sabako débarque? [libre]

sabako était partie tôt de la maison familiale pour se rendre là où sa vie allait prendre une nouvelle tournure en effet c'était pour lui le moment de commencer à vivre sans être protégé par ses parents toutes la journée, il allait pouvoir vivre sa vie tranquillement. Le jour commençait à peine à se lever qu'il pouvait déjà voir les bâtiments de la grande ville au loin, c'était dans cette ville que se trouvais le pensionnat qu'il cherchait.

La ville en question n'était pas si grande que ça, à part quelque grand magasin il n'y avait pas grand monde dehors c'était sans doute mieux comme-ça. Sabako suivait l'étrange petite carte qui était fournie part le pensionnat pour se repérer dans la ville. Il ne tarda pas à tomber face à l'imposante structure du pensionnat d'un côté était impressionnante, mais d'un autre c'était plus comme un grand hôtel.

- C'est donc ça... Moi qui pensait que c'était quelque chose de plus petit.

D'un pas sur il avança vers et entra par ce qui devait être la porte d'entrer. Il regardait lentement autour de lui, il n'y avait pratiquement personne, parfois des gens passaient dans les couloirs en courant sans doute en retard quelque part. Sabako s'avança lentement vers l'accueil, vide, personne n'était installé derrière cette épaisse vitre il décida donc d'aller s'asseoir sur un petit siège juste à côté de l'entrer et attendre tranquillement que quelqu'un arrive dans cette petite prison de verre.

- Qu'elle étrange endroit quand même...

Les personnes commençait a affluer dans le hall, comme si d'un coup toute la ville ou tout le pensionnat avait décidé de passer par là en même temps pour se rendre à divers endroits, certain c'était même installé sur les sièges à côté de lui sans prêter la moindre attention lui. Il tourna légèrement la tête et vue que la personne qui s'était assise à côté de lui était une demoiselle, une très charmante demoiselle qui semblait attendre quelque chose.

Son attention fut très vite attirer par un raclement de gorge juste en face de lui, il retourna doucement la tête et regarda doux provenais le bruit. Un homme assez grand et beaucoup plus baraquer que lui se tenait la debout le regardant d'un sale oeil, il attrapa rapidement sabako par le col de son tee-short pour qu'il se lève et commença à parler avec une forte voix.

[Inconnue] - " Ça t'amuse de regarder ma copine comme ça toi ! "

sabako était légèrement terrifié par l'expression du visage de cet homme qui commençait à s'énerver contre lui, mais ce qui n'arrangeait pas les choses c'était que tous les regards des gens qui se trouvaient dans le hall était braqué sur lui. sabako tenta de se défaire de l'étreinte de cette brute, mais rien à faire il ne n'avait pas assez de force, sais alors que l'homme le lança sur le sol non loin de la porte de sortie, à peine venait-il de se relever qu'il vue le poing de cet homme arrivait droit vers son visage. Sous le choc sabako fut envoyer contre la porte qui s'ouvrit et se retrouve à rouler dans les marches qui menaient se trouvait devant la pension.

Après avoir dévalé une dizaine de marche il s'arrêta nette sur le sol. À la surprise de toutes les personnes qui se trouvaient aux fenêtres et aux portes, sabako se releva sans problème comme s'il n'avait rien sentie et c'était le cas. sabako part un accident dans le passer n'était plus sensible a la douleur et il avait même perdu le sens du toucher. Il commença à remonter les marches doucement et à passer par une autre porte, une légère goutte de sang coulant sur le coin de ses lèvres il se dirigea lentement vers l'accueil trainant pieds avec ses chaussures pas attacher. et s'assis sur un canapé

Une bagarre avait éclaté dans le hall. Un mastodonte de la pire espèce s’était mis en tête que le garçon qui s’était bien innocemment assis à côté de sa copine n’était là que pour la lui piquer et avait décidé de rouler des mécaniques pour faire valoir ses droits.
Ainsi, en bon macho qui se respecte, il avait dégainé l’artillerie lourde, à savoir muscles inutiles et cerveau de moineau puisqu’il n’avait même pas pris la peine d’attendre la réponse de l’autre qui s’était bien vite retrouvé sur le sol à dévaler les marches qu’il venait de grimper.
C’était sûr qu’il n’y avait pas là de quoi rire, mais elle regardait d’un œil impassible l’autre se faire dégommer par King Kong, plus furax que jamais alors que sa petite amie laissait apparaître sur son visage de belles larmes de crocodiles parfaitement inutiles dans ce genre de situation…

