Nouvelle vie [PV n'importe qui...]

Désormais, une nouvelle vie commençait pour Kuragari…
Ses journées se résumaient désormais à repas, cours, rêvasseries, heures de sommeil. Enfin, voici un résumé très simplifié.
Kuragari se levait désormais aux alentours de huit heures, allait ensuite se laver, puis se dirigeait à la cafétéria pour prendre son repas et s’éclipser. A vrai dire, il n’appréciait guère cet endroit… Tant d’humains regroupés en un seul endroit, cela lui était difficile à supporter. Il lui était tout simplement difficile de supporter la vue ne serait-ce que d’un représentant de la race humaine. Cette race l’écœurait, le répugnait, le remplissait de haine et de malheur. Jamais personne ne s’était préoccupé de son cas. Non, ils s’intéressaient tous à leur petite personne, pourtant sans la moindre valeur. C’est vrai, que représentait un être humain ? Un simple organisme, composé de diverses cellules et doté d’un esprit plus ou moins complexe… Mais il en existe des milliards. N’est-ce donc pas la rareté d’une matière qui fait sa valeur ? On pourrait donc supposer que les Hommes n’ont aucune valeur puisqu’on en trouve aux quatre coins du globe et en immenses quantités… Cela ne ferait que renforcer les dires de Kuragari. Et, disons qu’il n’a pas totalement tort…
Mais pourtant, les êtres humains continuent à s’attribuer une valeur…Valeur qui est d’ailleurs très élevées puisque chacun d’entre eux se considèrent comme la chose la plus importante au Monde. Ils ne se préoccupent que de leur petite personne, ne laissant même pas la moindre partie de leur être se préoccuper de ceux qui les entourent. Mais, ne dit-on pas que ce sont ceux qui sont autour de nous qui font ce que nous sommes ? Les Hommes se contrediraient-ils ? Auraient-ils tort sur toute la ligne ? Oui.
Les Hommes croient en l’existence d’un Dieu n’est-ce pas ? Ils disent que c’est lui qui aurait créé le monde, que nous lui devons la vie. Mais pourquoi donc est-ce que les Hommes croient en ce Dieu ? Pourquoi le prient-ils ? Tout simplement parce qu’ils souhaitent que ce Dieu en question leur offre nourritures, logis, etc. Et cela à un lien direct avec leur petit bonheur personnel. L’Homme ne se préoccupe donc que de son bonheur. Veillant à être dans la position la plus confortable possible, ne se souciant même pas dans quelle condition pourrait vivre son voisin de pallier. Mais s’il y a bien une chose qui les intéresse c’est l’argent. Encore et toujours de l’argent. Il travaille pour gagner de l’argent. Se lève le matin pour aller gagner de l’argent. Prenne soin de leur corps pour qu’il puisse leur permettre de continuer à gagner de l’argent. Ils souhaitent aussi une seconde chose, le pouvoir. Le pouvoir les obsède ! Mais ils n’arrivent pas à l’obtenir facilement. Ils vont donc chercher à amasser encore plus d’argent pour pouvoir ainsi s’offrir le pouvoir dont ils rêvaient tant. Malheureusement, aujourd’hui, l’argent permet de tout avoir. Le pouvoir, la beauté, l’amour, la gloire, et j’en passe. Pouvant tout obtenir à l’aide de l’argent, ils cherchent à en amasser encore une plus grande quantité…
Mais ces misérables humains ignorent une chose fondamentale ! L’argent ne rend pas heureux, et ne le rendra jamais. Le bonheur ne peut pas s’obtenir de cette façon.
Les Hommes, n’arrivant pas à obtenir le bonheur, privent ceux qui ont le plus de chance de l’acquérir. S’ils ne peuvent pas être heureux, personne ne le sera.
Malheureusement, c’est leur stupidité qui a brisé la vie de Kuragari… Pourquoi ne l’ont-ils pas aidé ? Parce que cela ne leur apportait strictement rien… Et c’est pareil pour tout le monde, sans exception.



