le vent une voix suave et légère. Ce timbre m’hypnotisait, me rendant totalement vulnérable. Sa présence m’empêchait de réfléchir.
Je ne savais pas si c’était mon instinct maternel ou tout simplement ma condition de femme qui ressortait, mais un sentiment qui m’était inconnu s’était emparé de moi à l’instant même où il avait remarqué mon intérêt pour lui.
Je ne savais pas ce que j’espérais. Je voyais en lui un enfant, mais en même temps, je distinguais un homme.
Instinctivement, je reculai, essayant de m’éloigner au plus de cet inconnu qui me faisait tant d’effet. Il eut un nouveau sourire qui illumina son visage et détendit ses traits. Peut-être étais-je la seule à ne voir en lui qu’un séducteur prêt à me happer comme le ferait le chat avec la souris… Peut-être étais-je tout simplement trop méfiante. Il n’avait pas l’air si méchant, à bien y regarder. Mon imagination me jouait sûrement des tours.
Il détruisit la distance qui nous séparait en s’avançant à nouveau. J’étais tellement concentrée sur son visage que je n’avais pas pris le temps de détailler ses vêtements. Il était vêtu simplement ce qui me soulagea et me conforta dans mon idée que j’avais tout inventé. Mon instinct de survie me jouait des tours. Je me contenterais donc de l’ignorer.

Je faillis éclater de rire quand je compris les véritables motivations du jeune homme qui m’avait tellement chamboulée. Il ne demandait que son chemin. Le pauvre était donc juste charismatique, la peur que j’avais ressentie n’était dû qu’à cela… J’étais bien bête d’avoir pu imaginer n’importe quoi. Je me blâmai un moment avant de lui répondre.
J’eus droit à un nouveau sourire. Les traits de son visage étaient vraiment fins…
Pendant un instant, je croisais son regard et, derrière l’océan qui réchauffait son regard, j’aperçus un gouffre de froideur. Peut-être n’était-il pas aussi gentil que je ne l’avais pensé… »

Tenue vestimentaire:

Des vêtements simples, allant de chemises amples passées sur un pantalon noir, ou un tee-shirt surplombant un jean rapiécé, Siel peut se vanter de ne pas arborer un style bien défini. Il porte ce qu'il lui plaît et se fiche bien du regard des autres, considérant qu'il est le seul juge de ce que son corps affiche. S'embarrasser de futilités parce qu'une personne ne trouve pas vos habits à son goût, très peu pour lui.
Ses habits changent en fonction de son humeur et toutes les couleurs trouvent grâce à ses yeux. Que ce soit le rose qu’il est capable de porter en accessoire ou le gris terne et dépourvu de chaleur, il ne se complique pas la vie, affichant sans cesse de nouveaux vêtements et dansant avec les couleurs.

Famille:

Sa famille ? Laissez-moi rire. Le jour où il en parlera, les ânes se seront mis à voler et l’on aura réussi à prouver que les extraterrestres existent. Entre une mère alcoolique et un père disparu depuis ses 11 ans, personne n’aurait envie d’évoquer sa situation familiale.
Alors, ne plaisantez pas sur ce sujet-là et passez votre chemin.

Souvenir hanté: La mort de sa meilleure, probablement... Bien qu'il ne veuille pas l'admettre.
Secret: /

Pouvoir: Capable d'influencer les gens de manière à ce qu'ils voient les choses à sa manière (de manière très infime, il n'est pas capable de pousser les autres à tuer quelqu'un par exemple).

Autres: /



Pseudo(s): /
Age: 16 ans
Temps sur le forum: 4 ou 5 / 10
Niveau de RP: Entre moyen et fort sûrement.

Où avez-vous connu le forum? : Certains me reconnaîtront... D'autres pas. Et je ne désire pas que l'on mentionne mon précédent personnage. Merci d'avance.

Hey ! Bonjourno et ...bienvenue ? pour une ombre c'est dur a dire . Peut-être qu'on te voit tous les jours , peut être que tu a toujours été derière moi et peut être que ... AAAAAAAAAAAA !! * se resoit une masse de 100 kg sur la tronche * AAAAAAAAAAaaaaaaa......... aïe !

Bienvenu parmi nous Siel
Nausicäa des fois on se demande si tu ne devrais pas aller chez le docteur :P

Bienvenue sur PM amuse toi bien et bonne chance pour la fin de ta fiche!

