Pensionnat Magique
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 ça commence mal pv(fille)

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Josuke Higashita
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Josuke Higashita


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MessageSujet: ça commence mal pv(fille)   ça commence mal pv(fille) Icon_minitimeDim 3 Mai - 20:51

Josuke jeta un bref regard par la vitre, et poussa un long soupir agacé. Cela allait bientôt faire une heure qu'il était assis là à ne rien pouvoir faire à part dévisager le paysage de ses grands yeux bleus ; Et très franchement, ce n'était pas réellement une activité qu'il aurait qualifié de passionante. Loin s'en faut, même. Pour couronner le tout, c'était les même choses, les même couleures qui revenaient sans cesse ; des arbres, des routes, des maisons, des pavés, des haies, des chemins de terre battue parfois, des quartiers résidentiels, des panneaux de signalisations...

Rien qui l'amuse franchement.

Il se retourna plus convenablement sur son fauteuil, et jeta un regard fort sympathique au chauffeur de la voiture. Il ne le connaissait que depuis le début du trajet, et s'était même dit plusieurs fois qu'au lieux de l'enmener au pensionnat il allait l'enlever, ou le torturer, ou lui faire Dieu seul sait quoi. Pour l'instant pourtant le quadragénaire ne disait rien, se contentant d'allumer une cigarette de temps en temps. La fumée passait par la fenêtre ouverte, sans jamais atteindre le système olfactif de l'adolescent. Heureusement, d'ailleurs ; si il avait senti ne serait-ce qu'une seconde l'odeure de la fumée de cigarette, il l'aurait sommé très poliement d'éteindre, et il n'aurait pas eu interêt à recommencer par la suite.

Qu'est-ce qu'il haïssait les cigarettes...

Lorsque la voiture commença à ralentir et à crachoter pour enfin s'arréter, Josuke ne puts'empécher de se dire que son pére aurait au moins pu l'enmener jusqu'ici. Ca aurait été plus rapide, et même si les relations pére-fils n'étaient pas des plus cordiales, ce n'était pas une raison. il aurait pu au moins faire ça. Mais non, même pas. Bha, il ne s'était pas fait trop d'illusions, de toute façon...,ça ne faisait rien.

Josuke passa brièvement une main dans ses souples cheveux sombres, avant de n'ouvrir brutalement la portière de la banquette arrière, coté droit, où il avait trouvé place. Il sortit de la voiture blanc cassé, et suivit le quadragénaire jusqu'au cofre renfermant sa seule et unique valise. il avait l'habitude de voyager léger, et ce n'était pas parce qu'il changeait d'école que ça allait aussi changer. Il n'avait rien emportéque de très utile, pas de "souvenirs" ni rien de ce genre là. A part peut-être sa croix, qui retombait normalement sur sa chemise sombre.

-C'est bon, je peux me débrouiller...,marmonna-t-il a l'attention de son chauffeur tout en empoignant son bien.

Une fois le coffre refermé, le dit chauffeur reprit immédiatement la route, sans plus se soucier de son passager. Après tout,comme il l'avait déjà dit, ils ne se connaissaient pas, c'était sa mère qui l'avait chargé de l'enmener là. En ce moment, son ancien pére devait être en train de chercher un post de jardinier dans les banlieues chic de Tokyo. Tout ce dont il se fichait, en gros.

Ses bottes à lanières se posaient au sol au rythme de sa marche, produisant un léger cliquetis métallique du plus bel effet. Il hésita un instant, puis passa le portail métallique qui le menerait dans ce pensionnat où il allait passer le plus clair de son temps, à présent. Il avança encore, sûr de lui, et allait pousser la porte lorsqu'il se la...,prit. Oui, il se prit la porte en pleine tête, grace à quelqu'un qui venait de sortir du pensionnat, à l'évidence.

Il recula légèrement, massant son nez endolori, et ramassa sa valise, qu'il avait laché sur le coup.