Les rayons du Soleil commençaient à peine à tenter de traverser les épais nuages qui remplissaient le ciel. Après quelques minutes de lutte acharnée, le gagnant s’imposa. Le Soleil, de part des rayons lumineux, allait enfin pouvoir imposer son règne. Irradiant le ciel de photons par milliards…
Il se trouvait justement que quelques-uns des ce photons en question allaient provoquer un évènement important pour la suite de notre histoire…
Se regroupant, ne formant plus qu’un seul et unique rayon lumineux, ils frappèrent des plus extrêmes violences qui soient. C’est clair que recevoir à plus de 300'000 km/s des corps sans la moindre masse était douloureux, mais tout aussi résistant que Kuragari, nous y parvenons à longueur de journée sans trop de difficulté…
Réveillé violemment mais avec la plus grande douceur qui soit, Kuragari ouvrit les yeux. Ne s’étant toujours pas habitué à son nouveau mode de vie, il mit quelques secondes avant de réaliser qu’il se trouvait dans une des nombreuses chambres dont regorgeait le pensionnat. Il déplaça sa couverture sur le côté tout en s’asseyant sur le bord de son lit. Puis il passa l’une de ses mains dans sa chevelure, faisant quelques va-et-vient. Puis, il laissa s’échapper un léger soupir. Il venait enfin de réaliser où il se trouvait. Un pensionnat, et qui dit pensionnat dit pensionnaires. Une nouvelle fois, le simple fait de croiser un être humain le répugna.

*Mais pourquoi donc suis-je venu ici ? Qu’est-ce qui a bien pu me traverser l’esprit au moment où j’ai pris cette décision ?*

Préférant ne pas trop y réfléchir, il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Il l’ouvrit rapidement, sans aucune raison, y mit la tête. Non pas pour regarder dehors comme le font beaucoup de personnes, mais juste pour profiter de la légère brise qui soufflait ce matin-là…
Il soupira une seconde fois avant de refermer la fenêtre. Il se retourna, tout en regardant encore par la fenêtre du coin de l’œil, et alla vers son lit défait. D’accord, il se trouvait dans un bâtiment remplis d’hommes et de femmes, mais cela ne l’empêchait pas de prendre soin des affaires qui s’y trouvaient. A ce qu’il sache, ils ne lui avaient encore rien fait.
Après avoir pris soin de bien faire son lit, Kuragari enleva son bas, le lança sur une chaise qui se trouvait dans la chambre et alla en direction de la douche. Il ne prit même pas soin de se regarder dans le miroir comme l’aurait fait d’autres hommes. Il est vrai que Kuragari était doté d’une musculature peu ordinaire, mais cela lui importait peu.
Il ouvrit le robinet de la douche sans prendre soin de le positionner en sorte que de l’eau chaude y coule. C’est ainsi qu’il prit une douche froide. Douche était un bien grand mot, il ne faisait que de se rincer.
Après quelques minutes, il sortit de la douche, enroula un linge autour de sa taille et retourna dans sa chambre. Qu’allait-il bien pouvoir mettre ? Quoi qu’il choisisse, le choix n’allait pas être très dur. Il n’avait pris soin de prendre que trois T-shirt, deux pulls, une veste, un jeans et une paire de chaussure.
Il prit le premier T-shirt de la maigre pile, un noir, qu’il enfila immédiatement. Tandis que le choix du jeans ne fut guère plus difficile. Il s’était tout de même appliqué à en acheter un qui lui plaise avant de venir. En fait, il avait refait toute sa garde-robe une semaine avant de partir de chez lui.
Il avait enfin eu l’occasion de s’acheter des habits qui lui plaisaient. Il avait pris un jeans simple, mais pas trop quand même. Il était de couleur bleu clair et quelques coupures étaient réparties étaient reparties sur tout le jeans. Bien qu’il se soit appliqué pour le choix du jeans, il en fut tout autre pour les chaussures. Il avait choisit celle qui irait le mieux avec le jeans, c’est-à-dire de simples Converses. Le T-shirt, quant à lui, était noir, ni trop long, ni trop court. Mais cela ne s’arrêtait pas là. Un motif trouvait sa place sur le T-shirt au niveau de l’épaule droite. Mais je ne saurais dire de quoi il s’agissait. Il était constitué de divers petits motifs, qui constituaient eux-mêmes un tout.
Le voilà enfin prêt. Il regarda une dernière fois si tout était en ordre et vit le bas qu’il avait jeté auparavant sur une chaise. Il alla vite le ranger, puis sortit de la chambre.
Il prit les escaliers pour descendre, puis se dirigea vers la porte d’entrée, le tout d’un pas rapide. Il ne souhaitait juste pas que des personnes l’abordent. Il se dirigea ensuite vers le bâtiment qu’il avait déjà repéré lorsqu’il arriva, la cafétéria. Là non plus il ne prit pas tout son temps. Il s’empara vite fait d’une tranche de mi-blanc puis ressortit aussi tôt du bâtiment.
Qu’allait-il bien pouvoir faire maintenant ? Manger son déjeuner, mais après ? Il ne savait pas s’il devait aller en cours, ou bien s’il pouvait faire ce qu’il souhaitait. Tout ce qu’il savait c’est que ce pensionnat était assez permissif pour l’emploi du temps de ses pensionnaires…
Mais comme il ne souhaitait pas voir des êtres humains, il était exclu d’aller en cours. La meilleure option qui lui vînt à l’esprit fit d’aller faire un tour…
Quelle aubaine, le parc se trouvait juste à côté. Pourquoi ne pas y aller faire un petit tour. Et puis, qu’est-ce que Kuragari y perdrait ? Après tout, c’était toujours mieux que de rester debout sans savoir que faire…