Simple observatrice de la scène, elle s’adossa contre un mur, curieuse d’observer la suite des événements. Pour une entrée, ce nouveau se faisait remarquer… Il y avait là de quoi alimenter bon nombre de rumeurs toutes plus folles les une que les autres, rendant bien évidemment la fille responsable de la situation… C’était toujours les filles qui pâtissaient après une bagarre entre « hommes », passant pour les catins de service et essuyant en baissant la tête les nombreux reproches des autres sur cette horrible et ultime trahison au sein du couple qu’elles formaient avec leur petit ami…
Néanmoins, notre King Kong international ne semblait pas se formaliser de la réputation que pouvait entretenir la miss pleurnicheuse et ce n’était pas Eren qui irait l’avertir du danger s’il continuait dans ce sens. Heureusement pour elle… Et pour le puching-ball… Il renonça au bout de quelques instants en voyant que sa victime se relevait sans avoir l’air de souffrir des nombreuses contusions qu’il lui avait infligées et partit, lançant un dernier regard lourd de menace, saisissant violemment la fille pour l’entraîner dans les couloirs.

Il n’était pas dans les habitudes de la demoiselle Fried d’aller d’elle-même vers les gens… Du moins, c’était une règle qu’elle s’était promis de ne pas transgresser durant toute la période de son séjour dans cet établissement pour prolétaire, mais il fallait croire que la scène à laquelle elle venait d’assister avait suffisamment éveillé son intérêt pour qu’elle daigne se diriger vers le nouveau.
Elle passa devant un groupe de filles, croyant tout d’abord que celles-ci avaient oublié de s’habiller avant de comprendre que leurs jupes étaient tout simplement d’une longueur tellement minime qu’elles en devenaient inutiles… Quitte à oser porter ça, autant se trimballer nues dans l’école. Quoi de plus charmant ?

Son oreille traînant un peu au hasard des conversations, elle comprit bien rapidement que le jeune homme qui venait de s’en prendre plein la tête les avait tout d’abord intéressés, mais que maintenant, elle doutait de sa fidélité… Bande de gamines ! Le jour où un garçon acceptera de ne jurer fidélité qu’à une seule demoiselle est loin d’être arrivé, surtout dans la société actuelle.
Elle leva les yeux au ciel, atterrée devant tant de minauderies et retint une grimace de dégoût en pensant à un probable prince charmant… Mais bien sûr. Elle savait déjà son futur mariage arrangé depuis longtemps et le jour où elle rencontrerait son fiancé était proche… Il fallait juste que son père se saisisse de son foutu téléphone pour l’appeler et lui demander – voir même lui ordonner – de rentrer fissa à la maison, geste qu’elle exécuterait avec le plus grand plaisir pour le bonheur de son père qui la verrait obéir sans rechigner…

Cela faisait maintenant plusieurs semaines qu’elle se devait de supporter l’ambiance miteuse de l’école et les gamineries de ses pensionnaires. Elle n’avait que très peu parlé avec ses camarades de chambre, estimant qu’un « bonjour » était largement suffisant, ne cherchant pas à approfondir une conversation qu’elle savait finissant par un blanc des plus agaçants… Et puis, l’idée d’entamer une relation basée sur l’amitié franche et pure n’était pas vraiment au goût de la jeune fille qui voyait plus cette perspective comme un nouvel enfer dans son enfer qu’une véritable délivrance.
Qui voudrait faire ami-ami avec des pauvres ? Ses « amis », ses bourgeois de la haute société n’en pourraient plus de rire et nombreux seraient ceux qui mourraient d’une crise cardiaque en apprenant cette déchéance des plus humiliantes.

Elle arriva enfin à la hauteur de celui dont la lèvre saignait légèrement. Il s’était assis dans un canapé, mais ne paraissait pas souffrir de ses blessures. Enfin, elle pu satisfaire sa curiosité en posant la question qui lui brûlait les lèvres depuis maintenant plusieurs minutes.