-'peut pas faire attention, non?!s'exclama-t-il sans même prendre la peine de se retourner vers son interlocuteur.
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Satis Hinuya
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MessageSujet: Re: ça commence mal pv(fille)   ça commence mal pv(fille) Icon_minitimeLun 4 Mai - 19:39

En cette chaude matinée, le soleil monte haut dans le ciel, éclairant le monde de ses superbes rayons, la chaleur en cadeau. Les nuages ont disparu, emportés par la puissance du beau temps, ils n’existent plus, décimés. Une légère brise, un alizé, vient souffler sur le monde dans un très doux son. Pourtant, malgré ce vent de fraicheur, tous les étudiants se sont agglutinés dans le bâtiment de l’établissement scolaire, terrassés par la chaleur de cette journée peu ordinaire. Certains sont assis dans les couloirs, faisant leurs devoirs pour les plus courageux, les autres tentant de s’éventer afin d’évacuer la haute température coulant en de légères gouttes de sueur sur leurs corps. Les rires résonnent à travers les murs, les discutions filent dans l’air sans que rien ne vienne les perturber.
Dans le hall, envahi par la clarté et la chaleur, personne. Du moins, c’est ce qu’aurait pu voir une personne non attentive à ses alentours. Sur les marches, exposées au soleil, clairvoyantes, une jeune fille est assise, la tête penchée. Entre ses doigts fins, un pinceau aux poils longs. Sur une large feuille de dessin, un paysage se peint en une multitude de couleurs avec une dextérité parfaite. Les formes du monde apparaissent avec une aisance magnifique à travers le talent de cette jeune artiste. Un chant léger s’échappe d’entre ses lèvres rosées tandis qu’elle ne cesse pas un seul instant de peindre. Sa voix d’ange vient lentement résonner dans le hall dans un merveilleux son.

« Eh, regardez-moi ça, les gars !! L’artiste en herbe !! »

Les rires moqueurs viennent perturber le chant angélique. Les douces paroles se taisent aussitôt et les bruits de pas s’écoulent dans les escaliers. Poussant un soupir, la mystérieuse peintre lève les yeux vers la bande venus autour d’elle et range son matériel sans un mot. Toujours en silence, elle se lève des marches et semble partir sans rien dire. Le visage des garçons s’enflamme sous cette humiliation et ils serrent les poings. Celui qui semble commander le groupe, un grand blond à l’oreille percé, prend la parole dans une tonalité méprisante :

« C’est ça, casse-toi, pétasse !! Regardes toi, t’es toute mignonne mais tu ne réagis même pas face à ce qu’on te dit !! On te trouve belle et toi, tu reste silencieuse !! »

Sur ces paroles lancées sur un sentiment de colère, l’intéressée se retourne et un léger sourire ironique se dessine sur ses lèvres. Elle semble se retenir d’éclater de rire et elle regarde la bande avec des pupilles aussi méprisantes que les mots du jeune homme. Une mèche de ses cheveux lui couvre les yeux mais pourtant on devine aisément quelles émotions traversent son regard. Elle ouvre la bouche et la réplique sort d’elle même :

« Ha, parce qu’il fallait réagir ? Tu voulais que je fasse quoi ? Que je vous gifle ? Je vous l’ai déjà dit, espèces d’imbéciles, vos tentatives de séductions sont loin de m’intéresser. Vous pensez ce que vous voulez de mon physique mais il est hors de question que je me laisse séduire par une bande d’idiots pervers !! Vous ne pensez qu’au côté obscène de la relation, vous me répugnez !! Sur ce, salut, bande de gigolos !! »

La belle lâche un léger rire moqueur et se retourne avant de marcher droit vers l’entrée du bâtiment. Derrière elle, des sifflements, des hués, des rires et des insultes. Elle ne semble même plus les entendre. Du moins, c’est ces qu’elle veut se faire croire. Elle entend bien tout l’irrespect que ces adolescents lui portent mais elle se force à ne pas céder à ses sentiments. Ou sinon, ils ne risquent pas qu’une simple gifle, oh non….C’est alors que la cloche se met à sonner dans un son à la fois aiguë et grave.
Excédés par l’indifférence de la jeune fille, les garçons l’insultent une dernière fois avant de s’en aller dans un ballet de jurons et de promesse de vengeance.