Il faisait des va-et-vient dans le parc. Il tournait même, parfois, en rond. Mais cela lui était égal. Il se changeait les idées et personne n’était présent pour le déranger. Mais ce bonheur ne tarda pas à disparaître. En effet, quelqu’un l’appelait au loin…

En effet, quelqu'un l'appelait... Kuragari ne comprit pas tout de suite ce qu'il lui disait. Il n'eut d'ailleurs même pas le temps d'y arriver que la personne qui lui avait adressé la parole depuis un moment maintenant se trouvait prêt de lui.
Il le scruta du regard, puis remarqua qu'il tenait entre ses mains une petite boule de poil. C'est à ce moment qu'il comprit enfin les paroles du jeune homme. "Et toi... Tu vois pas que tu lui marches dessus?". Il avait donc marcher sur quelque chose sans s'en être rendu compte? Cette possibilité ne l'étonna guère, et à vrai dire, ne le dérangea pas le moins du monde. Par déduction, il avait marché sur la bête que cet être tenait entre ses mains. Or, il lui appartenait. Et donc, cela avait un rapport avec un être humain... Quelle importance cela pouvait-il donc avoir? Pour Kuragari, aucune. Pour cet homme, sans doute beaucoup vu que cela rapporte à sa petite personne...

- Désolé si j'ai pu te marcher dessus, cela n'était pas voulu.

Il avait dit cela d'une manière sincère bien qu'il n'y ait presque aucune chance que l'animal puisse comprendre ces paroles. Puis il leva la tête, de façon à voir le visage de l'inconnu. Un visage d'enfant, de par ses maigres traits, aux yeux rouges et à la chevelure noire se trouvait positionner devant lui. Son regard semblait dégager de la colère mais Kuragari n'y prêta la moindre intention. Au contraire, il aurait du...
Puis, en une fraction de secondes, il se retrouva propulser en arrière. Par pur réflexe, il put tout de même de préparer à recevoir un choc violent provenant de l'arrière. Il allait bien devoir finir sa course contre quelque chose... Il s'écrasa, en effet, violemment contre un arbre. Malgré le choc qu'il venait de recevoir, Kuragari se releva sans trop de peine...

-Vous ne changerez donc jamais?, demanda-t-il d'une voix calme. Faudra-t-il toujours que vous fassiez souffrir les autres, d'une manière physique ou mentale? N'arriveriez-vous donc jamais à vous préoccuper des autres?

Après ces quelques paroles, Kuragari s'approcha de son assaillant. Bien qu'il doutait pouvoir recevoir seconde attaque, il ne se protégea pas. Il allait à découvert vers l'inconnu. Une fois qu'il fit suffisamment proche pour que son interlocuteur puisse l'entendre sans avoir besoin de parler trop fort, il reprit la parole.

- Pourquoi m'as-tu attaqué? Est-ce que je t'ai fais quelque chose, directement? Non, il ne semble pas. Et d'ailleurs, ce ne soit pas être sur toi que j'ai marché, mais sur cette petite créature. Est-ce donc lui qui t'a demandé de m'attaquer? Si cela était le cas, je comprendrais. Sinon, j'attends des explications.

Bien qu'il ait dit cela d'un calme absolu, Kuragari en était tout autre. Une colère et un dégoût profond l'habitait. Il était en train de voir et de parler à un représentant de la race qu'il haïssait...