« Est-ce que ça fait mal ? »

Il est vrai que : « Est-ce que ça va ? » aurait été plus approprié dans ce genre de situation, mais Eren était bien loin de se soucier de la santé du jeune homme. Elle se fichait bien de savoir s’il avait besoin d’aide ou non, aide qu’elle ne lui fournirait, de toute façon, pas.
Faire preuve de cette générosité maladive et écoeurante ne faisait pas parti de ses projets futurs et tomber dans ce cercle vicieux ne pourrait que faire plaisir à son père… Mieux valait donc pour elle éviter toute forme d’aide quelle qu’elle soit.
Ce n’était pas elle qui allait s’inquiéter de passer pour la pimbêche de service. Le surnom de « princesse des glaces » si affectueusement donné par ses ex-camarades de son ancienne école n’était pas juste là pour servir de décoration.

sabako assis sans rien dire baissa les yeux, sur son tee-short quelque goutte de sang avait coulé de ça lèvres laissant des petites marques à divers endroits. Il prix un mouchoire et fit compresse avec le mouchoir sur l'endroit d'où sortait le sang, Il n'avait même pas remarqué qu'il saignait, après tout c'était normal vue son état.après tout il n'allait pas mourir après avoir reçu un coup dans la mâchoire, il aurait simplement pu avoir celle-ci briser. Il regardait devant lui le regard vide... Il tourna la tête et vue une personne était une demoiselle elle avait des cheveux rose et des yeux de differante couleur enfin celons lui...

bizarre pensa-il

puis il continua a apuyer sur la plaie Il ne sentait rien et appuyait assez fort sur la plait qui se trouvait sur ça lèvres pour éviter que la moindre goutte de sang ne sorte. Il la regardait attentivement puis elle prit la parole.

"Est-ce que ça fait mal ? "

Pourquoi cette question, bien sûr qu'il n'avait pas mal, mais après tout cette fille avait le droit de savoir s'il y avait mal ou non ? enfin bref... Il enleva le mouchoir de sa lèvre et toucha légèrement avec son doigt pour voir si le sang avait arrêté de couler.

Je n'avais même pas vue que je saignais pense-il

il leva de nouveau la tête est attendi encore un moment pour répondre c'est vrai que un comment sa va aurais était mieu... mais la question Est-ce que ça fait mal ?" l'avait rendu presque muer puis il ouvrit la bouche pour dire quelque mots

- Non, cela ne fait pas mal... mais je doute si il vous arrive la même choses que cela vous même droit a l'hospital...

Sabako disait presque toujours vous au gens qu'il ne connaissait pas cela il le tenait de sa mère même si sa famille ne resemblé a sabako il fixa la fiche de l'acuille
de ses yeux azure puis se leva lourdement... se retourne vers la jeune fille au cheveux rose dont il ne connaissait
toujours pas le nom puis continu sa phrase d'une voix douce et gentil.

- comme vous avez pu le voire mademoiselle je ne resans rien quand on me tape...

dit il ironiquement la fin de sa phrases... depuis qu'il était arriver personne ne l'avait parler a par la grosse bruite qu'il la pris pour je ne sais pas quoi...il retombe lourdement sur le canapé fit un soupire pour métre ses avant bras sur ses genoux et refit le même soupire... puis il releva sa tête regard la jeune fille au cheveux rose... si il était irespétueu il l'aurair appelller flament-rose mais vu qu'il n'était pas comme sa il se tût...
il regard encore la jeune fille avec ses yeux azure puis il lui souris et déside de continuer cette conversation

- je suis sabako misoko nouveau dans se pensionnat en claire
je viens juste d'arriver avec un peu de retard... vue que je me suis un peu perdu en route... et vous étes?

lui déclar le jeune homme c'est vrai que sabako était l'une de ces personnes capable de se perdre dans ça propre maison, il ne connaissait rien à l'orientation et ne voulais pas en savoir plus, il trouvait ça trop dure bien que ce soit utile dans certaine situation comme celle où il se trouve par exemple.

Oh que sa déception était grande ! Elle avait grandement espéré que le garçon se mette à pleurer pour qu’elle puisse passer pour la gentille de service en tentant de le consoler, et voilà qu’il lui annonçait que la douleur était bénigne, voir même inexistante…
Elle envisageait sérieusement de courir après King Kong pour lui demander de mettre une deuxième raclée à cet insolent. Soit celui-ci jouait les caïds de service et elle pourrait enfin apprécier le fait de voir son visage crispé par la douleur, soit il avait réellement un problème et, de toute façon, quel que soit le nombre de fois qu’on le frappe, ça ne changerait rien à sa déception…
Elle n’eut pas besoin d’aller chercher l’armure à glace pour vérifier ses deux théories puisqu’il lui expliqua bien rapidement qu’il ne ressentait pas la douleur…
Peuh ! Voilà qui diminuait grandement l’intérêt qu’elle avait pu éprouver pour lui au départ. Il baissait dans son estime bien plus rapidement qu’elle ne l’avait imaginé, dommage… Pour une fois qu’elle pensait pouvoir s’intéresser à un sujet plus de deux minutes, il démolissait d’un seul coup toutes ses belles illusions.