« Salope !! On te retrouvera !! Et la prochaine fois, ce ne sont pas tes mots qui nous arrêteront !! Tu ne perds rien pour attendre !! »

La jolie peintre pousse un nouveau soupir en levant les yeux au ciel. Encore et toujours des menaces, toutes lancées dans l’air. Jusqu’ici, elle a réussi à se débarrasser d’eux, pourquoi n’y arriverait-elle pas la prochaine fois ? Les étudiants s’en vont retourner en cours dans un flot de désir de vengeance.
La collégienne, lassée par ces séducteurs ratés, continue de marcher et s’en va pousser la porte du hall avec une violence qu’elle n’a pas su contrôler. C’est alors qu’elle entend un cri de douleur. Son corps sursaute et un frisson de peur la parcourt. A la porte, un jeune homme se tient le nez, grommelant de ses souffrances, pestant contre la maladresse de la belle. Celle ci le regarde durant quelques secondes sans vraiment comprendre. Tout s’est passé si vite. Elle le laisse échapper sa fureur sans rien dire. De courts cheveux noirs, des yeux clairs, un visage blanc pâle, une carrure plus ou moins musclée. Un visage semblant sympathique mais pour le moment envahi par l’énervement.
La jeune maladroite parait alors sortir de ses songes et un rictus inquiet se dessine sur ses lèvres tandis qu’elle s’incline devant l’étudiant dans un signe de respect évident, les joues rouges, le regard caché par une longue mèche joueuse.

« Je suis désolée…..Veuillez excusez ma maladresse……J’espère ne pas trop vous avoir fait mal…. »

L’adolescente se relève avec lenteur et pour la première fois, le garçon peut voir son visage. Des pupilles d’un superbe ambre doré, de longs cheveux d’un parme étincelant, un corps de jeune fille bien proportionné, une poitrine déjà bien développée, des jambes fines que bien des femmes complexées auraient enviées, une taille de guêpe à en faire pâlir d’envie les mannequins,une tenue jugée de "provocante" pour certains, courte et fine, une chemise de coton qui semble à peine couvrir ses seins ronds, une jupe courte lâchée au vent, mais pourtant derrière cette physionomie de femme se cache encore un enfant. Le visage naïf et innocent auquel l’étudiant fait face lui montre bien cet aspect juvénile. En apparence, elle a plus d’une quinzaine d’années mais en réalité, elle est encore dans le monde de l’enfance, cela se voit dans son regard, dans son comportement candide.
Un doux sourire éclaire le visage de la fillette tandis que sa voix innocente revient de nouveau percer l’air :

« Voulez vous que vous soigne ? Vous me semblez avoir mal au nez….. »


Son innocence est douce à voir tant elle est naïve et puérile. La demoiselle continue de fixer le jeune homme de son regard enjôleur malgré elle et se penche lentement afin de ramasser son tableau qu’elle a lâché dans sa maladresse et reprend ses pinceaux sans dire un mot, souriante.
La naïveté face à la fureur. Lequel des deux l’emportera. Deux sentiments différents, deux comportements opposés. Au destin de décider. Les dés sont jetés…..
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Josuke Higashita
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MessageSujet: Re: ça commence mal pv(fille)   ça commence mal pv(fille) Icon_minitimeMer 6 Mai - 17:38

Bien que l’on soit élever par le parrain de une des puissantes et avoir un corps solide. IL Y a parfois des moment ou des simples geste habituelle comme le fait d’ouvrir peut se retourner contre vous cette situation illustre tout a fait la situation en agissant imprudemment comme l’avait fait Josuke. Tout cela ne se serait pas arrivé. En fait Josuke n’était pas en colère envers la fille qui avait ouvert la porte avec une force impressionnante qui avait fait renversées Josuke. Il se releva et vit que la fille qu’il avaient renversés n’était autre que une très jolis fille qui avaient tout ce qui y avaient pour être Une mannequin. Elle semblait s’inquiéter pour lui et lui demandait même si il voulait qu’elle le soigne. Josuke Rougissais et répondit que tout allait bien. Enfin il avait vraiment mal mais bizarrement il ne voulait pas qu’elle s’inquiète pour lui il n’en valait pas la peine. Il remarqua alors que la jeune fille ramassa un Tableau il se rapprochas et regardant le tableaux. Il ne pouvait dire

« Très jolis Tableaux C’est toi qui l’a peint »

C’est alors que plusieurs loubards apparurent et semblait plutôt énerves et ils regardaient la jeune fille avec une sorte de regards noires. Josuke n’aima pas ce regard et se prépara a lancer son pouvoir au cas ou ces lourdaud s’attaquerais a la jeune fille. . Celui qui devait étre le chef essaya de frapper la jeune femme mis Josuke
« T’es qui toi ? Son petit amis ou autre ? »
- Juste Une personne qui n’aime pas comment tu regarde cette fille et en plus tu la frapper
« dégage d’ici ta coupe de cheveux merdique »
Josuke S’énerva et la pupille de ces yeux commencèrent a rougir couleurs sang. Il envoya valser le chef d’un seul coup de poings et se dirigèrent vers les autres membres du groupe des teigneux tout en chantant. A chaque couplet un des lourdaud tombait assommés

