Cherchait juste un endroit où faire une sieste.

Kasumi sortit de sa cage qu'était la chambre du pensionnat qui lui était destinée. Une chambre comme toutes les autres, pour quattres personnes. Sauf que là, y'en avait que trois d'inscrits. De plus, ils avaient disparu du Pensionnat depuis un petit bout de temp déjà... Ce qui faisait qu'elle se trouvait seule, livrée à elle-même dans ce grand espace qui ne la réconfortait pas. Elle avait songé plusieurs fois à s'incruster dans la chambre de quelqu'un d'autre, mais se réctifia à toutes les reprises. A quoi cela servirait-il? Elle n'avait pas forcement besoin de se faire des amis et puis, si un jour, Chikao revenait... Elle secoua la tête. C'était impossible. Il ne reviendrait plus jamais. Tant pis. Son amour pour lui avait été passager, comme tous les autres amours qu'elle avait vécu en ce Pensionnat.

Bref. Sortant donc de sa chambre, elle ne savait pas trop où se diriger, jusqu'à ce que son ventre lui fit rappeller qu'elle avait faim. Ah... Pourquoi diable avions-nous des besoins dans la vie? Ne pourrions-nous pas vivre en s'abstenant de manger? Cela serait bien trop facile! Trop faible pour résister face à son estomac qui hurlait famine un peu trop exagérement, elle se dirigea vers la fameuse cafétéria. C'était un peu le lieu de rassemblement de tous les élèves. C'est aussi là qu'on fait beaucoup de connaissances. Mais maintenant, elle ne venait que pour manger. Après, on verra... Mais elle exigeait tout de suite manger un de ces merveilleux riz cantonais, son plat préféré depuis qu'elle était directrice ici, c'est-à-dire... Très longtemps.

* Et s'ils n'ont plus de riz canto'... J'les étrippe tous! *

Un sourire sadique apparu sur ses lèvres, puis elle rigola légèrement. C'était vraiment con de se parler à elle-même, mais d'autant plus de rigoler d'elle-même! M'enfin. Elle était comme cela. Près du couloir de la cafétéria, il y avait un miroir. Elle passa devant sans se regarder, puis revint sur ses pas. Il fallait tout de même être présentable, non? ... Vêtue d'une de ses petites jupes à froufrous noirs et blancs, ses bas et ses chaussures de la même couleur, un petit haut et son fameux sers-tête, elle était prête à entrer dans cet espèce de rassemblement de pauvres jeunes affamés. Elle rejusta tout de même sa frange et se pompana légèrement, gestes qui ne servirent à rien d'ailleurs, puis poussa la porte de la cafét'. Comme tous les jours à toutes les heures, il y avait beaucoup de monde.

* Un vrai troupeau... S'ils continuent à manger autant ici, ils vont plus engraisser qu'autre chose! *

Elle, par contre, gardait toujours la ligne. Un kilo en trop l'effrayerait: elle ne rentrerait plus dans ses jupes et ses jambes n'aurait pas la même allure grâcieuse avec un trois kilos en plus à l'intérieur. Non, elle était très bien comme elle était. Bref. Elle se dirigea vers les contoirs et, miracle, il restait du riz cantonais. Elle en prit un, heureuse, puis chercha des yeux une éventuelle table où elle pourrait s'installer. Seule, si possible, ou alors avec quelqu'un de pas trop dérangeant. C'est là qu'elle vit un garçon affalé sur sa table, comme s'il dormait.

* Une proie idéale! *

Elle souri. Elle disait cela pour rire, bien entendu... S'approchant de la table, elle tapota l'épaule du jeune homme. Quel délice de le réveiller en plein sommeil! Elle souri encore. Mais non, elle n'était pas aussi sadique!

« Scuse-moi... J'peux m'assoir vers toi? »

Elle souri encore au jeune homme qui avait, apparemment, pas mal de peine sortir de son sommeil.