Natsume regardait le garçon, Aska lui allait prendre mentalement la parole quand une boule de feu s'élança vers le garçon. Natsume étonné la regarda fillait, il regarda ses main, oui c'était bien lui qui avait fait ça mais il n'avait rien demandé, encore une fois, son pouvoir avait agi sans demandé son reste. Pourquoi donc n'arrivée t'il pas a maitrise. Il soupira et ouvris la bouche pour repliqué, il fut une fois de plus arrêté, Aska voulait parlé et il n'allait pas se génée, il ferma la bouche pour ne pas avoirl'air d'un poisson hors de l'eau

Aska: Jeune homme, vos escuse ne vale plus rien pour moi si vous vous en prenais a Natsume, et oui je peux "parlé" et même lire tes pensée

Kokoro s'était lui aussi raprocher et s'était mis en travers du chemin. Natsume s'acroupi vers le loup et lui murmura doucement a l'oreille

Ne te méle pas de ça, il y en a assez d'un qui a mal partout

Natsume aurait aimé sourire mais celui-ci n'y arrivait pas, seul Namida arrivée a le faire sourire. Il gratta doucement l'oreille du loup avant de se relevé et de regardé le garçon qui lui faisait face, il lui expoliqua enfin son probléme de pouvoir

Je n'ai pas voulu t'attaqué, parfois j'ai du mal a maitrisé mon pouvoir, il s'embale pour rien, surtout quand je suis en colére, je n'aime pas vois Aska souffrir, si il est avec moi c'était pour pas qu'il pourrisse dans cette cage a attendre qu'un maitre veuillent bien le prendre avec lui, il est très capable de t'ataqué lui même,si il t'envoie un onde mentale sufisante, tu risque de te prendre pour une jeune fille jusqu'a la fin de ta vie

Depuis que Kuragari s'était relevé, rapproché de son assaillant et jusqu'au moment au l'animal lui parla, il n'avait pas bougé le moindre droit. Il restait, droit comme un piquet. La légère bise qui soufflait ne le faisait même bouger. Il n'y avait que son T-shirt et ses cheveux bleu-grisâtre qui avaient décidé de se plier à la volonté de Mère Nature.
A propos... Un animal qui parle? Cette petite boule de poil arrivait à prendre la parole. Cela aurait presque dû être un choc pour des personnes normalement constitués. Mais à notre plus grand hasard, ce fut loin d'être le cas pour Kuragari. Il l'écouta même ds eux oreilles, prenant même le temps de se repasser ses paroles plusieurs fois dans la tête. Une chose reteint son attention. Il venait de prendre la défense d'un homme? Cet animal venait de prendre la défense d'un membre de la race qui s'en prendrait à sa famille sans le moindre regret? Décidément, Kuragari n'était pas arriver au bout de ses peines...

* Pathétique... Si même les animaux prennent la défense des humains. Se pourrait-il que je sois dans mon tort? Non, ce ne peut pas être le cas. Les humains sont et resteront à jamais des êtres qui ne se préoccupent que de leur petite personne. Tout ce qu'ils veulent c'est leur bonheur, sans se préoccuper de ceux des personnes qui les entourent. La seule fois qu'il arrivent à s'intéresser aux autres, c'est soit lorsque la personne en question possède quelque chose qu'eux ne possèdent pas ou bien tout simplement pour la faire souffrir. Cette race ne changera tout simplement jamais. Elle est destinée à terminer sa course dans le vide. Leur civilisation est vouée à l'échec, quoi qu'il arrive. Mais bon, je suis aussi destiné à partager leur destin. Après tout, bien que cela me déplaise, je suis des leurs... *

Il avait pensé ceci sans laisser la moindre expression apparaître sur son visage. Et c'est là que la personne qui se trouvait en face de lui commença à lui parler. Il lui expliquait qu'il n'avait pas voulu l'attaquer, que ce n'était pas de sa faute.

* Ce n'est de toute façon jamais leur faute... *

- Je vais t'avouer que j'ai du mal à croire que ce n'est pas de ta faute. C'est si simple de fuir la vérité... Merci de te préoccuper de moi mais ça n'en vaut pas la peine. Je ne suis pas affecté par les pouvoirs psychiques. Plus précisément ceux qui peuvent avoir une influence sur mon cerveau, mon esprit... Mais j'aimerais savoir une chose. Comment te nommes-tu? Histoire que je sache qui m'a attaqué et surtout pour que je me souvienne de toi.

Dit-il tout en restant autant impassible que depuis le début.