« I 've seen the world end
Time and time again
Stood and watched the walls come down
Watched the cities burned to the ground

When all is said and done
I know I'm not the only one
Left wanting something else
Wanting something more than this

We can sever all our useless ties
All you have to do is say you'll go
I can see the flames dance in your eyes
We can have it all please don't say no

And when it's ours
We can always ask for more
I'll see the stars
And want to be with them today

I've heard the souls cry out
Through the famines and endless droughts
An empty echo in their eyes
A lonely aching that never dies

When all is said and done
I know I'm not the only one
Left wanting something else
Wanting something more than this”


Il se dirigeas vers la fille. Ses yeux avait repris leur couleur originale et dit


« tout va bien ? «


[désoler petit poste]
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MessageSujet: Re: ça commence mal pv(fille)   ça commence mal pv(fille) Icon_minitimeMer 6 Mai - 18:37

La fureur laisse doucement place à un léger sourire et la douleur s'estompe avec lenteur tandis que le jeune homme semble se reprendre rapidement de cette maladresse.
En face de lui, la fillette aux cheveux de parme lui sourit avec mille naïveté. Sa peau naturellement couleur de pêche rosit doucement sous l'effet du petit rictus du garçon. Elle ferme les yeux et ne cesse pas un seul instant de sourire avant de s'incliner devant lui à nouveau comme pour s'excuser une seconde fois.
Sans un mot, souriante de façon candide, l'enfant se penche lentement avant de reprendre entre ses bras un tableau où trône un magnifique paysage d'été, le soleil éclatant, le ciel étincelant, la nature à son apogée. Le visage de l'étudiant se penche doucement sur la toile et un compliment de sincérité s'échappe d'entre ses lèvres.

"Très joli tableau, c'est toi qui l'a peint ?"


Un sourire modeste se dessine sur le visage de la petite fille et ses joues rougissent sous l'effet de la franchise du lycéen. Elle rit doucement, un rire d'enfant s'échappe de sa gorge, presque à la limite du gazouillement tant il est puéril mais si tendre. Elle lui sourit avec naïveté tandis qu'elle répond lentement :

"Je vous remercie.....Oui, c'est moi qui peint....Mais ce sont que des paysages banals.....Je n'ai aucun mérite.....Inutile de me complimenter sur ces brouillons...."

Elle ne cesse pas un seul instant de sourire tandis que son expression naïve et innocente domine son visage d'enfant. C'est alors que la bande d'étudiants séducteurs reviennent, toujours aussi énervés que quelques minutes auparavant. Tous fixent la fillette avec haine et colère. Le blond s'avance lentement et ignorant totalement l'adolescent, commence à lever la main comme pour frapper la petite. Celle ci ne bronche pas un seul instant, comme si elle y était indifférente. Cependant le bras de l'inconnu arrête le geste du lycéen dragueur et tout deux engagent la conservation dans une tonalité méprisante et provocante. L'enfant les écoute sans rien dire, levant les yeux au ciel comme agacée.
Entraînés par la fureur, les deux garçons tombent sous la violence et le lycéen aux cheveux noirs envoie facilement valser son adversaire. Aussitôt, la bande se précipite sur lui. Loin de se laisser impressionner, il les envoie valdinguer les uns après les autres tout en chantant tranquillement. Les paroles anglaises volent dans l'air aussi facilement que le corps des étudiants. Après quelques minutes il revient vers la fillette et lui demande si elle va bien. La petite ne répond pas tout de suite. La tête baissée,les joues rouges, elle semble respirer avec difficultés et ses poings se serrent. Ses expirations et inspirations se font presque bruyantes. Après quelques secondes, tout redevient calme. Elle relève la tête et ses yeux d'ambre rencontrent ceux du jeune homme. Elle reste silencieuse un instant avant de répondre lentement :

"Je vais bien.....Merci....Mais j'aurais pu me débrouiller avec ces idiots....J'ai l'habitude.....Ce n'est pas la première fois qu'ils essayent de me séduire ou de me frapper......"