( Pas de poblème. ^^ )

Kasumi s'asseya après que le garçon lui en donna la permission et ne dit rien jusqu'à ce qu'il reprenne la parole. Il se présenta, sous le nom de Mako Saishiro. Elle n'avait jamais encore entendu le prénom Mako. C'était joli, elle aimait bien. Pas comme Kasumi! En plus il était assez long et puis beaucoup de personnes l'avaient... M'enfin. Ce n'était pas elle qui avait choisi, malheureusement. Puis, avant qu'elle pu se présenter à son tour, le jeune homme remarqua qu'elle tenait dans son plateau un bol de riz cantonais. Il lui expliqua aussi comment c'était à la cantine dans son ancien collège... Ce à quoi Kasumi ria légèrement. Elle comprenait tout à faire que cela devait être infect, elle avait passé par là un moment de sa vie.

« Enchantée, Mako. Moi, je suis Kasumi Ityna. Vu que tu es nouveau, tu n'as sûrement pas entendu parler de moi. Quoi que... Peut-être en tant que vieille peau qui fais peur! »

Le garçon ne devait sûrement pas savoir pourquoi elle disait cela, car il n'était pas au courant qu'elle était la directrice du Pensionnat. Elle le laissa un moment réfléchir le pourquoi du comment avant de se lancer, assez fier mais se trouvant très gamine sur ce coup.

« Je dis ça parce que je suis la directrice du Pensionnat... Et que je ne suis pas vieille! Enfin, pas encore... »

* Mais j'parie que je commence à avoir des rides! *

Elle se mis en colère sur elle-même, sachant que cela ne servirait à rien. De toute manière, sa frange cachait son front, ainsi qu'une partie de son oeil de couleur bleue. Peu après, elle entendit le ventre de Mako réagir de manière à se faire nourrir. Kasumi lâcha un sourire.

« Je crois que ton estomac demande quelque chose à manger... »

Elle lui souri. Elle patienterait le temps qu'il aie chercher à manger. Il n'en aurait certainement pas pour long, d'ailleurs. En attendant, elle pourrait commencer son riz.

( Désolée de la longueur mais j'suis speed >.>' )

(aucun problème^^)

*LA DIRECTRICE ?!*

Mako est tombé de haut en apprenant que la jolie fille d’approximativement son âge n’était pas une de ses camarades pensionnaires mais bien la dirigeante de l’établissement. En effet, il s’attendait plus à une vieille peau méchante et stricte dans ce rôle qu’une jeune et jolie femme d’approximativement son âge et au sourire ravageur.

*Nan ! Son pouvoir, c’est le don de jouvence ou quoi ?! Ce n’est pas possible ! C’est un mensonge. J’ai eu le béguin pour…la directrice…mais pourquoi on ne me prévient jamais ? Mais…dis quelque chose, Mako ! Ne reste pas bêtement comme ça, la bouche ouverte à la dévisager…*

« Tu…Vous…la… »

*C’est presque ça ! Maintenant tu mets des mots et ça ressemblera à une phrase…*

« Pardon…C’est que…vous êtes…si jeune. Je ne savais même pas qu’on pouvait être directrice à cette â… »

De nouveau un terrible grondement se fit entendre des bas-fonds du ventre du voyageur astral. Plus grossier et plus brutal qu’avant, coupant presque la parole à son possesseur, l’estomac de Mako se plaignait de l’absence de nourriture et de l’impatience qu’il avait à combler ce manque. Un peu gêné, pris entre une situation psychologiquement haletante et une autre physiquement éprouvante. En d’autre terme, que devait-il écouter : son cœur ou son ventre. Il essayera de scier au deux ! Avant de ne devoir subir un nouveau grondement, il se dépêcha de se lever.

« Veuillez m’excuser, je vais me chercher un plat de ce pas. Vous pouvez garder ma place ? Merci d’avance. Je me dépêche ! »

Et d’un pas rapide, s’approchant plus du galop que d’un simple trot, Il se précipita sur le comptoir pour faire la queue. Par chance, celle-ci commençait à se désemplir, l’heure de pointe étant à présent dépassée. Il saisissait les premières choses lui arrivant à portait de main, en faisant attention tout de même. Après avoir payé l’addition, il s’empressa de retourner s’assoir auprès de Kasumi.

« Me revoilà, je n’ai pas été trop long j’espère ! » dit-il avec le sourire.

Un nouveau gargouillis se faisait pressentir, mais une vive Bouchet de son entrée : une salade de patte dans une petite assiette, fit taire son estomac impatient.

« Haaa, ça va mieux. Que disions-nous, déjà ? »