Bienvenuue ^^

Bito je t'interdit de me dire où je doit aller ! J'en revien de chez le docteur si tu veux avoir ET JE SUIS EN TRES BONNE SANTEE

Histoire:

Il tapota nerveusement son stylo contre la table. Mais qu’est-ce qu’il fichait là ? Cette question tournoyait depuis un moment dans son esprit alors qu’il regardait d’un œil vague ce stupide professeur lui raconter des choses qu’il savait déjà. Stupide, oui. Parce que Siel savait très bien qu’il était plus intelligent que lui. Ce que l’enseignant avait mis des années à apprendre, lui le mémorisait en à peine cinq petites minutes. Et là… Là, il s’ennuyait.
Baillant sans discrétion, il s’attira un regard noir et un long silence s’en suivit tandis que toutes les têtes convergeaient dans sa direction. Quel rabat-joie ! Le jeune homme fit mine d’être confus et adressa un petit sourire à son professeur qui continua sa leçon en soupirant.
Faites-le taire ! Il souffre le pauvre, pensait l’adolescent, affalé sur sa chaise. Il ferma les yeux. Qu’y avait-il de mieux à faire à part dormir ? Dormir d’ennui… Voilà qui n’était pas très glorieux.



Il était le fils cadet d’un père et d’une mère exerçant tous deux de hautes profession : médecin et avocat. Le cadet. Le milieu. Celui qui n’est ni le premier, ni le dernier. Celui que l’on n’a ni envie de pousser à tout prix vers le haut, ni celui que l’on rêve de bichonner à longueur de journée. Il était simplement lui, un intermédiaire entre son frère et sa petite sœur, une ombre qui vaquait à ses occupations au sein de l’immense manoir Haydn et qui n’avait rien d’autre à faire de ses journées que de s’enfermer dans sa chambre, lisant des livres que d’autres n’auraient pas compris.
Il n’avait jamais eu de grandes ambitions, son géniteur ne lui envisageant pas un avenir faste et glorieux, il s’était contenté, durant les onze premières années de sa vie, de tenir le rôle qu’on lui avait attribué et s’en était tiré avec des notes moyennes, frisant la dérision. Ainsi, ses parents pouvaient à leur aise le qualifier de bêta lorsque l’envie leur en prenait.
Le monde ne s’en porterait pas mieux s’il décidait de se rebeller, aussi ne se rebiffa-t-il pas, se contentant de se maintenir à ce niveau plus que précaire, oscillant entre l’excellence et la stupidité, ne restant ni avec ceux de sa classe qui étaient considérés comme les plus intelligents, ni avec ceux qui étaient les plus idiots. Il leur préférait de loin la solitude, petit être perdu parmi tant d’autres, se satisfaisant de ce statut inchangé qu’il considérait comme stable.

Ce fut l’année de ses onze ans que de nouveaux choix s’offrirent à lui. Lui qui s’était déjà tracé un avenir, s’imaginant simple fonctionnaires ou employé dans une quelconque entreprise, la mort de son frère, emporté par une maladie, s’avéra être le drame qui allait bouleverser sa vie.

« Et ma mère tomba à genoux. Je n’avais jamais vu quelqu’un s’affaisser avec autant de soudaineté. Elle n’avait même pas eu le temps de raccrocher le téléphone. J’étais à l’autre bout du couloir, mais je pouvais percevoir chacun de ses sanglots et les tremblements qui parcouraient son corps. Ses mains sur son visage ressemblaient à un pansement dérisoire. Mon père s’approcha d’elle, raccrocha la combiné et s’effondra à son tour dans le fauteuil de l’entrée. Il baissa la tête et se mit à pleurer.
Silencieux, terrifié, je demeurais immobile à l’extrémité de ce long corridor. En me tenant à distance de mes parents, j’avais le sentiment de retarder l’échéance, de me préserver encore quelques instants d’une terrible nouvelle dont je devinais pourtant la teneur. Je restais donc là, debout, en lisière de la douleur, la peau brûlante et l’œil aux aguets, observant la vitesse de propagation du malheur, attendant d’être soufflé à mon tour. »