Elle le fixe dans les yeux sans rien dire avant de soudain bondir derrière lui et sauter sur le sol, emmenant avec elle le garçon blond qu'elle ne connait que trop bien. Elle l'immobilise sur le sol avec facilités. Face à elle, l'adolescent dragueur semble tétanisé. Les yeux si doux de la fillette sont soudain devenus rouge flamboyants et ses lèvres se serrent dans un accès de fureur tandis qu'elle lui siffle à l'oreille :

"Espèce de lâche.....On ne t'a jamais dit que c'est digne d'un lâche de frapper par derrière ? Maintenant, vas t'en d'ici !! Que je ne te revois plus !!!"


La voix, autrefois si enfantine et si innocente, ne semble plus exister en cet instant. Ce que le lycéen blond a entendu, ce n'est qu'une tonalité sifflante à la manière d'un serpent, diabolique, et il ne peut s'empêcher son corps de frissonner. L'enfant se relève et son ancien agresseur se relève avec rapidité, le visage blême. D'un geste de la main, il ordonne à ses complices de le rejoindre. Tous s'enfuient vers les escaliers. Malgré la terrible terreur lui tenaillant le ventre, le chef ne peut s'empêcher, par fierté, d'avoir le dernier mot :

"On te retrouvera, sorcière !!"

Cette dernière insulte résonne dans les oreilles de l'admirateur de peinture tandis que la petite ne bronche pas, silencieuse. Elle se tourne vers le jeune homme, ses pupilles redevenues couleur d'or, et elle le regarde fixement. Elle ne dit pas un mot durant quelques secondes avant de se lancer, presque lassée, sur une tonalité glaciale.

"Tu ferais d'oublier tout ce que tu viens de voir.....Oublies moi carrément.....J'aurais jamais du te montrer cette scène......Je n'ai même pas pu la contrôler...."

Cette dernière phrase est dire dans un très léger murmure afin de n'être pas entendu a moins d'avoir l'ouïe parfaite. La fillette se tourne ensuite et reprend pour la seconde fois son tableau avant de se diriger vers l'entrée sans un mot.
La froideur de cette enfant peut sans aucun doute étonner et beaucoup de gens ne chercheraient pas à la comprendre, préférant la laisser dans son coin avec son attitude parfois glaciale. En son esprit, ses pensées se font confuses et le rire résonne de nouveau. Ce rire qu'elle n'aurait jamais voulu réentendre de sa vie, cette voix machiavélique revient de nouveau hanter son âme.

*Sssssssssssssss, toujours aussi froide !! Ce gars là te sauve et toi, tu lui conseilles de t'oublier !! Pauvre naïve !!*

*Je t'ai sonnée, Devisla ? Je sais parfaitement que s'il n'était pas intervenu, je me serais soit débrouillé soit tu te serais ramené....Je préfère qu'il m'oublie plutôt qu'il ait un jour à faire ta connaissance malheureuse....Tu sais très bien qu'il m'est dangereux de me lier avec les gens....Tu acceptes tout juste Robin.....Je ne tiens pas à blesser tout le monde autour de moi !!*

*Ssssss, tu ne pousserais pas un peu, là gamine ? Je n'interviens que si tu es en danger ou si tes sentiment deviennent très puissants.....Mais ta froideur avec les autres fait peine à voir.....Tu es joli comme tout et toi, tu ignores tout le monde !!*


*Parce que je devrais me laisser séduire sans arrêt ? Le jour ou tu ne diras plus de conneries, préviens moi, sinon tais toi.....*


La conversation télépathique s'arrête tout doucement et la petite fille reprend sa marche interrompue comme si de rien n'était. Elle a parfaitement senti que le garçon est loin d'être ordinaire, mais magicien ou pas, elle se refuse de l'embarquer dans son histoire où il risque de souffrir. Elle le trouve assez mignon mais elle ne s'intérèsse plus aux sentiments, voilà bien longtemps qu'elle est ainsi, perdue dans les limbes de sa vie.
Le garçon laissera t-il facilement tomber ? Cedera t-il sous la froideur ? Le destin en décidera. C'est à lui de jouer. Il jette ses dés, c'est parti.....

[Hors rp : Ton post n'est pas court ^^. Et pour ta réponse, au cas ou tu ne le saurais pas, ne fais pas un truc du genre "Josuke réussit à surprendre la conversation télépathique" ou "il lit dans les pensées", c'est impossible ici. Les deux âmes communiquent entres elles, et sont protégés par une barrière puissante, aucun télépathe ne s'incruste dans leur esprit, ou sinon, l'âme démoniaque le vire tout de suite]
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