Désormais totalement sourde aux paroles du jeune homme et n’écoutant qu’à demi ce qu’il lui disait, elle cherchait un nouveau jeu qui aurait pu l’occuper. Ce jour-là, l’ennui avait choisi notre chère demoiselle pour cible et elle aurait donné n’importe quoi pour se défaire de cette chose gluante et immonde qui s’insinuait dans sa chaire, malsain, prêt à rester pour un bon moment.
L’ennui était de loin le sentiment le plus répugnant qu’elle connaisse et elle aurait donné n’importe quoi pour ne jamais avoir à se confronter à lui. Mais dans cette école de prolétaire où elle était forcée de vivre chaque jour il était vrai qu’elle trouvait bien peu de sujets d’occupation susceptibles de suffisamment la captiver pour qu’elle se défasse de cette sensation plus de quelques minutes.

Elle tourna la tête vers le jeune homme qu’elle regrettait maintenant d’avoir abordé. Sûrement lui faudrait-il engagé la conversation pour ne pas passer pour une idiote. Celui-ci s’était présenté, chose qui ne l’avançait pas à grand chose, mais qui était toujours utile… Savoir mettre un nom sur la tête des gens n’était pas forcément une tare et elle acceptait de se plier à cet exercice de mémoire.
Sabako Misoko était donc le nom de celui qui la regardait et il lui déclarait s’être perdu… Grand bien lui fasse ! Si l’idée d’utiliser une voiture ne l’avait pas effleurée, c’était tant pis pour lui. Elle retint cependant entre ses dents cette remarque cinglante qu’elle lui réservait et afficha un doux sourire.

« Eren. »

Annonça-t-elle gentiment.
Jetant un coup d’œil aux alentours et remarquant que personne ne se décidait à venir les aborder : chose commune dans ce pensionnat qui l’avait d’abord interloquée, mais à laquelle elle avait fini par s’habituer, elle se résigna, adoptant cette idée nouvelle qui n’était autre que elle, Eren Fried, était actuellement la seule personne pour aider le jeune homme à se repérer dans l’école… Et qu’elle ne voyait comment se sortir de cette galère.
Elle fouilla l’endroit du regard avant de remarquer l’absence d’une chose essentielle pour elle qu’elle n’arrivait pas à repérer dans le hall.

« Où sont tes valises ? »

Demanda-t-elle, stupéfaite à l’idée que quelqu’un puisse venir sans rien… Les mains dans les poches et, qui plus est, les poches vides.

Ses valises? A oui les truc qui sers a transporté des affaires? C'est bien cela? Oui sans doute...
sabako regarde autour de lui sans egsactement chercher en lui même il se retoune et regarde dans le hall... mais bien sur ses parents avait déjà envoyer ses valices dans sa chambre . Effectivement sabako avait la mémoire coute

- mais parents les on envoyer directement dans ma chambre...

c'est alors qu'il fixa avec ses yeux azure la porte qui était as côté la bas au fond...
il avait comme cette imprécision de déjà vu qu'il ne failler pas dire cette imprécision était bien une imprécision de déjà vu mais pas du tout dans les même circonstance il se rappelait étant dans sa maison ouvrit une porte et voir haruna et duncan jouer avec les peluches de sabako qui l'avait mit tout bonnement en colère. Il perdit vitte ses pensais car un troupe de jeune de 18 ans était venu près de sabako et de Eren j'espére qu'il ne cherchera pas des poux as sabako... ne vous en faites pas c'est une exprèsion cher lecteur sabako na pas de poux xD bon revenons a nos mouton, la troupe de jeune de 18 ans contenait 5 membres si il fallait combatre sabako le voulait bien mais temps qu'il ne l'embéte pas et puis un homme dans ses sirconstences ne pleure pas il combat enfin oui le groupe de malade d'as côté C'était assis juste derriéne sabako lui s'éloignia un petit peu il avait eu assez de probléme pour aujourd'hui? Non?

[dsl vraiment pas d'inspi après mangé u_u]

Nouvelle grimace. Nouvelle perte d’intérêt. Elle qui pensait pouvoir le critiquer de tout son saoul d’être venu sans rien, son jeu était parti en fumée avant même qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit… Décidément, ce garçon avait le chic pour détruire chacune de ses envies et les réduire à néant.
Gentiment, elle retint le regard froid qui menaçait de transpercer le jeune homme. Si les regards pouvaient tuer, celui-ci serait déjà mort cent fois.