Extrait de Une vie française
Jean-Paul Dubois

De cadet, il devint l’aîné et endossa ce rôle, acceptant dès lors d’être confronté à toutes les vicissitudes de ce monde contre lesquelles son frère s’était efforcé de le protéger. Le géant, ce colosse de marbre qu’il croyait inébranlable s’était éteint, cédant contre quelques microbes. Rien de bien glorieux, en somme. Siel s’était toujours imaginé que son aîné chéri mourrait de manière héroïque, victime de l’un des nombreux méchants de ses dessins animés, semblable à Superman. Il avait été pareil à Candide qui avait si attentivement écouté Pangloss lui dispensait sa doctrine « tout est au mieux dans le meilleur des mondes ». Et, à présent, il devait renvoyer Pangloss, sécher ses pleurs et entamer la course au prestige et à l’honneur, décrochant les bonnes notes, se rendant populaire auprès de ses camarades…
Seulement, des imprévus l’empêchèrent d’accéder tout de suite à cette notoriété dont il rêvait déjà. Passé la douleur, son père claqua la porte de chez eux et, déplorée par cette nouvelle perte, sa mère sombra peu à peu dans un mal contenu dans une seule bouteille. L’alcool ravageait son visage. Il était devenu son seul soutien face à un monde qu’elle rejetait de toutes ses forces, de toute son âme. Elle refusait d’accepter la réalité, vivant dans des délires lui apparaissant toujours plus matériels, toujours plus réels… Et, à force de temps et d’endurance, l’alcool devint sa plaie, un mal qui la dévora entièrement, emportant avec lui le peu qu’il restait de son esprit affaibli et rongé par la souffrance.
Il la regarda s’effriter, quitter l’image de la mère aimante et souriante qu’elle avait toujours été. Les services sociaux intervinrent, finissant de briser cette femme déjà anéantie. On lui arracha ses deux enfants. Sa petite sœur fut placée dans un orphelinat et Siel dans un autre foyer. Il ne lui fut plus jamais permis de la revoir. Il apprit, plus tard, que celle-ci était partie habiter avec une autre famille sur l’Île de Lewis, située en Ecosse et que, malgré ses pleurs, tous refusèrent d’accéder à sa requête de revenir vivre avec lui.

Ses études se déroulèrent dans l’excellence que requérait son rang d’aîné. Sa nouvelle famille ne tarissait pas d’éloges à son égard, l’encourageant à poursuivre cette voie, persuadée que le temps ternirait les souvenirs gravés dans ses rêves et dans ses songes et qu’il finirait par s’adapter à cette nouvelle vie.
Néanmoins, force eut été de constater qu’il ne se liait avec personne, demeurant d’un tempérament asocial, refusant de répondre lorsque ses camarades lui adressaient la parole. D’abord, cette froideur fut accueillie avec mépris. Il fut brimé, on fit de lui un souffre-douleur… Mais, très vite, chacun s’en désintéressa et la désinvolture face à son comportement l’emporta sur toute forme de haine.

Il resta ainsi durant plusieurs années, manipulant chacune des matières avec une aisance suffisante et certaine, habile et travailleur. S’il n’avait aucun amis, les autres l’admiraient. Une jeune fille s’intéressa à lui. Elle fut d’abord accueillie par un silence hautain, mais sa répartie et son acharnement finirent par avoir raison de cette carapace qu’il entretenait avec opiniâtreté. Le mur se brisa, les morceaux tombant, de plus en plus gros, réveillant sa personnalité et son soucis des politesses. Il désirait qu’elle le trouve sympathique, qu’elle l’aime. Ai fut la seule à savoir secouer l’être amorphe et endormi qu’il était, à réchauffer son cœur meurtri et à le conquérir. Elle devint la seule à qui il dispensait ses sourires, cette relation privilégiée n’en plaisant que plus encore à la jeune fille.
Constamment, elle lui racontait sa fascination pour la mythologie, lui confiant son rêve de devenir, dans l’avenir, une grande archéologue. Il se moquait d’elle et elle rougissait, boudant dans son coin avant qu’il n’arrive à se faire pardonner avec l’aide d’une quelconque plaisanterie. Le mythe d’Icare lui plaisait et elle acceptait avec joie de le lui conter encore et encore, ne se lassant pas d’évoquer l’ingéniosité de Dédale et la témérité d’Icare, grimaçant à chaque fois qu’ils en venaient au passage de sa chute vertigineuse.