Son attention se porta alors sur un groupe de jeunes qui vint s’asseoir juste derrière Sabako et elle ne tarda pas à remarquer la réticence de celui-ci à avoir dans son dos cinq King Kong, semblables à celui de tout à l’heure.
Un sourire mi figue mi raisin vint fendre le visage de la jeune demoiselle qui vit en ce groupe un nouveau moyen de relancer le premier jeu, perdu dès le moment où l’autre armoire à glace avait décidé de partir en emportant avec lui sa petite amie et toutes les illusions de la jeune fille.
Le seul bémol à son plan qu’elle jugeait si parfait était qu’aucune fille n’était présente dans le groupe et qu’elle devait trouver un moyen de retenir assez longtemps le jeune homme pour avoir le plaisir de mettre à exécution son nouveau jeu…Ou sa nouvelle bêtise suivant la vision que l’on peut se faire de son idée.

Rapidement, elle se tourna vers sa nouvelle connaissance et transforma son sourire pour le rendre plus doux et plus gentil. Autant dire qu’elle jouait à la perfection le rôle de la petite fille charmante, généreuse, toujours prête à aider les autres… Une véritable petite princesse de conte de fées dans l’attente improbable d’un futur prince charmant.
Beurk ! Le prince charmant était de loin l’espoir le plus idiot qu’elle n’ait jamais vu. C’était dans ces moments-là que l’on regrettait que la boîte de Pandore n’ait pas laissé s’échapper avec le reste cette chose si pitoyable et ridicule. En plus d’être inutile, il était tellement frustrant que chacun finissait par le détester.
Si elle avait été Blanche Neige, elle aurait sûrement remercié le prince l’ayant réveillée, mais il ne lui serait jamais venu la stupide idée de suivre son tendre dans un château où elle ne connaissait personne… C’était bien joli de partir dans des « Et ils vécurent heureux pour toujours… », mais quelqu’un a-t-il déjà pensé à toutes les complications qui suivaient après que le prince ait ramené sa demoiselle sur son beau cheval blanc dans son magnifique palais ?

Abandonnons un peu l’histoire en cours pour nous tourner vers la vision que se fait Eren des contes de fées. Pas que ça soit utile, mais parce que sa joueuse aimerait bien détailler cette partie-là de son personnage.
Donc, imaginons un peu que le prince ait ramené sa dulcinée. Le pont-levis s’abaisse, les sabots du cheval claquent sur le bois et le prince entre, victorieux, ayant ramené de sa partie de chasse non un cerf pour nourrir la cour, mais une jeune demoiselle aux cheveux noirs comme l’ébène, aux lèvres rouges comme le sang, et à la peau blanche comme la neige et portant un nom plus ridicule qu’une souris : Blanche Neige…
La stupéfaction du roi et de la reine mériterait sûrement que les appareils photos existent à cette époque-là juste pour immortaliser ce moment. Le prince possédant déjà – comme tous les fils de bonne famille – une fiancée attitrée, le désespoir de celle-ci et la haine qu’elle vouera sans relâche à notre chère Blanche Neige vaudra également le coup d’œil…

Et puis, l’intégration de la demoiselle, certes jolie et utile à faire le ménage, mais qui, et veuillez me pardonner, est probablement bien stupide puisqu’elle a sans doute oublié comment lire alors qu’elle se cachait dans la pauvre chaumière des sept nains, sera très probablement des plus difficiles. Si votre fils ramenait une parfaite inconnue, quelle serait votre pensée à son
sujet ? « La garce ! Elle n’en veut qu’à son argent ! », n’est-ce pas ? Votre seul désir sera donc de la faire décamper au plus vite en utilisant tous les moyens possible pour la faire renoncer à son prince auquel elle s’accroche si désespérément.
Et n’oublions pas que Blanche Neige a été chassée de chez elle et qu’elle ne possède donc plus rien… Elle est, si l’on se penche attentivement sur le sujet, une pauvre SDF tout juste bonne à passer un coup de balais par ci et à concocter de la soupe par là… Elle est loin de l’image que l’on se fait des princesses.

« Qui est Blanche Neige ? »

Demanda-t-elle au pauvre garçon qui allait se retrouver victime de sa folie. Car n’oublions pas qu’Eren possède, comme bon nombre de riches, cette graine de folie qui les prend quelques fois et les pousse à accomplir ou à dire des choses incroyablement stupides.
Néanmoins, son attention était toujours portée sur le groupe situé derrière eux et elle attendait avec impatience qu’une jeune fille, petite amie de l’un des cinq, veuille bien se présenter pour user sans la moindre gêne de son pouvoir.

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