Cette idylle s’arrêta l’année de ses seize ans par la mort brutale d’Ai. Accident de voiture avait déclaré les médecins. Ils avaient fait « tout ce qu’ils pouvaient ». Le soleil s’était couché, le replongeant dans la nuit obscure et froide des premiers temps. Mais cette perte ne devait pas entacher son rôle d’aîné. Il devait rester brave et fort, à l’image de son frère. Un colosse de pierres à l’état pur. Sa famille nota un changement dans son comportement. Ils l’envoyèrent consulter un psychiatre, décrétant que c’était pour son bien, mais ces séances de l’aidèrent en rien. Au contraire, il en ressortait toujours plus aigri, toujours plus mécontent.

Et puis, un jour, il opta pour un nouveau masque. Celui tendre et rassurant de l’enfance. Il était ainsi plus aisé de se faire aimer des autres, de se faire désirer, envier… Ses parents adoptifs, ne supportant plus ses constantes sautes d’humeur, l’envoyèrent dans un pensionnat, persuadés de faire ce qui était le mieux pour lui.



La sonnerie des cours retentit, annonçant sa libération. S’étirant sans discrétion, il ramassa ses affaires pour la dernière fois. Un toussotement au-dessus de lui l’empêcha de mener totalement à bien cette mission. Son professeur, bien évidemment.

« Monsieur Haydn, j’aimerais vous voir dès demain porter un peu plus d’attention à mon cours. »

Souriant, il acheva de rassembler ses affaires et les fourra dans son sac. Passant la lanière par-dessus sa tête, il planta son regard dans celui d’un bleu terne de son professeur. Celui-ci n’avait rien d’extraordinaire et son charisme était aussi inexistant que les cheveux au sommet de son crâne.
Poli et courtois, il adopta une mine contrite.

« Je suis désolé professeur… Demain, je ne serai plus des vôtres. Je pars étudier en pensionnat. »

Et, sûr de sa victoire, laissant derrière lui un enseignant surpris, il sortit pour la dernière fois de cette salle où il s’était tant ennuyé.


[ Merci à tous ! Mon message dépassant la limite autorisée, je poste l'histoire ici. Je signale donc que j'ai fini ma fiche =) ].

Bienvenu !

J'adore ta présentation !

Merci =) .

Bienvenue à toi

Belle histoire

J'aime les gens qui écrivent long =)

Je te souhaite de bien t'amuser parmi les fouuuuuuuuuuus

Bon rp

Bonne chance

Essaye de survivre

Ca serait bête que tu meurs à cause de notre foliiiiiiiiiiiiiie

Moi, je suis sage *SBONG, se prend un piano*

Aie bobo =='

Qu'il est difficile d'être sage de nos jours *SBAM, se fait écraser par un train*

Bon d'accord. Je suis starbée folle débile, cela vous va ? ><

Je crois que le docteur sera ravie de m'accueillir dans son asile =D

J'ai mis du temps, mais je t'ai retrouvé !! *Mwahahaha !!* Mais, par respect de ce que tu demandes, je ne révèlerai pas ton identité secrète pas secrète =)

Validé !!

Satis -> Merci beaucoup !

Eléonore -> *Lui tire la langue* Beuh ! Je suis un revenant et fier de l'être.
Thank you pour la validation (je me suis pas risqué mettre la totalité de cette phrase en anglais de peur de dire une bêtise).

Je te dévalide !!

*Pourquoi ?!*

Siel Haydn a écrit:

Eléonore -> *Lui tire la langue* Beuh ! Je suis un revenant et fier de l'être.

><

*Ah oui !! =)*

































Mais non, blagounette !! Mais la prochaine fois

O.O ... J'y ai vraiment cru... *C'te naïveté Siel, ça fait peur xD*

*Part avec son titre de validation sur la pointe des pieds avant qu'on ne le lui enlève réellement*

Merci =) .
(Pour savoir, un simple coup d'oeil à l'adresse IP devrait suffir ^^' . C'est d'ailleurs pour ça que j'ai préféré prévenir.)

Ah oui ? Etrange...

Bon, j'arrête le flood aussi. Ce n'est pas faire un bon retour que de le faire en floodant sur ma propre fiche.

Double poste anonyme, c'est cela ?

Mmh, question à étudier, si j'avais du temps à perdre, j'éplucherais toute les présentations du pensionnat dans l'espoir d'en trouver une à peu près symétrique à celle que tu nous fournis là -qui est magnifique, j'en consens d'ailleurs.

Si j'avais du temps à perdre.